Capture d'écran
À
ces crimes toujours odieux, on a droit toujours aux mêmes phrases des
familles endeuillées (« La haine entraîne la haine ») et les mêmes
phrases officielles (« Ce crime ne restera pas impuni ! »)…
Et quand nous crions légitimement notre indignation, notre révolte, nous faisons de la récupération malsaine !
Seul les officiels parlent ! Et si on en parle plus tard, ce n’est plus le sujet !
Et me surprennent cette banalisation du crime, cette accoutumance à la mort violente sans réactions, analogue au phénomène de Stockholm.
Donc, sempiternelles marches blanches, la couleur des moutons… d’ailleurs, pourquoi marche blanche ?
Là encore, dans nos pays, le noir est la couleur du deuil, non ?
Alors pourquoi pas vert ou arc-en-ciel, pour être plus dans l’air du temps ?
Et que dire de ces marches en bermudas, jeans à trou-trou, cheveux violets et orange, bobs, tongs, nounours et bougies à la main ?
Prêts pour partir à la plage ! Manquent plus que le seau, la pelle et les ballons !
Je me demande pourquoi les corbillards restent sombres… un peu de gaîté, voyons !
Mais jusqu’à quand tous ces gens seront-ils dépourvus de haine vis-à-vis de ceux qui ont ôté la vie de leur fille, fils, père, mère, proche ?
Que meurent policiers, gendarmes ou chauffeurs de bus parce qu’ils font respecter la loi, c’est normal, c’est comme pour les militaires au Mali ou en Afghanistan, c’est leur métier de mourir !
Alors, la haine devrait surgir dans plus atroce ?
Le couple de policiers tués devant leur petit enfant, le prêtre égorgé en plein office, le patron décapité dont la tête est accrochée à la clôture, les dizaines de familles écrasées par un islamiste, les enfants juifs tués dans leur école, des jeunes gens tués pour défendre des innocents importunés ?
Non, là aussi, « la haine entraîne la haine » fera prendre conscience à la racaille ou aux islamistes qu’il ne faut pas recommencer !
La phrase « Il était là au mauvais endroit au mauvais moment » reviendra en ritournelle…
Le problème est qu’il y a de plus en plus de mauvais endroits et de mauvais moments et que ces « Bisounours » ne veulent pas le constater !
Il est vrai que le modèle donné par nos responsables politiques, relayé par nos médias depuis des décennies, est déplorable, entre démagogie et idéalisme !
Ils se précipitent au chevet de la prétendue victime de la bavure policière, ils s’agenouillent ou laissent une famille de délinquants faire sa propagande dans les collèges et lycées, ils vont citer Hugo et « ses écoles » à des sauvageons qui les brûlent !
Pas la peine de faire le récapitulatif vertigineux des exemples ; d’abord, ce serait trop long et déprimant, et aussi parce que cela donnerait trop d’excuses à ces naïfs.
Par contre, ceux qui sont bannis et qui se retrouvent victimes une deuxième fois, ce sont un général, père d’une jeune femme violée et assassinée, dont la photo a été balafrée d’une croix gammée sur le mur du Syndicat de la magistrature, un père réagissant par ses écrits dénonciateurs à la mort de sa fille au Bataclan ou la journaliste, heureusement absente du mitraillage des Kouachi, qui, en prônant la légitime défense, se fait injurier et menacer de mort ; et parce qu’ils n’imaginent pas que la vie du criminel avec ses remords sera bien plus atroce que la leur sans leurs proches, ce sont des fachos à bannir !
Question en supposition à ces nouveaux « Peace and Love » : vous êtes menacés par ces criminels, ils vous tuent donc parce que vous vous interdisez de riposter ; et, dans un dernier souffle, susurrez-vous « La haine entraîne la haine ! » ?
Point de réponse, ces soumis qui voient disparaître dans la mort un des leurs sont en train de regarder Plus belle la vie !…
Ce qui se passe en France, je l’ai vécu en Algérie ...
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