Qu’on ne s’y trompe pas, l’Ukraine en elle-même n’est pas le principal problème. L’Ukraine n’est que le moyen utilisé par les responsables du « problème ».
2014, pendant les Jeux Olympiques de Sochi (Russie) les Etats-Unis, à la manoeuvre depuis quelques années déjà en Ukraine, organisent de violents mouvements de rue et provocations.
Le pouvoir ukrainien tombe et un ancien clown inconnu du monde politique est élu président, immédiatement reconnu par l’ensemble des pays occidentaux qui mettent alors la main sur le pays en y injectant des milliards.
C’est un des plus beaux résultats de la CIA qui, depuis la chute de l’Union Soviétique, rêve d’asservir la Russie pour mettre la main sur ses matières premières. Souvenez-vous, Eltsine était choyé par les américains qui pouvaient alors piller le pays sans demi-mesure! Manque de chance pour eux, Eltsine dans un éclair de lucidité démissionne et nomme un inconnu au Kremlin, un certain Vladimir Poutine. Très vite ce dernier met au pas la rebellion islamiste du Caucase en liquidant les terroristes de Tchétchénie (soutenus par les américains…), et dans le même temps s’attaque aux agents des occidentaux, ces traitres russes qui bradent les richesses du pays en s’enrichissant, les fameux « oligarques ». Certains sont éliminés, d’autres emprisonnés, d’autres ont le temps de se réfugier à l’étranger, en Angleterre, Allemagne et France qui les accueillent à bras ouverts avec leur fortune volée au peuple russe.
L’Ukraine donc, le plus étendu des pays d’Europe, historiquement très proche de la Russie, est une proie de choix pour les occidentaux qui en 2014 mettent la main sur le pays. Le président Zelenski est complètement pris en main et sous la houlette des américains, façonne l’Ukraine à l’image des pays occidentaux: Libéralisme à tout va, décadence totale avec l’apparition des LGBT et autres malades, mais aussi financement de groupes extrémistes avec l’arrière-pensée de s’en servir contre la Russie. Le gouvernement ukrainien, sous la houlette des américains, met en place des programmes de « dérussification » dont sont victimes les citoyens d’origine russe y vivant. Sur le plan économique, l’Ukraine applique les mesures libérales ayant fait leurs preuves et le résultat est quasi-immédiat: Chômage en forte hausse, énorme inflation, niveau de vie en forte baisse, appauvrissement de la population qui ne pense qu’à s’expatrier… en Russie pour la plupart, en Pologne pour une petite minorité.
Les russes d’Ukraine, regroupés principalement dans la région du Donbass, petit à petit s’organisent pour résister aux mesures d’asservissement du gouvernement de Kiev, et à la faveur du putsch de 2014, décident de prendre leur indépendance, galvanisés par la réunification de la Crimée et de la Russie. Ils seront aidés par des volontaires venus du monde entier, et par la Russie où un énorme mouvement de citoyens organise des convois de matériel humanitaire hebdomadaires. Les Républiques de Donetsk (DNR) et de Lugansk (LNR), que l’on résume souvent par LDNR, sont nées. Les « accords de Minsk » seront signés, qui mettent en principe fin aux combats et obligent les signataires (dont l’Ukraine) à negocier un « statut spécial » pour les DNR et LNR.
L’Ukraine, vaincue militairement par ces combattants, décide de leur couper l’eau, l’électricité et tous services bancaires, sociaux etc. Les indépendantistes reconstruiront tout eux-mêmes avec l’aide de la Russie qui, toutefois, ne les « reconnait » pas officiellement mais propose aux citoyens d’obtenir la nationalité Russe. Des centaines de milliers deviennent donc citoyens de la Fédération de Russie.
Dans le même temps les pays occidentaux sombrent dans un naufrage économique et idéologique total: Explosion du chômage, inflation, invasions migratoires, émeutes racistes aux Etats-Unis, apparition des BLM et explosion du « racisme anti-blancs », négation des valeurs religieuses, développement des mouvements LGBT et des réseaux pédophiles, etc etc, jusqu’à la crise du « covid ».
Or la Russie résiste à cette évolution et ne suit pas le même chemin que les pays occidentaux, malgré la présence en son sein d’une « 5-ème colonne » inféodée aux « valeurs occidentales ». Cette résistance contrarie les plans de ceux qui veulent instaurer un « Nouvel Ordre Mondial » et la Russie est alors désignée « ennemi numéro 1 » en Europe et aux Etats-Unis, et commence l’ère des « sanctions »: Au départ pour « punir » la Russie d’avoir accepté le résultat du referendum de Crimée et intégré la province à la Fédération, puis ensuite pour tout et n’importe quoi.
Limitations des exportations vers la Russie de divers produits, restrictions financières, etc etc. Au grand dam des occidentaux pourtant ces « sanctions » ne changent rien, la Russie continue sa route. Pire même, elle profite de ces « sanctions » pour développer sa production locale. Dans le même temps, ses réserves financières en devises, or et diamant, explosent et son déficit budgétaire est microscopique face aux trillions de dollars du déficit américain.
Sur le plan miltaire, alors que des accords avaient été passés à la chute de l’URSS précisant que l’OTAN ne s’élargirait pas « à l’est » (donc vers la Russie), en pratique quasiment tous les pays de l’ex-URSS rejoignent l’Alliance Atlantique, et hébergent donc bases militaires et matériel d’attaque américain. La Biélorussie, état tampon entre l’OTAN et la Russie, est courtisée par les pays occidentaux, mais en vain: Le président Lukashenko reste fidèle à la Russie.
Revenons au Donbass: Son indépendance depuis 2014 donc, est toujours mal accepté par l’Ukraine qui, poussée par les américains, repassent à l’attaque début 2022. Ils n’avaient jamais totalement cessé les escarmouches, mais début 2022 de gros moyens sont utilisés et les populations civiles sont bombardées quasi quotidiennement par les forces de Kiev, poussées par les américains qui ont chez eux d’énormes problèmes (explosion du chômage, inflation, émeutes raciales, révolte des « antivax » etc) et aimeraient bien détourner l’attention. De plus ils savent que la Russie soutient le Donbass, et que donc les attaques de Kiev créeront un problème pour le Kremlin.
C’est donc le début de nouvelles attaques ukrainiennes contre les populations civiles. La Russie en apparence ne riposte que diplomatiquement mais en fait Vladimir Poutine a compris que l’Ukraine n’appliquera jamais les accords de Minsk et que son but, poussé par les américains, est de reprendre les territoires du Donbass, maintenant peuplés par des citoyens… russes! Zelensky de son côté multiplie les déclarations agressives, allant même jusqu’à parler d’armes nucléaires. Vladimir Poutine, en dirigeant fort de son expérience, a compris que les Etats-Unis pousseront l’Ukraine au bout, jusqu’à une guerre totale, afin de provoquer une riposte militaire russe qui fera alors mettre la Russie au ban des Nations.
Le calcul est simple:
La Russie au ban des Nations comme « agresseur » de l’Ukraine,
= nouvelles « sanctions », cette fois très dures
= chute de l’économie de la Russie
= chute du niveau de vie des citoyens russes
= révolte des citoyens russes
= chute de Vladimir Poutine, bête noire des occidentaux
= mise en place d’un régime pro-occidental en Russie
= mainmise sur ses matières premières.
Mais Vladimir Poutine sait aussi que, de toute manière, il y aura plus de « sanctions » comme depuis plusieurs années, et qu’au bout la situation reviendra au même. On se souvient qu’il y a quelques années il avait déclaré lors d’une conférence que, lorsqu’on sait qu’il y aura une « bagarre », le mieux est d’y frapper le premier. Ici, en plus sont en jeu la vie des citoyens russes du Donbass, régulièrement bombardés et plus le temps passe, plus il y aura de morts. C’est ainsi qu’entouré de quelques-uns de ses plus proches conseillers (Shoigu, Patrushev, Ivanov), Vladimir Poutine décide de prendre les choses en main: Le 21 février, Vladimir Poutine déclare que la Russie « reconnait » les LDNR et signe un accord de coopération, d’entraide et d’amitié. Le soir même, les LDNR demandent l’aide militaire de la Russie et des troupes russes y entrent, pour assurer la sécurité à ses frontières. La suite est connue: L’Ukraine ne tient pas compte de ce changement et continue les bombardements des LDNR. La Russie intervient sur l’ensemble du territoire le 24 février au matin, déclenchant une tempête diplomatique et des promesses de « sanctions »… comme prévu.
Alors que peut-il se passer maintenant? D’abord il est totalement exclu que le conflit se s’étende au-delà de l’Ukraine: D’une part l’OTAN et les US ont déclaré ce soir encore qu’elles ne combattraient pas la Russie, d’autre part la Russie n’est pas intéressée par une extension du conflit. Son seul but est d’une part d’éliminer la menace d’une Ukraine « porte-avions américain » à ses portes, d’autre part et surtout de montrer au monde qu’elle n’accepte pas et n’acceptera pas d’être « occidentalisée » de force, qu’elle a les moyens de faire respecter sa volonté de suivre une autre voie.
Sur le terrain il ne fait aucun doute que l’Ukraine tombera très vite. Il faut noter que les forces russes ne frappent que les installations militaires en Ukraine, ce n’est pas une « guerre », contrairement aux bombardements ukrainiens au Donbass… Il est évident, et des manifestations de joie dans les villes ou l’armée russe passe le montrent, qu’une grande partie des citoyens ukrainiens voient cette arrivée de russes d’un bon œil. Les forces russes n’ont de toute manière pas vocation à rester en Ukraine et se retireront une fois qu’un gouvernement ukrainien indépendant et non soumis aux occidentaux s’y installera.
Les « sanctions », on les a et on les aura. Nous avons appris à vivre avec et à les utiliser à notre profit.
Comme me disait un haut responsable politique russe, la meilleure solution serait que Biden disparaisse.
« Avec Trump il n’y aurait pas eu de guerre, Trump et Poutine se comprennent très bien et ont les mêmes espoirs de développement pour leurs pays et peuples ».
Souhaitons donc « courte vie » à Biden.
Boris Guennadevitch Karpov
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