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jeudi 31 janvier 2019

Les conseils d’un ancien militaire aux Gilets jaunes : restez toujours collés aux forces de l’ordre

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Author: Pierrick Tillet

Dans la série “Comment faire plier Macron”, voici les conseils donnés aux Gilets jaunes par un ancien militaire, Gilet jaune lui aussi, pour faire face aux forces de l’ordre pendant une manifestation.


Ces conseils partent d’un constat (et de la formation du militaire en question) : les forces de l’ordre sont toujours beaucoup moins nombreuses que les manifestants.
Le principe, c’est de maîtriser sa peur, de ne pas crier, de ne pas fuir devant eux, mais de leur coller aux basques.

1er conseil : rester groupés et toujours collés aux forces de l’ordre

Vous leur coupez leur élan pour charger ; il leur sera beaucoup plus difficile de vous frapper, de vous repousser ; en corps à corps, ils ne pourront pas se servir de leurs grenades de désencerclement, de leur LBD 40, ni de leurs canons à eau.

2e conseil : rester pacifiques

Ne cherchez pas à rendre coups pour coups, ça ne sert à rien.

Un CRS témoigne : on nous donne l’ordre de laisser casser pour que le mouvement devienne impopulaire





Il y a la volonté que les collègues se lâchent

Le mouvement des gilets jaunes ébranle les forces de police. Certains fonctionnaires, comme Martin, CRS, ont décidé de se mettre en arrêt maladie pour ne plus se sentir du mauvais côté de la barricade.

Martin (1) est CRS depuis de nombreuses années.
Des manifestations et des interventions parfois violentes, il en a connu un nombre incalculable. Malgré des conditions de travail difficiles et des doutes occasionnels, il a toujours appliqué les directives avec discipline et obéissance, comme le veut la profession.
Mais la réponse policière aux manifestations de ces dernières semaines ordonnée par le ministère de l’Intérieur l’a tellement écœuré qu’il a préféré se mettre en arrêt maladie pour ne plus cautionner cette répression aveugle.
« Je ne me voyais pas taper sur des gens qui n’ont rien fait. L’usage de la force est censé être proportionné. Même si ce terme est subjectif, ça veut dire qu’on n’a pas le droit de tout faire. Or, quand on nous dit de gazer sans sommation des lycéens qui manifestent pacifiquement, c’est un ordre illégal. Dans le mouvement des gilets jaunes, ce ne sont plus des groupes de casseurs bien identifiés qu’on a en face de nous, c’est le peuple : des gens qui ont un réel combat ou même qui se retrouvent en situation de légitime défense face à la police », s’insurge-t-il.

« On se demande si notre devoir ne serait pas d’être avec le peuple. On subit la même violence sociale... »

Gilets Jaunes : leur “vrai débat” – Journal du jeudi 31 janvier 2019

 
 
 





Gilets Jaunes : leur “vrai débat”

Alors que le grand débat national initié par le gouvernement est critiqué de toute part, un collectif de Gilets Jaunes a lancé une nouvelle plateforme intitulée “le vrai débat”.
L’objectif : dépasser le cadre fixé par l’exécutif.

Loi alimentation : une hausse des prix au pire moment

Le premier février, la loi alimentation entrera en vigueur… avec pour conséquence une augmentation des prix allant jusqu’à 10 %.
Une mesure censée mieux rémunérer les agriculteurs mais qui semble arriver au pire des moments pour l’exécutif.

Asia Bibi : l’épilogue d’un feuilleton long de dix ans

Asia Bibi définitivement acquittée !
Cette chrétienne accusée de blasphème au Pakistan voit son calvaire judiciaire de près de dix ans prendre fin… elle devra cependant quitter son pays.

L’actualité en bref

Qui est “MBS”, qui tient l’occident par les cordons de la bourse ?




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Alexandre del Valle

Une vidéo passionnante qui remet quelques pendules à l’heure…

 

 

Forte augmentation des prix des produits alimentaires au 1er février

 
 
Forte augmentation des prix des produits alimentaires au 1er février


Cela va couiner dans les caddies et aux caisses de supermarché, et réveiller tous les Gilets jaunes qui sommeillent en nous et qui viennent encore une fois de se faire avoir par ce que j’appelle « l’économie forcée » !
 
Il fut un temps où le marché « fixait » les prix en fonction de l’offre et de la demande et de l’utilité des machins et autres bidules vendus, voire parfois de l’intérêt économique de les acheter (voir l’édito du jour sur le rendement d’une chaudière).
Aujourd’hui, c’est l’État et le capitalisme de connivence qui s’arrangent dans un entre-soi détestable pour savoir comment on vous fera un peu plus les poches cette année pour améliorer les profits.
Cette année, il y a une nouveauté en plus de toutes les autres, comme le prélèvement à la source, qui est la conséquence directe de la loi Alimentation votée en octobre 2018.
Ainsi, cette loi, pour être « populaire » et recueillir votre consentement, devrait permettre que les agriculteurs soient un poil mieux rémunérés (à voir dans la pratique), car les grandes surfaces doivent réduire leurs marges sur les produits agricoles.
En échange, si les grandes surfaces consentent à cet effort, elles bénéficient d’une contrepartie fondamentale et énorme…
 Le seuil de revente à perte est fixé à 10 %.

Levavasseur, Mourlaud, Nicolle, Drouet : les Gilets jaunes valent mieux que leurs leaders

 
 


 
La semaine dernière, l’une des leaders les plus médiatiques des Gilets jaunes, Ingrid Levavasseur, lançait sa liste pour les européennes, avec des ex-socialistes ou ex-En marche !


À peine initiée, l’affaire a fait pschitt, Hayk Shahinyan expliquant, sur Facebook, être « en proie aux doutes ».

Jacline Mouraud, dont la vidéo virale avait été l’un des déclencheurs du mouvement, a, quant à elle, créé son parti politique : « Les Émergents ».
Sa conférence de presse ne manque pas d’intérêt : pour elle, « la phase 1 des revendications est terminée » et il s’agit de passer à « la phase 2, de la construction » .
L’ambition est immense : « réinventer la politique » mais, dès l’expression lâchée, on retombe dans le déjà-entendu-mille-fois chez nos hommes politiques depuis quarante ans : les rénovateurs d’ici ou la jeune garde de là.
Une mauvaise langue de bois reprise par des novices sympathiques et maladroits, c’est… drôle !
Un psychologue d’autrefois observerait tout de même qu’il y a une façon genrée d’aborder la politique chez les gilets jaunes : les femmes sont dans le possible, le constructif, le dialogue.
Ou la compromission.
Mais les hommes, eux, s’inscrivent dans des démarches et une imagerie politiques plus viriles et révolutionnaires.
Samedi soir, après la blessure de Jérôme Rodrigues, Éric Drouet appelait au « soulèvement » dans un communiqué.
Depuis, il est revenu sur ce texte et en a donné une explication moins insurrectionnelle sur le plateau des « Grandes Gueules », « soulèvement » voulant dire « appel à la mobilisation » pour les prochaines manifestations.
Histoire que Christophe Castaner ne saute pas sur l’occasion pour le remettre en garde à vue.

Réchauffement climatique : TF1 nous prend pour des poires !

 
 

 
Lundi 28 janvier dans le 20 Heures de TF1, pour accompagner le voyage officiel en Égypte de notre Président, un reportage sur les « conséquences du réchauffement climatique » a été présenté.


Après avoir déclaré que des contrats ont été signés pour réussir la transition écologique face au réchauffement climatique très rapide, un reportage nous conduit au nord du pays où le Nil se jette dans la mer : « Depuis plus de 5.000 ans, toutes les terres étaient fertiles dans le delta. Mais la mer monte et rend les exploitations stériles. L’eau de la mer s’infiltre toujours plus loin. Plus la mer monte, plus le sel s’infiltre loin dans les terres […] Les eaux du Nil sont de plus en plus salées et la population égyptienne va continuer à croître très rapidement […] Les experts estiment que des millions d’habitants devront se déplacer plus loin dans le sud, victimes du réchauffement climatique […] »
Ce reportage est une caricature :

Police: pressions, harcèlement, manipulation


Gilet jaune blessé à Bastille : un policier a bien tiré avec un «LBD»

 
 
 
Paris, le 26 janvier. Jérôme Rodrigues soutenu par des pompiers qui viennent de soigner sa blessure à l’œil. AFP/Zakaria ABDELKAFI
Jean-Michel Décugis, Eric Pelletier et Jérémie Pham-Lê| 30 janvier 2019
 
Un policier a finalement reconnu dans un rapport, mardi, qu’il s’était servi de son lanceur de balles de défense samedi à Bastille. Mais il conteste avoir touché Jérôme Rodrigues.
 
 
Un jet de grenade par un policier puis un tir de lanceur de balles de défense (LBD) par un autre. Selon nos informations, les investigations menées par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), « la police des polices », établissent formellement qu’un fonctionnaire a bien fait usage d’un LBD, samedi dernier, place de la Bastille (Paris XIe), au moment même où le Gilet jaune Jérôme Rodrigues était grièvement blessé à l’œil.
Cette conclusion est fondée sur deux nouveaux éléments.
D’abord, l’exploitation des vidéos, tournées par les manifestants, ainsi que celles de la préfecture de police de Paris.
Ensuite, le rapport du policier à l’origine du tir qui s’est déclaré.
Il s’agit d’un gardien de la paix rattaché à la compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) des Hauts-de-Seine.
Dans ce document, rendu mardi soir à sa hiérarchie puis transmis à l’IGPN, il reconnaît avoir tiré sur un manifestant, mais pas sur Rodrigues.
Très tôt, Jérôme Rodrigues, 39 ans, une figure du mouvement, avait indiqué avoir été visé par un jet de grenade de « désencerclement » puis, quasi simultanément, par un tir de « flashball ».
Il imputait à la seconde arme la responsabilité de sa blessure.
Version que le ministère de l’Intérieur semblait jusqu’à présent remettre en cause, ne confirmant que le lancer de grenade.
« C’est le seul fait constaté », déclarait Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur sur BFMTV mardi matin.

mercredi 30 janvier 2019

Jérôme Rodriguez reçoit le soutient d'un policier


Gilets jaunes, police et casseurs : Eric Drouet et Jérôme Rodrigues répondent à RT France (VIDEO)

 
 
Gilets jaunes, police et casseurs : Eric Drouet et Jérôme Rodrigues répondent à RT France (VIDEO)

© RT France
 Les Gilets jaunes Eric Drouet et Jérôme Rodrigues sont les invités du journal télévisé de RT France ce 30 janvier.
 
Figures emblématiques des Gilets jaunes, Eric Drouet et Jérôme Rodrigues ont livré leur analyse en direct sur RT France.

Ils reprochent aux autorités d'opposer manifestants et policiers, et de tirer parti des violences pour «tuer le mouvement».
Eric Drouet et Jérôme Rodrigues, figures emblématiques du mouvement des Gilets jaunes, étaient les invités du journal télévisé de RT France ce 30 janvier.
Grièvement blessé à l’œil lors de l'acte 11 du mouvement des Gilets jaunes, Jérôme Rodrigues a
rapporté qu'il ne savait toujours pas s'il pourrait, un jour, retrouver la vue de l’œil droit.

Je sais qu'il y a des hommes derrière cette carapace

«Ils ont des ordres [mais] je sais qu'il y a des hommes derrière cette carapace», a-t-il expliqué, saluant toutefois les nombreux policiers lui envoyant des messages de soutien.
Rappelant la vague de suicides qui frappe les forces de l'ordre, le Gilet jaune a pointé du doigt la responsabilité des décideurs : «On voit réellement le respect que porte le gouvernement envers sa propre police [...]
Pourquoi nous opposer, pourquoi faire de nous de la chair à pâté, pour ce gouvernement qui n'est plus responsable de quoi que ce soit ?»
 
 
Violences dans les manifestations : «un souhait du gouvernement» ?

CRS: Violence inexcusable

Loi “anti-casseurs” : vers une sélection des manifestants ? – Journal du mercredi 30

 
 
 



 
Loi “anti-casseurs” : vers une sélection des manifestants ?
 
Mardi, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a pris la parole devant les députés pour défendre sa loi dite “anti-casseurs”.
Un projet dont les contours s’apparentent à une véritable sélection des manifestants.
 
80 km/h, un bilan partiellement positif ?
 
Six mois après l’entrée en vigueur de la limitation à 80 km/h sur le réseau secondaire, le premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé une baisse de la mortalité routière pour 2018.
Un bilan en apparence positif pour une mesure contestée.
 
Venezuela : Maduro tend la main à l’opposition
 
Après la tentative de coup d’Etat de Juan Guaido, le président vénézuélien au pouvoir Nicolas Maduro s’est dit ouvert à de nouvelles élections législatives… pas sûre que ce gage de bonne volonté suffise aux puissances étrangères qui veulent sa tête… la construction d’un mythe autour de son opposant est d’ailleurs déjà en marche.
 
L’actualité en bref

Vidéo uppercut : “La Fin de leur monde”

 
 
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Author:     Pierrick Tillet
 
"2019. Aidés par un système économique devenu civilisation folle et par tout ce que la planète compte d’arrivistes et d’aspirants oligarques, 26 humains détiennent plus de richesses que la moitié de l’humanité. Nous attendons la fin de leur monde."
 
Quand il aura vu cette vidéo coup de poing, tout Gilet jaune, tout citoyen sain d’esprit, saura ce qui lui reste à faire :

Aux cotés des Gilets jaunes,
travaillons tous ensemble à
 
LA FIN DE LEUR MONDE

 

(Nous attendons) La Fin De Leur Monde from La Fin de leur Monde on Vimeo.

Les consignes du parquet de Paris pour combattre les gilets jaunes

 
 
 
  par 30 janvier 2019
 
 
Le Canard enchaîné signale d’incroyables consignes du parquet de Paris à l’encontre des gilets jaunes.
 
On apprend ainsi qu’un manifestant gilet jaune interpellé, même par erreur, est obligatoirement fiché TAJ (traitement des antécédents judiciaires).
Et que les magistrats ne doivent lever les gardes à vue que le samedi soir ou dimanche afin que les interpellés ne puissent se rendre aux manifestations du samedi.
 
 

 

castaner devra rendre des comptes

 
 



Castaner très mal à l’aise sur la question des djihadistes qui vont revenir en France

 
 

 
Éborgner les gilets jaunes est bien joli, mais pendant ce temps-là, il faut songer à l’accueil des djihadistes qui vont revenir de Syrie.
 

Interrogé sur le sujet par Jean-Jacques Bourdin, Philippe Castaner n’est pas au mieux de sa forme. Ses petits souliers lui font mal, sa veste est trop juste, la cravate trop serrée. « Et donc, vous disiez ? De quoi t’est-ce que parler allons-nous ? »
Bourdin : « Des djihadistes vont être rapatriés de Syrie en France durant les prochaines semaines ! Je vous pose la question. »
Castaner : « D’abord, ce sont des Français avant d’être des djihadistes. »
Quinze secondes de gagnées. C’est toujours ça de pris. Ça y est, je peux partir ?
Voyant que l’interview va se poursuivre inexorablement, le ministre accepte son sort avec fatalisme. Les chaussures vont peut-être s’élargir. Le cuir est souple.
Castaner : « Certains sont déjà revenus, nous les connaissons, nous les mettons en prison… Vous savez que les Américains se désengagent de Syrie ».
 C’est la faute à Trump. J’y suis pour rien, monsieur le commissaire…
Castaner : « Ils vont être libérés, ils vont vouloir revenir en France. »
Bourdin : « Ils vont pouvoir revenir en France ? Vouloir est une chose, pouvoir en est une autre. Est-ce qu’ils vont pouvoir revenir en France ? »

Rends les yeux d’abord !

 
 
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Anne-Sophie Chazaud


Époque merveilleuse où les couteaux agressent et égorgent tout seuls, les voitures sont folles et les lanceurs de balles de défense s’envoient directement dans les yeux des opposants politiques par l’opération du Saint-Esprit !


 On savait la technique toute puissante. On la découvre en plus méchante.
Dans le débat qui entoure la question des multiples violences policières totalement disproportionnées et le plus souvent injustifiées déployées contre les gilets jaunes, je suis frappée par la manière dont on aborde les choses uniquement sous leur aspect technique.
Le débat serait donc : pour ou contre les LBD.
De la même façon qu’on a tenté de réduire la question politique à une question sécuritaire, voilà qu’on réduit à présent la question sécuritaire à une simple question d’outillage technique.
Or, le problème n’est pas me semble-t-il que les fonctionnaires chargés du maintien de l’ordre soient équipés de LBD, même si l’on aimerait alors qu’ils en fassent un usage tout aussi généreux pour rétablir l’ordre dans les quartiers perdus de la République.

mardi 29 janvier 2019

Grenades de désencerclement contre Gilets jaunes, une vidéo accable la police (VIDEO CHOC)



Grenades de désencerclement contre Gilets jaunes, une vidéo accable la police (VIDEO CHOC)
 
© GUILLAUME SOUVANT Source: AFP29 janv. 2019   
Heurts entre forces de l'ordre et GIlets jaunes à Tours le 1er décembre 2018 (image d'illustration).
 
 
Depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes, quatre personnes ont perdu une main. Libération a dévoilé une vidéo tournée le 1er décembre, dans laquelle on voit un homme ramasser une grenade GLI-F4 lancée sur une foule visiblement paisible.
 
                                   
Depuis que les médias se sont saisi des cas de blessures graves et des mutilations infligées aux manifestants dans le cadre de la mobilisation des Gilets jaunes, les vidéos témoignant d'usage par les forces de l'ordre d'armes dites intermédiaires, parmi lesquelles les grenades de désencerclement, se sont multipliés sur les réseaux.
Libération a ainsi passé au crible une vidéo de téléphone portable, tournée à Tours lors du très violent acte 3 le 1er décembre.
Place Jean-Jaurès, un groupe de Gilets jaunes tient le terrain.
Rien n'indique alors des intentions belliqueuses parmi les manifestants.
Et pourtant, une grenade de type GLI-F4 atterrit au milieu de la foule.
L'un d'entre eux, un certain Ayhan P. selon Libération,  inconscient d'avoir affaire à une grenade explosive, la ramasse.
Il aura la main arrachée.

https://dai.ly/x71fazp

Alain Gibelin

 
 
 
 
Merci à fabie

"Je revois le flic qui me pointe" : Jim, éborgné par un tir de LBD

 
 
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Par
Emmanuelle Anizon 
Publié le 29 janvier 2019
 

En plus des séquelles de santé, Jim accumule les difficultés financières depuis sa blessure. (Emmanuelle Anizon )

Le Conseil d'Etat doit examiner mercredi des recours déposés en urgence par la CGT et la Ligue des droits de l'Homme demandant la suspension de l'usage du lanceur de balles de défense (LBD) dans les manifestations. Nous avions rencontré "Jim", éborgné par un tir de LBD en décembre.
Dans la chambre d’hôtel où on le rencontre, Jean-Marc Michaud dit "Jim", a du mal à parler sans trembler, sans pleurer, de ce samedi 8 décembre à Bordeaux.
Lui, l’horticulteur de l’île d’Oléron, "gilet jaune" de la première heure, vient manifester ce jour-là avec sa compagne Célia.

  



"L’ambiance était bon enfant pendant la journée. Vers 16 heures, ça a commencé à dégénérer.
On s’est fait nasser à Pey Berland [dans le centre-ville, NDLR]. Impossible de sortir".
Jim est une "grande gueule", "un ancien para" qui reconnaît ne pas hésiter à monter en première ligne face aux CRS.
 "Mais là, c’était la guerre ! On s’est fait gazer et tirer dessus, les grenades pleuvaient. Avec Célia, on n’avait qu’un masque de chirurgien et des lunettes pour se protéger."
Le couple essaie de s’enfuir par les petites ruelles, se cache derrière un abribus.
 "Il y a eu un moment de flottement", dit-il, et "ils" ont surgi.
Une trentaine.

La répression des gilets jaunes face au laxisme des banlieues – Journal du mardi 29 janvier 2019

 
 



 
La répression des gilets jaunes face au laxisme des banlieues
 
Alors que le nombre de blessés parmi les gilets jaunes ne cesse de croître, la répression policière est au coeur des interrogations.
Un traitement bien différent de celui des émeutes des banlieues de 2005.
 
Gilets Jaunes : la liste prend déjà l’eau
 
5 jours après l’annonce d’une liste de Gilets Jaunes pour les élections européennes, on compte déjà deux défections dans les rangs.
Entre la pression des Gilets Jaunes et la pression médiatique, la liste pourrait avoir du mal à aller jusqu’au mois de mai.
 
Pologne : vers un scandale sanitaire européen ?

La Pologne, cinquième exportateur européen de viande bovine mis en cause dans un scandale sanitaire.
Une vidéo prise en caméra cachée montre des vaches agonisantes, malades, abattues puis découpées pour leur viande.
Un nouvel épisode qui montre les limites du marché commun européen.
 
L’ actualité en bref

La bac, flics ou racailles?


Qui est le manifestant qui a accusé Jérôme Rodrigues de brandir «son œil comme un trophée» ?

 
 
Qui est le manifestant qui a accusé Jérôme Rodrigues de brandir «son œil comme un trophée» ?

© Capture d'écran vidéo Brut
Francis Pourbagher, ex-directeur de cabinet du maire d'Asnières, fustige les Gilets jaunes lors de la manifestation des Foulards rouges, le 28 janvier 2019 à Paris.
Lors de la manifestation des Foulards rouges, un homme a accusé le Gilet jaune Jérôme Rodrigues, gravement blessé à l’œil, d’instrumentaliser son drame.

Il s'agit de Francis Pourbagher, un ancien militant politique condamné par la justice.
                                   
Au lendemain de l’acte 11 des Gilets jaunes, le 27 janvier, les Foulards rouges ont battu le pavé à Paris pour «défendre la démocratie et les institutions».
Si nombre des participants ont dit partager quelques revendications des Gilets jaunes, l’un d’entre eux a sévèrement critiqué les membres du mouvement citoyen et plus particulièrement Jérôme Rodrigues, l'une de ses figures médiatiques.
Filmé par la caméra du journaliste de Brut Remy Buisine, on peut le voir s’égosiller au niveau de la place de place de la Bastille, point de chute du cortège : «Ces gens aujourd’hui veulent piéger la France.
Ils veulent des morts.
Ils veulent que la police tire à balles réelles sur des manifestants pour ensuite mettre le feu au poudre. Ils veulent entraîner la France dans l’insurrection, dans la sédition.
Moi, le militant de centre-droit, je ferai tout ce qu’il faut [pour les en] empêcher […].
C’est gens-là aujourd’hui [bénéficient] de l’impunité. Ils disent tout ce qu’ils veulent. Ils veulent marcher sur l’Elysée […] sans que l’on puisse dire quoique ce soit.»
Interpellé par cette intervention empreinte de colère, le journaliste lui demande alors s’il est «opposé aux Gilets jaunes».
Le manifestant répond, toujours en criant, qu’il n’est pas contre les manifestants du mouvement citoyen mais les accuse d'hypothéquer l’avenir de la France.
Une réponse qui déclenche immédiatement les applaudissement de certains manifestants qui l’écoutaient d'une oreille attentive.

Guerre contre le cash. Le billet de 500 euros, c’est fini !

 
Les plus grands défenseurs du cash sont les Allemands, et c’est donc sur ce sujet-là des alliés de poids pour sauver le cash et la disponibilité des espèces, car si on laissait faire le gouvernement français, en moins d’une semaine, les technocrates parisiens, dont la seule obsession est de pouvoir contrôler et taxer chaque transaction comme bon leur semble, interdiraient purement et simplement les espèces au profit des transactions numériques.

 
Le problème des opérations traçables, ce n’est pas uniquement d’avoir ou pas quelque chose à « cacher ».
Lorsque tout est numérique, tout est taxable à volonté et sans limites.
Il faut comprendre que le cash est un contre-pouvoir efficace aux tentations excessives de mamamouchis qui prélèvent déjà 57 %… du PIB sous forme de taxes et impôts.
 
Charles SANNAT
 
L’Europe dit adieu au billet de 500 euros. Quid des billets en circulation ?

Le billet de 500 euros est voué à disparaître progressivement à partir de ce dimanche.
Les coupures renvoyées aux banques centrales seront remplacées par des plus petites, mais les autres continueront d’avoir cours légal et ne perdront jamais leur valeur.
La Banque centrale européenne a décidé de stopper l’émission de billets de 500 euros par 17 des 19 banques centrales nationales.
Seules celles d’Allemagne et d’Autriche continueront jusqu’au 26 avril afin de « garantir une meilleure transition », selon la BCE.

Quelle indemnisation pour les gilets jaunes blessés ?

 
 


La récente blessure d’un des leaders du mouvement des gilets jaunes vient nous rappeler qu’en cas d’émeutes ou de mouvements dits « populaires », la plupart des assurances complémentaires excluent la prise en charge des frais de soins, sans parler, bien sûr, des éventuelles pensions d’invalidité.


Les mutuelles ou assurances complémentaires s’appuient sans doute sur la théorie de l’acceptation des risques, qui fut dans le passé souvent la règle appliquée pour ne pas avoir à rembourser des dommages occasionnés lors d’une activité sportive.

Certes, aller participer à une manifestation peut impliquer une prise de risque, très difficile, cependant, à évaluer.
On peut aller manifester avec des intentions pacifiques et se retrouver dans un mouvement qui dégénère et entraîne des blessures, ne serait-ce que par les bousculades qui s’ensuivent.
On peut aussi être victime d’éléments incontrôlés qui veulent « casser » du manifestant comme pour donner l’exemple, afin de décourager les autres. Comment savoir ?
Un œil perdu, une mâchoire fracturée, une main arrachée, des plaies ou des contusions diverses et variées sont des traumatismes suffisamment graves pour qu’on puisse se poser la question du bien-fondé de ces refus d’indemnisation, à moins qu’il ne faille attendre le décès de manifestants pour que l’opinion publique et les médias s’intéressent au sujet.

lundi 28 janvier 2019

La BAC équipée comme les racailles, normal?


 
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Ce qui expliquerait le comportement laxiste des forces de l'ordre face aux "casseurs" 
 
 
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La massette de maçon et la matraque télescopique, nouveaux "outils" de maintien de l'ordre?
 
#on-nousprendpourdescons

"Gilets jaunes" aux européennes : le directeur de campagne d'Ingrid Levavasseur jette l'éponge

 
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Hayk Shahinyan a décidé de "prendre du recul", seulement cinq jours après le lancement de la liste "gilets jaunes" aux élections européennes.
 
Par L'Obs

Première défection pour la liste "gilets jaunes" menée par Ingrid Levavasseur aux européennes.
Son directeur de campagne, Hayk Shahinyan, a annoncé ce lundi 28 janvier qu'il se retirait du projet, cinq jours seulement après son lancement, pour "prendre du recul".
"J'ai pris la décision de me retirer de toutes mes activités, revenir à Lyon, et prendre une semaine pour analyser, réfléchir, préparer des propositions, et prendre du recul", écrit sur sa plage Facebook cette figure d'un mouvement qui a plongé la France dans une crise sociale et politique depuis plus de deux mois.


Gilets Jaunes et foulards rouges : victoire par KO

 
 


28/01/2019

Gilets Jaunes et foulards rouges : victoire par KO
 

Deux manifestations, deux ambiances…
Samedi, les Gilets Jaunes ont maintenu la pression contre le gouvernement avec des mobilisations un peu partout en France.
De leur côté, les foulards rouges qui plaident pour la fin de la mobilisation sociale, ont peiné à mobiliser et subi les quolibets de leurs opposants.
 
Quand les Gilets Jaunes se lancent en politique
 
Deux mois après le début du mouvement, des gilets jaunes ont décidé de se lancer dans la politique politicienne.
Parti, liste aux élections européennes, ces nouvelles formes de mobilisation pourrait bien mettre en péril le mouvement social.
 
Européennes : Un trio pour les Républicains

Pas un mais trois.
Laurent Wauquiez a finalement choisi trois noms pour mener la liste aux élections européennes avec en tête, François-Xavier Bellamy.
Une façon de diluer les lignes politiques pour éviter le soulèvement en interne tout en donnant l’avantage à la droite du mouvement.
 
L’actualité en bref

La démocratie en France, une réalité qui crève l’œil ! Conscience et morale



Les yeux continuent de tomber dans les rangs des Gilets jaunes qui manifestent… et même de ceux qui semblent ne pas manifester, comme le cas suspect de ces trois militaires en permission qui sortaient d’un resto à Montpellier et qui se seraient fait « flashballer ».

À Paris, c’est l’un des leaders proches de Drouet qui s’est fait éborgner.
Évidemment, la répression terrible qui s’exerce est d’une violence qui interroge plus que grandement notre démocratie, notre morale et notre conscience collective.
Justement, à propos de conscience et d’œil crevé, c’est le moment de ressortir ce poème de Victor Hugo.
Tous ces yeux crevés, tous ces individus, ces hommes et ces femmes, éborgnés, abîmés, volontairement et bien souvent inutilement, risquent de venir hanter certains… et ce ne sera que justice.
Que chacun donc interroge sa conscience, car l’heure des comptes sonne toujours à un moment.
Ce n’est qu’une question de temps.
On n’échappe pas à sa conscience pas plus qu’à une foule lorsqu’elle atteint un paroxysme de colère lié à une violence trop forte et trop injuste.
Il serait souhaitable que le pouvoir, aussi bien que les forces de l’ordre, écoute leur conscience avant qu’il ne soit trop tard.
 
Charles SANNAT
La conscience
 
Victor Hugo
Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un œil, tout grand ouvert dans les ténèbres,

La dronisation lancinante de la police française

 
 

 
Depuis le début de la crise des gilets jaunes, les forces de l’ordre sont débordées, voire à cran, car surexploitées (comme le démontre, entre autres, un article de lexpress.fr du 18 janvier).

Le maintien de l’ordre est un art et non une science.
En tant que propriétaire du monopole de la contrainte légitime, la police ne fait qu’un avec l’État sur la voie publique.
Platon avait défini le roi (ou le politique) comme étant le seul à même de relier les différents éléments de la Cité sur la base de l’art du tissage.
Dès lors, le rétablissement de l’ordre public passe par le discernement dans le jugement avant d’agir.
Mais dans une technocratie, socle de toutes les démocraties modernes, la liberté de conscience ne s’exerce pas, elle se délègue.
Le policier, ou bien le gendarme, ne fait rien sans être mandaté par un supérieur de sa préfecture qui, lui, ne décide rien sans injonction ministérielle.
Et au sommet de la pyramide des responsabilités, c’est le chef de l’État qui donne le mot d’ordre général.
En dehors du fait que l’usage massif du gaz lacrymogène et des nouveaux Flash-Ball® a entraîné des blessures considérables parmi les manifestants depuis les neuf dernières semaines (1.700, d’après Manon Aublanc dans le 20 Minutes du 16 janvier), il demeure fondamental de ne point incriminer des exécutants, pieds et mains liés par un pouvoir cynique et inique.

Voila le type de "gentil" foulard rouge qui défilait cet après midi pour défendre la politique de macron

 
 
 
Pas de flics, pas de lanceurs de grenades, pas de flashball, pas de garde-à-vue 
 
Il braille comme son idole pendant la campagne présidentielle

3.500 Foulards rouges à 15h30 selon nos estimations actualisées : France Police – Policiers en colère dénonce l’ignoble instrumentalisation faite par ces activistes politiques des blessés dans nos rangs



foulards rouges 27 janvier 2018 participation violences policières union européenne


Où étaient les Foulards rouges lorsque nos collègues ont été attaqués et brûlés aux cocktails Molotov à Viry-Châtillon ?

Où sont-ils pour dénoncer le suicide d’un policier tous les deux jours depuis le début de l’année ?
Cette manifestation est clairement orientée pour promouvoir l’Union européenne et la social-démocratie.
La plupart des Foulards rouges sont politiquement et idéologiquement « anti-flics » mais utilisent opportunément les blessés chez nous pour salir les Gilets jaunes en tentant de tous les assimiler à des casseurs.
Nos collègues de la police nationale n’ont pas besoin du prétendu soutien des Foulards rouges qui militent en faveur d’une politique mortifère pour nos collègues et la Nation.
Si le gouvernement avait apporté une réponse politique aux revendications des Gilets jaunes, toute cette chienlit aurait déjà pris fin depuis bien longtemps.

dimanche 27 janvier 2019

Rubrique : mauvaises pensées.

 
 
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Le grand bide des foulards rouges !






Marx a encore frappé : le 30 Mai 1968 un million de Français défilaient contre la chienlit qui depuis un mois sévissait en France à l’instigation de l’extrême-gauche et de la gauche.
 

Quelques semaines plus tard, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, les élections législatives conduisaient à l’Assemblée nationale une large majorité gaulliste bien à droite.
Le rapport de forces de la rue et de la majorité silencieuse était clairement établi avec les factieux qui avaient menacé nos institutions et affaibli le pays sur la scène internationale.
Le peuple réel avait parlé.
Le Général de Gaulle perdrait certes son référendum un an plus tard, mais la droite se maintiendrait au pouvoir jusqu’en 1981.
Il est probable d’ailleurs que ni le référendum, ni les élections présidentielles n’auraient été perdues si la politique menée avait été plus clairement conservatrice.
Certains ont donc voulu répéter l’histoire et mobiliser contre la chienlit des gilets jaunes la majorité silencieuse des partisans de l’ordre macronien.
La tragédie de 1968 est devenue la comédie de 2019 : en comptant large, quelques milliers de « foulards rouges » se sont rassemblés place de la Nation témoignant ainsi de l’absence de socle sociologique du macronisme.
Devant l’échec de ce mouvement lancé par un militant « en marche » toulousain, les caciques du régime et du parti s’étaient faits discrets tandis que la « marche » se voulait de plus en plus une protestation contre la violence et le désordre plutôt qu’un soutien au président.
Elle s’intitulait pompeusement « marche républicaine des libertés » et prétendait donc élargir par son nombre celui des supporters du président.
Elle n’a réussi qu’à montrer le petit nombre et la faible motivation de ceux qui le soutiennent.

Gilets jaunes acte 12 : grève générale illimitée à partir du 5 février

 




Posted on: 27 janvier 2019
 Author:
Pierrick Tillet


Au lendemain du dramatique acte 11 des Gilets jaunes le 26 janvier, qui a vu l’un de ses principaux animateurs, Jérôme Rodrigues, gravement blessé à l’œil par les forces de l’ordre, les appels au renforcement décisif de l’action sont unanimes : une grève générale illimitée à partir du 5 février en guise d’acte 12.


Le yetiblog se joint résolument à cet appel.
Les ponts sont rompus entre le vieil ordre finissant, représenté par son dernier lamentable avatar, Emmanuel Macron, et le nouveau monde en train de naître, de plus en plus perceptible, de plus en plus clairement défini par un peuple révolté.
Plus de compromis(sions) possibles, plus de discussions entre ces deux mondes, surtout pas de “grand débat” fantoche.
Le monde d’après doit se débarrasser pour exister.
Voici en vidéo l’appel à la grève générale lancé par François Boulo, avocat et Gilet jaune, auquel nous nous associons totalement :
 

La police politique de castaner à l'oeuvre

 
 
 
 
Quand un ancien délinquant* occupe le poste de ministre de l'intérieur, il ne faut pas s'étonner que ses sbires se comportent comme des racailles

* source

Foulards rouges ???? ou chemises brunes? (MAJ)


 
 
L’organisateur des Foulards Rouges interviewé sur RT était un troll du forum 18-25 de jeuxvideos.com (MàJ) 
 
 
 

Bon, le "David" ultra-européiste chez les #FoulardsRouges n'était ni un organisateur, ni un acteur payé par #Poutine..
Mais un troll talentueux* du 18-25 de JVC. Bravo l'artiste. Sans avoir été dérangé par le (vrai) macroniste je l'aurai peut être découvert..! pic.twitter.com/WPIKnWsGSh — Jonathan Moadab (@Moadab_RTfr) 27 janvier 2019 C'est "David" qui tient la pancarte "YAURARIEN", […]
 
Extrait de: Source et auteur  


*Moi je dirais plutôt un abruti (ndlr) 

Témoignage de la soeur de Jérôme Rodriguez

 
 

Jérôme Rodriguez a été ciblé délibérément, sur l'ordre de qui?



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Le propre des tremblements d’Histoire, et le moment gilets jaunes en est un, est de révéler les caractères.
Et l’on voit sortir du rang et apparaître en pleine lumière, des gens que rien ne prédisposait à le faire. Et prendre leur destin à bras-le-corps.
De Gaulle disait qu’un destin c’était la rencontre des circonstances d’un grand caractère.
Il en savait quelque chose.
Manifestement Jérôme Rodrigues est l’un de ceux-là.
Gilet jaune pacifique et engagé, on connaissait sa silhouette et sa barbe imposante.
Il vient d’être l’objet de ce que l’on ne peut appeler autrement qu’un attentat.
Toutes les vidéos et tous les témoignages démontrent que les violences dont il a été victime étaient parfaitement injustifiées, voire constituaient une tentative de meurtre.
 
Castaner continue à se rouler dans le vomi de ses mensonges en prétendant qu’il attaquait les policiers (!).
 
Le parquet de Paris, qui démontre depuis plusieurs semaines qu’il ne connaît pas le sens du mot déshonneur, reste obstinément muet.
Tout occupé qu’il est à protéger les délinquants qui entourent le chef de l’État, et à exécuter les ordres de Belloubet en mettant en œuvre une répression de masse contre les gilets jaunes.
 
LE POLICIER AUTEUR DE LA TENTATIVE DU CRIME D’HIER EST PARFAITEMENT IDENTIFIABLE. IL DEVRAIT DÉJÀ ÊTRE EN GARDE À VUE.
 
Et dire qui lui a donné cet ordre de cibler Jérôme Rodrigues.
Terriblement blessé et mutilé, Jérôme Rodrigues ne renonce pas.
Il se redresse et nous le dit, exemple de courage et de détermination.
Je ne sais pas s’il connaît cette citation de Péguy, mais en tout cas, lui il la porte : « Celui qui est désigné doit marcher. Celui qui est appelé doit répondre. C'est la loi, c'est la règle, c'est le niveau des vies héroïques. »
 
C’est pour cela qu’il est notre camarade et notre frère.

 Et c'est pour cela qu'on vous embrasse Monsieur Rodrigues.
 

Les dix jours où Emmanuel Macron a tremblé

 
 
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le 26 janvier 2019

Entre le 1er et le 10 décembre, le pouvoir a vacillé. (Reuters)

Le JDD publie ce dimanche une grande enquête dans les coulisses de l'Elysée qui raconte les dix jours où, du 1er au 10 décembre, le chef de l'Etat et l'exécutif ont vacillé.
On y apprend notamment que, le vendredi 7 décembre, les collaborateurs qui seront de permanence le lendemain ont visité un secteur du palais de l’Élysée qui leur est d’ordinaire interdit.
Brigitte Macron s’est jointe à eux.
À la veille de l’acte 4 du mouvement des Gilets jaunes, le petit cortège, guidé par des hommes du service de sécurité, accède au fameux PC Jupiter, le bunker ultrasecret réservé au Président et à son état-major en cas d’attaque thermonucléaire.
 "On nous a expliqué qu’en cas d’alerte c’est là qu’il faudrait peut-être se réfugier", indique un témoin.
 
Autre confidence d'un conseiller ministériel : "On m’a demandé d’enlever de mon bureau tous les documents confidentiels et d’emporter mon ordinateur, au cas où, raconte un conseiller. Ça en dit long sur le climat du moment."