Incontestablement, c’est l’escalade.

Après les agressions au couteau de vendredi, à Gradignan, et les attaques à la machette ou autres armes blanches quasi quotidiennes, l’insécurité à Bordeaux a franchi, mardi soir, un nouveau cap.

 D’après Sud-Ouest, « des violences, dont la cause reste encore floue à ce stade, ont éclaté, en début d’après-midi, cours de la Marne, à côté de la gare Saint-Jean. Selon des habitants et commerçants, des coups de feu ont été tirés. Un garçon de 17 ans a été grièvement blessé par arme blanche à une main. »
Les témoignages sont encore plus glaçants : « On a vu un gamin courir avec une main tranchée. »
Bordeaux Orange mécanique.
Mais bien d’autres villes pourraient lui disputer ce triste honneur de capitale : à Rennes, les attaques se sont multipliées, ces derniers jours ; à Montpellier, ce sont deux légionnaires en civil qui s’interposaient qui ont été pris pour cible et blessés.
Et chacun verra, s’il ouvre les yeux, cette terrible réalité dans sa ville ou dans son journal.
Les hommes politiques les plus lucides, mais aussi les plus opportunistes, sentent bien que quelque chose se passe.
D’où le siphonnage du mot « ensauvagement » par Gérald Darmanin.