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dimanche 18 octobre 2015

BarakaCity, la pompe à finances du salafisme en banlieue

 
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Fondée par des salafistes, capable de lever un million d’euros en une semaine, l’ONG Baraka City est aussi soupçonnée de servir de pompe à finance et de recruteur pour l’islam radical.

Baraka City, 22 salariés, 41.600 followers sur Twitter et 568.000 “like” sur Facebook, le soutien affiché de quelques personnalités, comme les rappeurs La Fouine et Rohff, est incontestablement une ONG populaire… et efficace.
 Un premier coup d’éclat en 2012 ou son fondateur, Idriss Sihamedi, réussit à lever un million d’Euros en une semaine pour construire des puits dans des villages musulmans du Togo, assoit aussitôt sa réputation.
L’an dernier, huit millions d’euros de dons ont afflué et “un ou deux footballeurs de stature internationale” ont mis la main à la poche, dit son président sans divulguer leur nom.
Extrêmement populaire dans les « quartiers populaires » (le mot de novlangue pour banlieues à forte proportion d’immigrés ou descendants d’immigrés), Baraka City traine (pourtant ?) une réputation sulfureuse.
Elle assume son islamisme radical (quoi qu’elle réfute le terme de « salafisme »), avec ses permanents barbus à calotte blanche et ses volontaires féminines portant le niqab ou ses message moralisateurs contre la « fornication ».

En 2014, sa campagne contre l’émission “Pékin express” en Birmanie, où les musulmans rohingyas sont persécutés, est un succès : les sponsors lâchent un à un M6.
Et si l’ONG a milité pour la libération de l’humanitaire britannique Alan Henning, otage de l’État islamique avant d’être finalement tué –au grand dam de beaucoup de ses membres-, elle refuse de condamner Daesh.
 “On n’aurait plus aucun dialogue” avec la jeunesse, plaide Idriss Sihamedi, qui affirme orienter les candidats au djihad vers un “combat humanitaire”.
 “Notre jihad est de préserver les nécessiteux, de préserver le sang”.
L’ONG s’implique, par un effet du hasard, sans doute, dans des zones travaillées par l’Islam radical : Pakistan, Togo, Centrafrique, Palestine, Birmanie, Syrie, Liban, Maghreb… au delà de l’aide humanitaire, elle veut maintenant se développer dans le domaine des droits de l’homme… à la sauce islamique, bien sûr.
Dans les cartons aussi, l’accueil de réfugiés syriens sur les 7.000 m2 de terrain de l’ONG en banlieue.
En attendant, l’association est soupçonnée de recruter des djihadistes pour la Syrie et ses fonds, de provenance et de destination souvent opaque, alimenteraient le djihad business.
À tel point que BarakaCity a essuyé « 22 refus d’ouvertures de compte et trois clôtures sans motif ».

 Selon son président, les banquiers s’étonnaient des « flux financiers atypiques et très très élevés ». Tiens donc…
Il a fallu que la Banque de France désigne une banque pour que l’ONG puisse ouvrir un compte.

Crédit photo : Capture d’écran de l’interview de Idriss Sihamedi par Mouslim Voyages en 2013

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