J’ai toujours été opposé à la « construction » européenne initiée par le marchand de cognac agent américain Jean Monnet, et Robert Schuman le destructeur de la République au profit de Pétain le 10 juillet 1940.
De 1973 à 2005 j’ai évidemment voté non à tous les référendums, et communiste en 1979 aux premières législatives européennes, pour le mot d’ordre prémonitoire : « non à l’Europe allemande ».
Dès le départ on savait que l’Europe voulue par le Capital et mise en place par leurs domestiques socialistes, n’était que le moyen de priver le peuple français de sa souveraineté pour l’enfermer dans un carcan, devenu férocement néolibéral à partir de 1983 (encore merci les socialistes). J’ai eu à supporter toutes les incantations, sur la venue d’une « autre Europe », d’une « Europe sociale », sur « l’Europe c’est la prospérité économique », jusqu’aux économistes du faux PCF revendiquant la mise en place « d’un bon € » oubliant l’évidence que le seul « bon € » serait un « € mort ». Aussi c’est avec un peu de joie mauvaise que j’assiste au processus de dislocation de l’entité bureaucratique.
Les valets des USA (démocrates) désormais sans maître, devenus poulets sans tête, qui la dirigent, sont incapables de prendre la mesure de la défaite de l’Occident, de réaliser l’accélération de l’Histoire, et de comprendre réellement la situation dans laquelle ils se trouvent. Alors ils partent dans tous les sens, changent le mot d’ordre « l’Europe c’est la paix » pour celui dont ils pensent qu’il pourra les sauver « l’Europe c’est la guerre ! » Ils vous annoncent une « Europe puissance », et mélangeant les choux et les carottes, l’existence illusoire d’un « peuple européen » qui serait déterminé à aller casser du moujik.