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lundi 28 février 2022

Quand le gouvernement français dénonçait l’extrême droite au pouvoir en Ukraine


 
 

parLaurianeB
28 février 2022

Existe-t-il des groupuscules néonazis en Ukraine ? 
 
Lors de son allocution le 24 février dernier, Vladimir Poutine a qualifié Volodymyr Zelensky et ses ministres de « clique de toxicomanes et de néonazis », ce qui a valu une levée de bouclier immédiate de la part du système médiatique en rappelant notamment les origines juives du président Ukrainien. Et si en réalité la Russie reprochait plutôt à l’Ukraine d’avoir intégré au sein de ses forces armées des unités proches de l’extrême droite ? Dans une note en date du 3 janvier 2016, l’OFPRA était loin de négliger l’action de l’extrême droite dans le pays.


L’OFPRA – Office français de protection des réfugiés et apatrides – est un établissement public administratif sous tutelle du ministère de l’Intérieur, qu’on ne peut donc soupçonner de complotisme de bas étage (contrairement à nous).


La présence de l’Extrême droite au Parlement qui a le désir d’intégrer l’OTAN, l’UE et de se doter de l’arme nucléaire

Le document en question décrit l’ascension politique du parti Svoboda. 

Initialement intitulé Parti national socialiste d’Ukraine (SNPU) et maintenant Svoboda (liberté), cette mouvance qualifiée d’extrême droite s’est formée en 1991 sur un sentiment anti-russe et dont l’ennemi déclaré est l’idéologie communiste.

Donbass : voyage au pays des séparatistes


Publié le


Adossée à la frontière Russe, la région du Donbass n’a jamais reconnu la révolution ukrainienne, ni ses nouveaux dirigeants pro-européens. 

Elle a organisé ses propres élections et proclamé son indépendance.

Depuis cette sécession, une guerre l’oppose à l’armée de Kiev, qui essaie coûte que coûte de reconquérir son territoire perdu. En moins d’un an, le conflit armé a déjà fait près de 5000 morts. En l’absence de chef reconnu de tous, le Donbass est livré aux mains de politiciens fantoches et de chefs de guerre. Ils étaient sportif, chanteur, ou homme d’affaire… Aujourd’hui, ils sont député, chef de la police et commandant de bataillon. Portraits croisés des nouveaux maîtres du Donbass.

 Arte 2015

Face à Poutine, l’Ukraine otage de l’OTAN – JT du lundi 28 février 2022


L’actualité ce soir, c’est bien sûr la suite du conflit entre l’Ukraine et la Russie. 

Alors que les tensions ne cessent de grimper, une surenchère dangereuse est en cours entre les différents acteurs de la crise.

Également dans cette édition, les vexations de l’Union européenne et sa Cour de justice contre la Hongrie et la Pologne.

Et puis une immersion au cœur de la manifestation organisée par Florian Philippot, contre les mesures vexatoires du gouvernement français.

Xavier Moreau: Bulletin N°68. Blitzkrieg russe en Ukraine. 28.02.2022.


 Stratpol

 La démilitarisation de l'Ukraine semble quasi totale. 

Le front étant prévu à l'est, la Russie a donc commencé son attaque par le nord et le sud. Les néonazis dans le Donbass (à l'est) et à Marioupol résistent. Pillages, prises d'otages ne prendront fin qu'avec leur reddition. La décision de l'Allemagne et la France de distribuer des armes, sans savoir exactement à qui, fait actuellement craindre le pire. L'unique solution est la négociation, ce qui semble dépasser les capacités diplomatiques des Occidentaux brandissant de façon irresponsable la menace nucléaire face à la Russie. L'escalade ne peut prendre fin qu'avec la diplomatie, si le président Zelensky, qui a fuit Kiev, n'en est pas empêché par son entourage.

00:45 Succès de la triple offensive russe
10:38 Négociations russo-ukrainiennes
12:45 Menace nucléaire
16:03 Solution diplomatique
17:19 Les sanctions

lemediaen442 

La Russie ne fait pas la guerre à l'Ukraine, mais à l'Atlantisme



lundi 28 février 2022

russiepolitics 

L'évolution du conflit en Ukraine est très significative - deux mondes s'opposent : le monde des pays souverains, porté par la Russie et celui de la globalisation, écrasé par l'Atlantisme. 

Si les armes grondent sur le territoire ukrainien, le conflit est bien mondial, car l'existence et la disparition de l'un de ces deux mondes est en jeu.

En lançant l'opération militaire en Ukraine, la Russie ne s'attaque pas à l'Ukraine, ni aux Ukrainiens. Les cibles sont militaires, elle ne bombarde pas les villes ni les civils, les militaires ukrainiens se rendent d'ailleurs nombreux et les autorités locales, par exemple dans la région de Kharkov, appellent désormais la population à s'entendre avec la Russie - le "nouveau pouvoir".

L'on n'oubliera pas qu'avant l'entrée des forces russes en jeu, Kiev avait réactivé les combats sur la ligne de front et que les régions russes frontalières avaient été touchées. L'on se souviendra aussi, puisque l'Occident semble l'oublier, que pendant 8 ans la Russie a demandé à Kiev et à l'Occident l'application des Accords de Minsk, qui stipulaient que le Donbass était en Ukraine. Mais rien n'a été fait.

La réaction de l'Occident est très violente. L'on retiendra : 

  • le blocus financier et économique et, comme disait la Maison Blanche, la Russie est désormais un paria de la globalisation économique et financière (donc c'est bien un combat pour la globalisation qui se mène), l'Europe reconnaissant que les Européens vont devoir en payer le prix ; 
  • la tentative d'isolement géographique avec la fermeture du Ciel de l'UE et d'autres pays -mais pas les USA) - même si cela joue dans les deux sens, puisque la Russie est un très grand pays et que grâce au délire covidien, les voyages étaient déjà extrêmement réduits ;
  • les sanctions politiques contre les dirigeants russes - qui bloquent le fonctionnement des organes de gouvernance globale, comme l'ONU ;
  • l'isolement de la Russie des grandes fêtes "sportives" ;
  • le blocage de la diffusion des médias russes dans ce "monde libre", etc.
Pourtant, le prix politique que va devoir payer l'Europe, pas les Etats-Unis, est très élevé. L'on notera à ce jour au moins : 

L'Europe sous la menace des requins volants.


 Campagnol tvl

Pendant un an, grâce à une avance technologique totale, La Russie a le pouvoir de frapper où elle veut, sans risque d' interception, pour détruire ce qui lui paraît une menace, et sans avoir recours au Nucléaire.


 

Guerre en Ukraine – Jour 5 – Bilan à midi le 28 février 2022


Désormais le Courrier des Stratèges publie deux bilans par jour de l’avancée de la Guerre d’Ukraine. 

Avec une double perspective, croisée: la guerre sur le terrain; et le conflit stratégique global que les Etats-Unis essaient d’organiser contre la Russie – en prenant le risque très clair d’une escalade.

 

06h00: Les stratèges en chambre et tous les va-t-en-guerre de salon vont découvrir ce que veut dire “Nous sommes en guerre!”. Ni la guerre entre les Ukrainiens et les Russes ni le conflit stratégique global ne se sont arrêtés parce que Jean Castex était allé dormir. La nuit a été riche en événements:

+ Le président Bolsonaro a fait savoir que son pays restait neutre.

+La Biélorussie a confirmé l’accueil permanent d’armes nucléaires et de troupes russes sur son sol.

+L’Arabie saoudite a confirmé son accord pétrolier avec la Russie. C’est forcément avec l’accord des USA qui ne veulent pas voir les prix monter à la pompe cette année de mid-terms.

+Le rouble a chuté de 25%

+ La Commission Européenne a confirmé que l’Ukraine pouvait devenir membre.

+ Le ministère russe de la Défense a déclaré que les forces russes avaient pris le contrôle des villes ukrainiennes de Berdyansk et Enerhodar.

 

07h00: point sur la situation militaire avec Actualités internationales et françaises:

On peut faire un bilan plus précis de  ce qui s’est passé hier:

+ Bataille de Kiev: “Dans la direction de Kiev, de violents combats se sont déroulés pour Irpin (banlieue nord-ouest-ouest).
Les forces armées ukrainiennes ont réussi à repousser les forces armées russes de 2 Km jusqu’à Bucha.
L’accès à la ville du côté ouest est complètement bloqué par l’armée Russe”.

+ Bataille de Kharkov: “Une tentative a été faite pour prendre d’assaut la zone de Kharkov dans la matinée et les combats se sont poursuivis jusqu’à midi. Il n’a pas été possible de prendre pied au centre. Dans la soirée, le chef de l’administration régionale de Kharkov a appelé à négocier avec la Russie.
Parmi les unités de défense territoriale, les commandants du bataillon nationaliste « Azov » incitent à la russophobie.
Des ATGM (missile anti-chars) et des MANPADS (missiles anti-aériens pour soldats, guidage thermique, portée 5-7 mille mètres), ont été amenés dans la ville.
Les combats ont repris vers minuit. Les riverains signalent une autre offensive, des explosions et le début du nettoyage de la ville par les Forces armées Russes.
Kupyansk (est-est-sud de Kharkov, à mi-chemin de Severodonetsk) a été occupée sans combat en accord avec l’administration locale”.

Propagande: Le plus c'est gros, le mieux ça passe!


La seule question à se poser : « Est-ce que nous sommes en guerre ? » L’édito de Charles SANNAT


 

par | 28 Fév 2022 |

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

La semaine dernière le risque majeur était de se retrouver confronté à une nouvelle crise de la zone euro en raison de nos divergences économiques.

Une semaine après, nos problèmes monétaires semblent bien secondaires alors que Vladimir Poutine vient de mettre en alerte ses forces nucléaires et que l’Ukraine semble tenir et résister au maître du Kremlin infligeant de sévères pertes à l’armée russe.

En une semaine nous passons d’un risque de crise financière à un risque de troisième guerre mondiale. Rien que ça !

Alors, désormais, il n’y a qu’une seule question à se poser.

Est-ce que nous sommes en guerre ?

Bien évidemment, l’Ukraine est déjà en guerre contre la Russie. Des rumeurs également de guerre de la Biélorussie contre l’Ukraine.

Mais, nous, les pays de l’Ouest, sommes-nous déjà entrés en guerre sans le savoir vraiment contre la Russie ?

Ce n’est pas impossible et je partage avec vous ici quelques analyses, considérations, réflexions et hypothèses.

Chaque nouvelle heure amène son lot de nouvelles informations qui vont toutes, pour le moment, dans le sens de la montée des tensions et de l’aggravation de la situation.

Restons humbles face à la grande histoire qui s’écrit sous nos yeux. Restons sages, nuancés, et pondérés dans un monde qui sombre dans la folie.



Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

[Tribune] Qui est fou ?


 

Christian Vanneste 27 février 2022

Il faudrait plus s’interroger sur la part de folie qui, depuis bien longtemps, a envahi l’oligarchie politique et médiatique occidentale que sur la supposée « paranoïa » de Vladimir Poutine. 

En 1991, le second totalitarisme du XXe siècle s’effondre en URSS. Le camp du bien a gagné, la démocratie universelle est en marche… sauf qu’elle doit sa victoire, non à sa séduction, mais à l’acharnement d’islamistes fanatiques en et à la de la très catholique Pologne.

L’Empire éclaté, d’Hélène Carrère d’Encausse, éclate pour de bon, alors que pour sa plus grande part, il se pense encore russe et que d’importantes minorités russophones vivent encore dans la plupart des nouvelles républiques. La fin du communisme et l’irruption d’une libéralisation chaotique précipitent l’ensemble dans le marasme. Les tyrans locaux héritiers du système, les oligarques voraces s’emparent des dépouilles. Dix ans plus tard, entame un redressement spectaculaire de la Russie. C’est un patriote russe. Ce n’est plus un marxiste, mais plutôt un conservateur qui ne demande que du respect pour son pays de la part du vainqueur avec lequel il est tout prêt à s’entendre. La politique étrangère lors de son premier mandat est dans la continuité de la politique d'Eltsine. Il ira même plus loin : il proposera à l’Union européenne la création d’un marché économique unique et aux États-Unis l’entrée de la Russie dans l’OTAN. Les deux offres seront refusées. Elles étaient pourtant raisonnables : d’abord, l’Europe et la Russie sont complémentaires ; ensuite, l’OTAN n’a plus l’URSS comme ennemi, mais en a d’autres qui se révèlent alors : l’ sous sa forme terroriste, notamment. Poutine soutiendra le président Bush après le 11 septembre.

La situation actuelle ne provient pas du délire d’un nouveau tsar, mais de la déception devant la réponse américaine, puis de la prise de conscience lucide de ce que veut l’Amérique. Il y avait eu l’éclatement de la Yougoslavie, essentiellement au détriment des Serbes proches des Russes, puis l’écrasement de l’Irak, un ancien allié, puis, pendant la présidence de Medvedev, la dislocation de la Libye, enfin, la tentative de renverser le régime baasiste de Syrie, partenaire de Moscou, et qui abrite des bases russes. Décidément, Washington, et surtout les démocrates de Washington, ne veulent pas du bien à la Russie. Celle-ci est encore trop puissante, et une éventuelle alliance avec l’Europe ferait de l’ensemble un redoutable rival.

Russie: Mise en alerte des forces de dissuasion nucléaires

 

Le point sur la journée.

1- Zelensky fait un parfait numéro d’acteur: Il demande à négocier; la Russie accepte et l’invite à Gomel (Biélorussie). Zelesnski refuse (il a peur de se faire kidnapper peut-être?!) et propose une liste d’autres villes alors que la délégation russe l’attend déjà à Gomel! Ca dure la journée, Zelenski déclare ne pas vouloir y aller, il téléphone même à Israël pour se plaindre… et on ne sait pas ce que les israéliens lui disent, finalement il accepte d’aller à Gomel.

A l’heure actuelle, aucune information sur ces négociations.

2- L’autre fait marquant est la mise en « état de préparation au combat » des forces de dissuasion russes: Les sous-marins nucléaires prennent la mer, nos missiles type Topol et Sarmat sont mis en état de tir (il existe plusieurs niveaux d’alerte ensuite), les missiles mobiles chargés sur des trains se multiplient et sillonnent le pays, les systèmes d’alerte de missile passent en mode « avancé » etc etc.

Traduction rapide (et pas excellente) automatique d’une description du Ministre de la Défense:
La base de la puissance de combat des forces armées de Russie est conçue pour dissuader l’agression contre la Fédération de Russie et ses alliés, ainsi que pour vaincre l’agresseur dans une guerre en utilisant divers types d’armes, incl. nucléaire.

dimanche 27 février 2022

VLADIMIR POUTINE : GUERRE EN UKRAINE (L’Imprécateur)



27 février 2022 Publié par Marc Le Stahler
 
AVERTISSEMENT…

Il ne s’agit pas de soutenir Vladimir Poutine à tout prix, mais la mauvaise foi de la presse française et certaines déclarations de personnalités politiques m’ont fortement choqué, d’autant plus qu’elles témoignent d’une grande méconnaissance des causes du conflit ukrainien.


Quand, il y a quinze jours, l’armée ukrainienne est entrée dans le Donbass alors qu’il avait été convenu avec Poutine que si l’armée russe n’entrait pas en Ukraine, l’armée ukrainienne n’entrerait pas dans le Donbass en attendant un référendum, les Occidentaux n’ont rien trouvé à dire. Mais quand Poutine a réagi à la trahison de Volodymyr Zelenski en ripostant, c’est le scandale. Et aucun media ne signale que Zelensky a mêlé aux troupes ukrainiennes des soldats de l’OTAN et des commandos du bataillon nazi Azov qui a commencé un carnage de Russes au Donbass.
J’ai donc jugé indispensable de rétablir un certaine équilibre dans l’information…

 

DES NAZIS MÊLÉS AU NETTOYAGE DU DONBASS

Le 24 février, Vladimir Poutine a informé le peuple russe de la nécessité d’arrêter le génocide commencé par l’armée ukrainienne, armée par les USA et conseillée par de nombreux militaires de l’OTAN, certains vus ces derniers jours en uniforme non loin de Donetsk, la capitale portant le nom de l’une des deux provinces séparatistes et russophones du Donbass. Information confirmée par le président de la Communauté française en Ukraine, Carl Pincemin sur la chaine TV RT France.

Dans ce discours, Poutine accuse le gouvernement ukrainien de nazisme. L’élite gauchiste et mondialiste européenne, dont Macron est l’un des leaders, a aussitôt hurlé au mensonge, pas de nazis en Ukraine ! De plus, il est bien connu que l’accusation de nazisme n’est permise qu’aux socialo-communistes pour parler d’Eric Zemmour et des complotistes quand ils dénoncent leurs complots cousus de fil rouge.

Aussitôt, la presse occidentale a inversé l’accusation, accusant Poutine de se comporter en nazi, et en vingt quatre heures, les articles qui sur internet mentionnaient « la tentation nazie en Ukraine » ont disparu remplacés par « Poutine le nazi ».
Beau virage à 180 ° !

Sauf que… Il y a dans les troupes de l’armée ukrainienne qui a envahi le Donbass quatre mille curieux soldats qui se promènent avec des drapeaux à croix gammée. Le drapeau ukrainien bleu et jaune avec les armes du bataillon est au milieu sur la photo.





Ce sont les soldats du bataillon Azov*, qui ne sont pas de gentils garçons. Ils ont la fâcheuse réputation de tuer, piller, violer, torturer. Dans leur invasion du Donbass il y a une semaine, ils tuaient les mâles russes. Quant à ceux capturés par l’armée régulière, ils sont enfermés avec femmes et enfants dans des camps dits « de lustration », copies conformes des camps « de rééducation » communistes chinois, c’est-à-dire avec lavage de cerveau, tortures, exécutions sommaires sans jugement pour les récalcitrants. Les autres en sortiront, en principe, mais il est prévu pour eux un « suivi social » à la chinoise lui aussi, soit la perte totale de leur liberté. 

L'Allemagne autorise la livraison d'armes antichars à l'Ukraine


 

 

Guerre d’Ukraine – Jour 4 – Bilan en début de soirée


parcourrier-strateges 

27 février 2022

 Ce quatrième jour de guerre révèle qu’il y a en fait deux conflits: une guerre entre l’Ukraine et la Russie, sur le terrain. Et un affrontement stratégique de plus en plus étendu entre l’Occident et la Russie. 


La “mondialisation heureuse” aura donc débouché sur un conflit global, où l’Occident emploie tous les moyens pour essayer de sauver une suprématie de plus en plus contestée: la guerre menée contre la Russie consiste bien entendu à livrer des armes à l’Ukraine. Mais aussi à tenter de l’asphyxier financièrement, imposer une censure de l’information etc…L’Occident a sans doute présumé de ses forces et – comme le IIIè Reich il y a 80 ans, sous-estimé les forces de son adversaire. L’économie européenne va ressortir brisée de son alliance à courte vue avec le projet américain d’une transformation de l’OTAN en alliance globale dirigée contre la Russie et la Chine. Et puis une partie du monde ne suivra pas les Américains, à commencer par la Turquie et l’Inde. Du point de vue français, la nouvelle la plus terrible du jour est l’annonce du chancelier allemand d’un réarmement massif de son pays. C’est la fin du pacte européen de 1950 dans lequel l’Allemagne, ayant tiré les leçons du nazisme, se mettait au service de la paix. Aujourd’hui l’Allemagne est à nouveau une puissance belliciste. La France devra en tirer les conséquences, à commencer par la fin du traité d’Aix-la-Chapelle et le renoncement à la “défense européenne”.

 

 

7h00: L’armée russe affirme avoir détruit 800 objectifs d’infrastructures militaires ukrainiennes et confirme la prise de Mélitopol

8h00: la presse américaine est indignée parce qu’elle découvre, avec quatre jours de retard, que l’ambassade de Chine à Moscou a mis sur son site une liste des pays bombardés par les Etats-Unis depuis 1945 en parlant ironiquement de “tour du monde des démocraties”.

9h00: les forces spéciales russes (spetsnaz) affrontent des bataillons fascistes placés à Kharkov par le gouvernement ukrainien dans l’espoir de retarder l’avancée russe.  Nouvelles de l’ensemble du Front: on constate que l’avancée de l’armée russe au nord de la Crimée, autour de Kharkov et autour de Kiev oblige des régiments ukrainiens à se replier; du coup les troupes des républiques sécessionnistes avancent dans la conquête de l’ensemble de leur “territoire administratif” (dans l’Ukraine d’avant 2013.

10h00: Une délégation russe arrive en Biélorussie à Gomel pour d’éventuels pourparlers de paix avec les Ukrainiens.

10h00: Sources de journalistes russes de terrain, indépendants, compilées par le canal Telegram “Actualités mondiales et françaises”: “La défense près de Gostomel (banlieue nord-ouest de Kiev) est percée en direction de Kiev.
Kharkov. La défense ennemie est également percée : à 7 heures du matin, heure locale, l’infanterie russe pénètre dans les limites de la ville.
Dans le Donbass, l’offensive contre Marioupol se poursuit. Les forces alliées se sont retranchées sur la ligne Pavlopol – Pishchevik (nord-est de la ville).
Quant à Severodonetsk au nord, il restait 8 km aux troupes LNR pour l’atteindre.
Kherson. Les troupes ukrainiennes bombardent en permanence la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya.
Aux abords de Sumy et de Tchernigov (nord du pays, nord-est Kiev), de grandes colonnes de matériel militaire russe ont été vues.
 A Rovenki en LNR, un dépôt pétrolier a explosé après avoir été touché par un Tochka-U ukrainien. (…)
 En Ukraine, ils ont annoncé la formation d’une légion étrangère.”

10h30: Le conflit en Ukraine pourrait durer « plusieurs années », selon le chef de la diplomatie britannique, Elisabeth Truss

11h35: Plus de mille soldats ukrainiens se sont rendus à Kharkov

12h00: Nouveau point “Actualités mondiales et françaises” qui nous plonge au coeur de la bataille de Kharkov:

-” L’offensive terrestre à Kharkov se développe et vise le centre de la ville, les combats de rues sont très durs, une colonne d’infanterie Russe sur voiture blindée Tigr est détruite lors d’une embuscade kiévienne, mais les soldats Russes s’échappent, sauf 1 qui est fait prisonnier par les kiéviens. La manœuvre consiste peut-être à prendre ensuite en sandwich les parties nord-est et nord-ouest de la ville.
– Les kiéviens se mettent à frapper aux lanceurs de roquettes multiples le centre de Kharkov depuis des positions au sud-ouest-ouest de la ville.
– Une station service au sud de Kharkov devient un atelier de fabrication de cocktails Molotov pour les Kiéviens.
– Offensive Russe depuis le sud, les troupes se trouvent au nord-est-est de Zaporozhye, étant parties du nord de Tokmok, pris hier ! (…)
– Les forces Russes étendent leur contrôle sur la région au nord-ouest de Kiev.
– Dans le secteur de Kherson, nord-ouest Crimée, des débris d’avion ukrainiens au sol témoignent de l’usage de la DCA Russe au début du conflit
– Panne de courant à Marioupol (sud, attaqué par DNR à l’Est et au Nord et par la Russie à l’ouest. Il n’y a pas de sud : c’est la mer d’Azov )
– Les kiéviens poursuivent la destruction des ponts dans les banlieues ouest de Kiev
– Des azerbaïdjanais rejoignent les rangs des kiéviens
– Combats à proximité de Slaviansk et Kramatorsk, les LDNR se rapprochent des villes historiques où les premiers combats acharnés ont eu lieu au printemps 2014, avant qu’elles aient dû se replier sur Lougansk et Donetsk pour éviter un encerclement”

 

 

13h00: Le nombre de personnes fuyant l’Ukraine vers les pays limitrophes est supérieur à 350 000. Cela ne témoigne pas vraiment d’une nation unanime à défendre le régime kiévien.

Même au fond du trou, la pécrasse creuse encore.


Vladimir Cortés


24 Février 2022

chroniquesdugrandjeu 

Quand Hernán Cortés débarqua sur les côtes mexicaines en 1519 et voulut s'enfoncer dans l'inconnu à la recherche de l'empire aztèque, il brûla ses navires pour obliger ses soldats à rester avec lui. Désormais, le Rubicon était franchi, tout retour en arrière était impossible...

C'est peu ou prou ce que vient de faire Vladimir Poutine, à la surprise quasi générale. Y compris celle de votre serviteur qui, il y a trois jours encore, pensait que le Kremlin s'arrêterait aux républiques séparatistes. Mais cela dépasse dorénavant largement, très largement le Donbass, relégué au rang de péripétie anecdotique. Exception faite de la parenthèse trumpienne qui a brouillé la donne durant quatre ans, le grand affrontement que l'on voyait poindre dès 2013-2014 arrive maintenant à maturation.

L'ours ne prend plus de gants, se fichant comme d'une guigne des énièmes sanctions occidentales (qui de toute façon étaient devenues un hobby quelque peu monotone) ou de l'arrêt du Nord Stream II (même si, chose intéressante, il est suspendu et non annulé, Berlin donnant même des indications de temps). C'est un tremblement de terre géopolitique, le rapprochement entre Europe et Asie étant maintenant repoussé aux calendes grecques.

La table est mise pour la grande explication entre l'empire thalassocratique et le Heartland eurasien, opposition toujours ignorée par l'immense majorité des commentateurs qui multiplient les explications vaseuses pour tenter de répondre à la question : "Que veut Poutine ?"

C'est pourtant simple. Et il suffit d'intégrer le facteur géographique dans la grille de lecture - ce qu'on nomme l'analyse géopolitique - pour comprendre que le maître du Kremlin ne cherche pas à reconstituer l'empire de la Grande Catherine (sic) ou n'est pas tombé dans une folie paranoïaque (re-sic). Il s'agit simplement de neutraliser l'Ukraine pour empêcher une certain grande puissance concurrente de s'y installer.

Cuba 1962 encore et toujours , comme nous l'expliquions avant que la crise n'éclate :

Toute la problématique est, évidemment, l'entrée dans l'OTAN et/ou l'installation de bases US aux portes de la Russie. Nos chers plumitifs feignent de se perdre en conjectures sur le sexe des anges alors qu'un enfant de 8 ans serait capable de comprendre la situation : une grande puissance a toujours refusé, refuse et - tuons le suspense - refusera toujours de voir une grande puissance rivale dans son étranger proche.

Le parallèle qui vient immédiatement à l'esprit, sauf dans les salles de rédaction apparemment, est la crise cubaine de 1962. Ce temps chaud de la Guerre froide consistait en l'installation de missiles russes sur la belle île caraïbe pour répondre, on l'oublie souvent, au déploiement de missiles américains en Turquie. La résolution de cette crise qui ébranla le monde n'est pas une victoire de Kennedy comme le voudrait la légende urbaine, mais un retrait mutuel (de Cuba et de Turquie), chacun s'abstenant de menacer directement le territoire de l'autre.

Et si Vladimirovitch est passé à l'action, on peut certes être surpris par la forme risquée, presque irrémédiable que prend l'intervention, non sa finalité qui, elle, n'a jamais varié.

Héléna Perroud : « Poutine a un trait de caractère dominant, il n’hésite pas à risquer gros » (II)


 

Marc Baudriller 26 février 2022 

Suite de l'entretien avec Héléna Perroud publié ce 25 février

Née à Moscou, russe d’origine et russophone, agrégée d’allemand, Héléna Perroud fut une collaboratrice du Président Jacques Chirac, qu’elle accompagna notamment lors de ses voyages en Russie. Ancienne directrice de l’Institut français de Saint-Pétersbourg de 2005 à 2008, elle a signé Un Russe nommé Poutine aux Éditions du Rocher (2018). Cette spécialiste de la  contemporaine qui suit quotidiennement l’actualité du pays a accepté, pour Boulevard Voltaire, de décrypter les événements actuels en éclairant les motivations, bonnes ou mauvaises, du géant russe.

Quel regard la Russie porte-t-elle sur l’Ukraine ? Vladimir Poutine considère-t-il ce pays comme un État vraiment indépendant ?

Le mot même d’Ukraine signifie, en russe, « frontières, confins, marches », c’est un espace géographique-frontière, par rapport à un point central qui serait plus proche de Moscou ou de Saint-Pétersbourg. 

Par ailleurs, l’Ukraine est encore aujourd’hui une mosaïque de peuples : des Ukrainiens catholiques tournés vers l’Europe occidentale, des orthodoxes russophones tournés vers la Russie, des minorités hongroises, bulgares, roumaines, mais surtout, pour bien comprendre ce que l’Ukraine représente pour les Russes, il faut rappeler que c’est le berceau de la civilisation russe. Le premier embryon d’État russe est né à Kiev, au Moyen Âge. La Russie du Moyen Âge s’appelle la Rus de Kiev, c’est là que la chrétienté orthodoxe est née. Lorsque Poutine est venu pour la première fois, sous Macron, en France, inaugurer une exposition à Versailles, on lui a demandé s’il venait célébrer les relations diplomatiques entre les deux pays avec ce fameux voyage de Pierre le Grand en 1717, à Versailles. Il a répondu que les relations étaient beaucoup plus anciennes que cela. Souvenez-vous d’Anne de Kiev qui avait épousé Henri Ier, roi des Francs en 1051, lui a-t-il dit. À l’époque, le pouvoir ukrainien avait protesté. C’est pourtant la stricte vérité. Le temps a passé. L’Ukraine d’aujourd’hui est divisée en deux par le Dniepr. À l’est, une partie très tournée vers la Russie qui dispose en partie d’un passeport russe. À l’ouest, une autre partie beaucoup plus européenne, aujourd’hui de plus en plus antirusse, tournée vers le catholicisme. Donc, le pays est très divisé.

Quelle est la position des Russes vis-à-vis du gouvernement ukrainien ?

Les Russes sont souvent extrêmement choqués que le gouvernement ukrainien s’appuie, depuis février 2014, sur une extrême droite à héritage nazi. Dans l’échiquier politique ukrainien, il y a des néo-nazis revendiqués, proches du bataillon Azov, qui entraînent les civils au maniement des armes. Les Américains, comme les trois ministres des Affaires étrangères européens, Laurent Fabius en tête, ont négocié avec ces gens-là. Or, les Russes portent le poids de la Seconde Guerre mondiale. En gros, plus d'un Russe sur dix est mort pendant cette guerre qui a vu des Russes arriver jusqu’à Berlin après avoir libéré Auschwitz. Dans les chants patriotiques russes, on entend beaucoup cette épopée. Lorsque les Russes voient ces couleurs-là refleurir en Ukraine contre eux, cela leur fait extrêmement mal. Ils ont l’impression de revivre le combat de leurs pères et de leurs grands-pères après 70 ans.

À quoi fait référence Vladimir Poutine lorsqu’il accuse l’Occident d’avoir trahi ses engagements ?

Propagande: le ridicule ne tue plus! Hélas


 

Gros budget

Kiev et ses studios


 Petit budget

Perdre son travail et ses revenus


Fin de partie


Tunisie – Dialogue National : Finalement ; Echec… Mais peut-être pas Mat !  - Tunisie

L’ampleur et la nature de l’engagement militaire russe en Ukraine ont une signification qui me semble claire : la partie est finie !

Le changement de paradigme géopolitique que j’évoque depuis de nombreuses années à l’occasion de conférences ou dans des articles, sous l’aspect d’une courbe de Stuart Kauffman, est arrivé à son terme.

 Il ne reste plus qu’à l’accepter et à le traduire dans le droit international. C’est ce qu’avait proposé récemment Vladimir Poutine dans ce que la propagande occidentale avait nommé « ultimatum ». Le problème est qu’une puissance sur le déclin a du mal à accepter que sa grandeur soit passée. Par un phénomène naturel d’hystérésis elle continue à se voir dans la position de dominant alors que la réalité est déjà autre.

Différents scénarios sont alors possibles :

  • Le système de pouvoir est suffisamment intelligent pour percevoir l’effondrement de puissance, avec un temps de retard certes, et les dirigeants essaient de gérer au mieux « l’atterrissage ». C’est ce qu’avait tenté Mikhaïl Gorbatchev, mais il avait largement sous-estimé le manque de fiabilité des promesses anglo-américaines dont le génocide des indiens d’Amérique du nord offre un exemple saisissant. Je conseille au passage la lecture du livre d’Howard Zinn Une histoire populaire des États-Unis.
  • Le système de pouvoir est de type gérontocratique, réel ou symbolique (méfiez-vous des vieux qui ont l’air jeunes), et il vire à la paranoïa, au dogmatisme fondé sur une représentation désuète (le destin exceptionnel…) et devient totalement idéologique. Dans ce cas, on peut tenter d’amener ce système de pouvoir à revenir les pieds sur terre, petit à petit, de façon impressionniste, mais si cela ne fonctionne pas, il reste la douche froide ; c’est ce qui se passe en ce moment en Ukraine.

Anticipation

Si Vladimir Poutine a décidé l’action qu’il mène, c’est qu’il a envisagé tous les scénarios possibles et en particulier les réponses des pays occidentaux et qu’il a les moyens d’y répondre. Or la politique des pays occidentaux, qu’elle soit intérieure ou extérieure, est gouvernée par l’idéologie, non par la raison. Dans la situation actuelle, elle mène à l’hystérie. Mais surtout, du point de vue de V. Poutine, elle est prévisible car les idéologues sont prévisibles.

La suite sera pathétique

Les pays occidentaux ont commencé à « dénoncer très fermement et avec la plus grande vigueur cet acte d’agression russe ». En somme, ça pousse des cris d’orfraie, ça hurle, ça montre du doigt, ça donne des leçons, bref ça n’agit pas. Ça n’agit pas parce que ça ne peut pas agir, ça n’en a pas les moyens… Mais ça menace de sanctions, et c’est là que la situation risque de dégénérer pour les pays occidentaux car la Russie, par la voix du porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, a annoncé « Les mesures de riposte suivront, bien évidemment, à quel point elles seront symétriques ou asymétriques, cela va dépendre de l’analyse des restrictions » imposées à la Russie.

Non seulement la Russie ne craint pas les sanctions mais en outre sa réponse risque encore de surprendre tout le monde.

La Russie ne craint pas les sanctions :
  • En 2014, les sanctions européennes conséquentes à l’annexion de la Crimée ont renforcé la décision de Vladimir Poutine d’investir 52 milliards de dollars dans l’agriculture, afin de ne plus dépendre de l’extérieur en alimentation, et de ne plus craindre des pénuries en cas de sanctions occidentales. Depuis, d’importatrice de blé, la Russie est devenue le premier pays exportateur.

Guerre en Ukraine – Jour 3 – Bilan de mi-journée


 

 parcourrier-strateges 

26 février 2022

Au troisième jour de guerre, la guerre de propagande bat son plein. 

Pour l’instant, les Ukrainiens ont eu l’avantage. Et il se répand en Occident une vision héroïque de Vladimir Zelensky et de l’armée ukrainienne. Mais les Russes ont commencé à riposter. Ce n’est pas un hasard que la présence de Zelensky dans les Pandora Papers ait été rappelée à l’opinion ce matin 26 février. De même, alors que les Ukrainiens parlaient du combat héroïque des 13 défenseurs de l’Ile aux Serpents qui avaient été tués jusqu’au dernier, la Russie a montré des images des prisonniers qui s’étaient rendus. L’Occident a intérêt à une guerre longue, où le président russe s’enliserait. Ce dernier a pour l’instant misé sur une démoralisation rapide de l’armée ukrainienne et la capacité des Russes à s’emparer de Kiev. Il s’agit de montrer que la Russie veut protéger le peuple ukrainien de dirigeants corrompus. Il se peut que la Russie ait, dans les heures et les jours qui viennent, à engager plus de moyens, au risque de causer des pertes dans la population civile. 

 

 

 

5h00: La bataille de Kiev s’est poursuivie cette nuit. L’avancée russe semble suffisamment inquiétante pour que les agents américains sur place aient reçu l’autorisation d’emmener le président Zelensky à Lviv. Les Américains expliquent à Zelensky qu’il sera tué par une frappe russe. Des sources journalistiques russes expliquent que le but de Poutine est plutôt de le capturer vivant pour qu’il appelle les troupes ukrainiennes à cesser le combat. On peut imaginer aussi un scénario  où les milices fascistes ukrainiennes l’assassinent au moment où il voudrait ordonner un cessez-le-feu.

06h: Les Américains affirment sans donner de preuve que deux avions de transport russes ont été abattus.

07h: l’armée russe a repris ses tirs contre les aéroports militaires. Tout le territoire ukrainien est concerné jusqu’à Ternopil à l’ouest.

08h: le président ukrainien explique que son pays “ne déposera pas les armes” maintenant que l’armée ukrainienne a “cassé le plan de la Russie”. Visiblement, après un moment de panique hier, Zelensky a été non seulement repris en main par les Américains. Mais il a compris qu’il est en train d’acquérir une réputation de héros sur la scène occidentale. Tentant pour un ancien acteur de se couler dans le rôle.

08h15: le mInistre de la Défense russe affirme que 83 sites militaires ukrainiens ont été détruits;  huit navires de guerre ukrainiens ont été détruits.

09h00: Dimitri Medvedev, ancien premier ministre, président et aujourd’hui président du conseil national de sécurité russe, indique que les sanctions occidentales ne détourneront pas la Russie d’aller au bout de l’opération en cours.

09h00: Emmanuel Macron explique que cette guerre va durer. Il espère sans doute au moins jusqu’au 24 avril, non?

09h00: La distribution d’armes “à la population” à Kiev  a conduit depuis hier à de nombreux pillages par des délinquants. Selon certaines sources, il règne une situation de chaos dans certains quartiers de la ville. Il y a là un danger pour les Russes car les images de chaos leur seront attribuées. Les Ukrainiens ont commencé une distribution d’armes à Odessa.

L’armée ukrainienne dispose de suffisamment d’armes livrées par les Occidentaux pour infliger des dégâts à l’armée russe. Le but est d’essayer de faire durer le conflit. L’armée ukrainienne fait sauter des ponts pour ralentir l’avancée des unités russes. Surtout, on remarque que les Ukrainiens, se sachant en position d’infériorité militaire, s’installent au coeur des villes, avec des armes anti-aériennes légères. L’objectif est d’obliger les Russes à porter le combat dans les villes (Kiev, Severodonetsk) pour qu’il y ait des pertes parmi les civils.

La propagande kievienne marche à plein: un tir ukrainien de SAM  a endommagé un immeuble à Kiev ce matin. Il a été aussitôt attribué aux Russes.

samedi 26 février 2022

Ukraine, ce que l’on vous cache


 

Par P.A. Jandrok
- 25 février 2022

La peur, encore et toujours la peur…

Le COVID a occupé nos vies comme le pire des cauchemars et il disparait tout à coup avec une nouvelle affaire, une nouvelle escroquerie du Forum économique mondial, qui s’impose de force à nous, la guerre en Ukraine.

Soudain, nous devons tout oublier, tout doit s’effacer comme si le COVID n’avait jamais existé, seules compte la présidentielle et la guerre, on oublie tout le reste :

  • Le scandale LR et le truquage des primaires pour V Pécresse ?
  • Le scandale Alsthom, implication du couple Pecresse et E. Macron
  • Le scandale enfin révélé des effets secondaires graves des vaccins COVID
  • Les SMS de la présidente européenne Mme Van Der Leyen au Président de Pfizer
  • La nomination de Jacqueline Gourault (LREM) au Conseil Constitutionnel, LREM ne cache plus que la présidence se fiche du droit…

Depuis le début de cette crise russe, les médias et les politiques français ne cessent de mentir et de dissimuler la vérité autour de la Russie à travers non pas une invasion, mais une attaque contre l’OTAN basée en Ukraine.

Le public ignore totalement cette réalité et il est bercé par un flot continuel de mensonges par les sujets serviles du Forum économique Mondial et du Deep State, à travers la presse de propagande française et les hommes et femmes politiques de notre pays. Pas un ne dit la vérité, tous s’accordent à diaboliser le président Poutine qui ne fait que se défendre contre l’agressivité de l’OTAN et du Deep State américain.

L’OTAN n’est pas une organisation pacifique, bien au contraire, c’est une organisation criminelle aux ordres des puissants qui contrôlent le monde.

Installer en Ukraine des missiles et des laboratoires militaires est une déclaration de guerre. La Russie ne fait que répondre à l’agression. L’Occident et la France se ridiculisent encore une fois. Et pourquoi l’OTAN soutient des Nazis Ukrainiens ? On est passé du virus, à la vie russe, ils ont tout prévu.

Il nous faut être capables d’ouvrir notre esprit et d’apprendre à désapprendre tout ce “qu’ils” nous ont appris. Ils ont mis en place un clivage, entre des gentils et des méchants, désignés par des prétendus spécialistes, la plupart du temps, des abrutis soumis, des journalistes, experts proctologues, de faux philosophes ou le renouveau des philosophes nazis.

Les nazis aimaient les philosophes, ils s’occupaient de la propagande et du contrôle des masses. C’est exactement ce que font les philosophes français sur les chaines de TV aujourd’hui, le même discours, la même voix, la même lâcheté. Discours ampoulés de celui à qui on accorde la vérité de parole, alors qu’il trahit son peuple pour des intérêts personnels et politiques. Les nouveaux eugénistes qui décident qui doit vivre, qui doit mourir.

LES PHILOSOPHES NE SONT PLUS DES SAGES, MAIS DE VULGAIRES PROPAGANDISTES.

Aucun n’a parlé de l’OTAN et de ses bases en Ukraine, aucun n’a parlé des massacres des populations russophones, aucun ne parle de la milice néonazie intégrée à l’armée qui assassine qui bon lui semble.

En Ukraine, il y a ceux qui meurent dans le silence et l’oubli et qui n’ont aucune valeur, car ils sont russophones et aujourd’hui, il y a les Ukrainiens qui sont victimes du “monstre” Poutine et qui émeuvent les peuples.

Quelle est cette folie ?

Les bons et les mauvais morts pour ces Français petits-bourgeois qui s’horrifient des bombardements en dinant aux chandelles.

QUI DÉCIDE QUI L’ON DOIT PLAINDRE ET QUI L’ON NE DOIT PAS PLEURER ?

BHL ? R.Glucksmann ? R. Einthoven ? Les mêmes experts du COVID sont experts en géopolitique et bientôt en gynécologie, nous avons là une belle brochette de champions du monde, philosophe de père en fils qui jouent du piston dans les plus mauvais orchestres du monde, ils jouent également dans le théâtre des marionnettes historiques, interprétant le rôle de ceux qu’ils ont haïs lors de leur cursus, quel merveilleux retournement de veste pour servir ce nouvel ordre qui sera constitué des chefs et des esclaves, ils seront bien sûr, au service des chefs, c’est le prix de leur traitrise.

La propagande pro-Ukraine bat son plein


 

 

 

Kiev en direct 

Guerre d’Ukraine – Le Bilan – Jour 2 – Point de fin de soirée


 

 parcourrier-strateges 

26 février 2022

La guerre d’Ukraine s’est intensifiée pendant la nuit mais on peut se demander, à l’heure du déjeuner ce vendredi 25 février dans quelle mesure elle aurait trouvé une issue diplomatique.
 
Cependant, dans l’après-midi, les Américains et les radicaux ukrainiens ont forcé le président à ne pas donner suite à sa propre proposition. L’après-midi du 25 février a été l’occasion d’une surenchère verbale des responsables occidentaux (à l’exception notable de Nicolas Sarkozy). Mais en début de soirée, le président Zelensky expliquait se sentir bien seul. Et ceci d’autant plus que l’armée russe avance méthodiquement – plus lentement peut-être que ce qui était attendu – avec une concentration particulière de l’effort sur la capitale, Kiev.

 

Dans la nuit:  Ursula von der Leyen annonce que le les dirigeants européens se sont mis d’accord pour imposer des sanctions à 70% du système bancaire et du marché russe.

6h30 De fortes explosions ont été entendues à Kiev. En revanche, les affrontements semblent avoir cessé au petit matin à Kharkiv. Le secrétaire d’Etat américain confirme que Kiev est sur le point d’être encerclée par des troupes russes.

09h00: Depuis hier, les Ukrainiens se parent de plusieurs succès: avions abattus, soldats russes tués mais aucune photo probante n’a été montré jusqu’à maintenant.  Le ministre britannique de la Défense parle de 450 soldats russes tués. Mais sans apporter de preuves non plus.

09h45: L’agence nucléaire ukrainienne tente de lancer un sujet attrape-médias occidentaux: les radiations auraient augmenté autour de Tchernobyl. En fait les Russes ont pris le site hier, pour éviter une manipulation par le gouvernement ukrainien.

Depuis 9h30, les troupes russes avancent pour prendre Kiev au sol. Elles approchent par le nord et le nord-est

10h30: Suite aux déclarations incendiaires du Premier ministre Boris Johnson, qui affirme vouloir briser l’économie russe, la Russie a restreint l’accès de son espace aérien aux avions britanniques. 

10h50: Le Ministère de la Défense ukrainien appelle tous les civils à se joindre pour défendre le pays contre l’envahisseur et à fabriquer des cocktails Molotov

11h50: la Turquie, bien que membre de l’OTAN, refuse de bloquer le passage par les détroits aux navires de guerre russe.

12h00: des bataillons tchétchènes de l’armée russe sont signalés dans Kiev. pendant ce temps le gouvernement français a fait ajouter le drapeau ukrainien sur l’interface de l’application #TousAntiCovid.

12h15: sortant d’un entretien avec Emmanuel Macron, François Hollande appelle à “plus de sanctions“.

13h00: “La Russie est prête à entamer des négociations avec l’Ukraine à un niveau élevé” (Vladimir Poutine). Cette déclaration est une confirmation de ce qu’avait dit Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères après que le président ukrainien ait dit sa disposition à négocier la neutralité de l’Ukraine. Il faut dire que les troupes russes se rapprochent des bâtiments gouvernementaux à Kiev. Le président chinois Xi Jinping s’est entretenu avec le président russe et encourage les négociations.

13h30: Nicolas Sarkozy sort à son tour d’un entretien avec Emmanuel Macron. Il tient des propos autrement sérieux que François Hollande: “La voie du dialogue, de la diplomatie, de la discussion est difficile, souvent décevante, mais il n’y a pas d’alternative, il faut donc continuer dans cette voie. Si la France ne le fait pas, personne ne le fera pas à la place de la France”.

14h00: Des renforts russes venus de Tchernobyl arrivent en renfort à l’aéroport Antonov de Gostomel pour aider les parachutistes qui s’étaient emparés de cette base aérienne militaire hier.  Partout où ils le peuvent, en effet, les soldats ukrainiens résistent.

On apprend que le Pape s’est rendu ce matin à l’ambassade de Russie auprès du Saint-Siège pour faire part de sa préoccupation quant au conflit.

14h45: Richard Ferrand lit un message du président Macron à l’Assemblée: ” Cette épreuve vient confirmer à chacun que notre Europe n’est pas une union de consommateurs mais bien ce projet politique de citoyens attachés à des valeurs et principes communs. C’est à ce titre que l’UE doit pleinement devenir une puissance plus souveraine en matière énergétique technologique et militaire”. On ne peut pas dire que le Président manque de constance dans son message. Savoir si ce message a prise sur le réel est une autre question.

15h10: Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères annonce qu’il y aura aussi de nouvelles sanctions contre la Biélorussie.

Villepin remet BHL à sa juste place


 
 
 
 Arnaud Florac 25 février 2022
 
Jeudi 24 février, sur France 2, Dominique de Villepin était opposé à Bernard-Henri Lévy. 
 
Villepin est un diplomate chiraquien, qui a prononcé le magnifique discours de 2003 aux Nations Unies, contre l'intervention en Irak. 
 
Lévy est un écrivain « engagé », qui a couvert tous les conflits des trente dernières années en chemise blanche. C'est à Villepin que nous devons, certes, les émeutes ethniques de 2005 et leur règlement par des imams. Mais c'est à Lévy que nous devons l'intervention de Sarkozy en Libye, et le chaos qui a suivi. Il aurait pu s'agir d'un combat de catch de seconde zone entre deux has-been de la géopolitique. Il n'en a rien été.
On aurait tort de prendre Dominique de Villepin pour sa propre caricature. Volontiers tourné en dérision pour ses poses de hussard de la diplomatie, de poète napoléonien échevelé, gentiment moqué dans Quai d'Orsay, l'ancien Premier ministre a été définitivement mis hors de combat par Sarkozy, dont il était la parfaite antithèse. S'il avait été un peu moins brillant, un peu plus à droite, un peu plus tribun, qui sait... En tous les cas, il affrontait ce jeudi un monument de l'échec géopolitique français.
Pour le coup, en effet, on aurait raison de prendre Bernard-Henri Lévy pour sa propre caricature. C'est même à se demander s'il y a quelque chose d'autre à en retenir. Plagiaire, égocentrique, il a écumé les théâtres d'opérations français en chemise blanche et gilet pare-balles : sur la pointe des pieds pour être plus grand que les Kurdes, posté, comme un reporter de guerre, derrière un muret au-delà duquel les Serbes allaient tranquillement, dans la rue, acheter des clopes... Impayable! Il en est toujours revenu sans une égratignure, avec de grandes phrases creuses (sa chronique hebdomadaire du Point est un modèle du genre) et des solutions définitives, clés en main, pour politiciens faibles.

vendredi 25 février 2022

La Capsule #67 - Opération Ukraine


 www.libreinformations.be

Ukraine : la guerre et après ? – JT du vendredi 25 février 2022


A la une de ce journal, la guerre prend pied en Europe et tout le continent va en payer le prix. 

Au drame humain qui se joue en Ukraine vont s’ajouter une multitude de conséquences pour la France et l’Europe.

Nous reviendrons ensuite sur le dernier scandale qui secoue Valérie Pécresse, accusée d’avoir triché lors de la primaire LR.

Et enfin, une page numérique avec le lancement du réseau social de l’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump.

Ukraine: C’est une guerre de civilisation

Qu’on ne s’y trompe pas, l’Ukraine en elle-même n’est pas le principal problème. L’Ukraine n’est que le moyen utilisé par les responsables du « problème ».

2014, pendant les Jeux Olympiques de Sochi (Russie) les Etats-Unis, à la manoeuvre depuis quelques années déjà en Ukraine, organisent de violents mouvements de rue et provocations. 

Le pouvoir ukrainien tombe et un ancien clown inconnu du monde politique est élu président, immédiatement reconnu par l’ensemble des pays occidentaux qui mettent alors la main sur le pays en y injectant des milliards.

C’est un des plus beaux résultats de la CIA qui, depuis la chute de l’Union Soviétique, rêve d’asservir la Russie pour mettre la main sur ses matières premières. Souvenez-vous, Eltsine était choyé par les américains qui pouvaient alors piller le pays sans demi-mesure! Manque de chance pour eux, Eltsine dans un éclair de lucidité démissionne et nomme un inconnu au Kremlin, un certain Vladimir Poutine. Très vite ce dernier met au pas la rebellion islamiste du Caucase en liquidant les terroristes de Tchétchénie (soutenus par les américains…), et dans le même temps s’attaque aux agents des occidentaux, ces traitres russes qui bradent les richesses du pays en s’enrichissant, les fameux « oligarques ». Certains sont éliminés, d’autres emprisonnés, d’autres ont le temps de se réfugier à l’étranger, en Angleterre, Allemagne et France qui les accueillent à bras ouverts avec leur fortune volée au peuple russe.

L’Ukraine donc, le plus étendu des pays d’Europe, historiquement très proche de la Russie, est une proie de choix pour les occidentaux qui en 2014 mettent la main sur le pays. Le président Zelenski est complètement pris en main et sous la houlette des américains, façonne l’Ukraine à l’image des pays occidentaux: Libéralisme à tout va, décadence totale avec l’apparition des LGBT et autres malades, mais aussi financement de groupes extrémistes avec l’arrière-pensée de s’en servir contre la Russie. Le gouvernement ukrainien, sous la houlette des américains, met en place des programmes de « dérussification » dont sont victimes les citoyens d’origine russe y vivant. Sur le plan économique, l’Ukraine applique les mesures libérales ayant fait leurs preuves et le résultat est quasi-immédiat: Chômage en forte hausse, énorme inflation, niveau de vie en forte baisse, appauvrissement de la population qui ne pense qu’à s’expatrier… en Russie pour la plupart, en Pologne pour une petite minorité.

Les russes d’Ukraine, regroupés principalement dans la région du Donbass, petit à petit s’organisent pour résister aux mesures d’asservissement du gouvernement de Kiev, et à la faveur du putsch de 2014, décident de prendre leur indépendance, galvanisés par la réunification de la Crimée et de la Russie. Ils seront aidés par des volontaires venus du monde entier, et par la Russie où un énorme mouvement de citoyens organise des convois de matériel humanitaire hebdomadaires. Les Républiques de Donetsk (DNR) et de Lugansk (LNR), que l’on résume souvent par LDNR, sont nées. Les « accords de Minsk » seront signés, qui mettent en principe fin aux combats et obligent les signataires (dont l’Ukraine) à negocier un « statut spécial » pour les DNR et LNR.

L’Ukraine, vaincue militairement par ces combattants, décide de leur couper l’eau, l’électricité et tous services bancaires, sociaux etc. Les indépendantistes reconstruiront tout eux-mêmes avec l’aide de la Russie qui, toutefois, ne les « reconnait » pas officiellement mais propose aux citoyens d’obtenir la nationalité Russe. Des centaines de milliers deviennent donc citoyens de la Fédération de Russie.

Dans le même temps les pays occidentaux sombrent dans un naufrage économique et idéologique total: Explosion du chômage, inflation, invasions migratoires, émeutes racistes aux Etats-Unis, apparition des BLM et explosion du « racisme anti-blancs », négation des valeurs religieuses, développement des mouvements LGBT et des réseaux pédophiles, etc etc, jusqu’à la crise du « covid ».

Or la Russie résiste à cette évolution et ne suit pas le même chemin que les pays occidentaux, malgré la présence en son sein d’une « 5-ème colonne » inféodée aux « valeurs occidentales ». Cette résistance contrarie les plans de ceux qui veulent instaurer un « Nouvel Ordre Mondial » et la Russie est alors désignée « ennemi numéro 1 » en Europe et aux Etats-Unis, et commence l’ère des « sanctions »: Au départ pour « punir » la Russie d’avoir accepté le résultat du referendum de Crimée et intégré la province à la Fédération, puis ensuite pour tout et n’importe quoi.