Translate

jeudi 3 octobre 2024

Didier Raoult interdit d’exercer la médecine pendant deux ans pour avoir dépassé les limites de la « liberté d’expression »


 
 
 
Le microbiologiste Didier Raoult a été interdit d'exercer la médecine pendant deux ans après avoir promu l'hydroxychloroquine contre le Covid-19. 
 
Accusé d’avoir dépassé les limites de la liberté d’expression.
 
Il est sanctionné pour avoir « soigné les malades » avec l’hydroxychloroquine et critiqué la vaccination.

Le célèbre microbiologiste Didier Raoult, vient d’être frappé d’une interdiction d’exercer la médecine pendant deux ans. La chambre disciplinaire nationale a alourdi la sanction initiale d’un simple blâme, jugée « trop indulgente » par l’Ordre des médecins. Mais ce qui intrigue le plus dans cette affaire, ce ne sont pas seulement les accusations concernant la promotion de l’hydroxychloroquine, mais bien l’argument concernant ses « propos dépassant le cadre de la liberté d’expression ». Ah, la fameuse liberté d’expression ! On se demande bien où elle commence et surtout où elle finit…

Soigner, un acte devenu condamnable ?

L’ancien directeur de l’IHU de Marseille est principalement reproché d’avoir soutenu, contre vents et marées, l’usage de l’hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19. Certes, la communauté scientifique a rapidement écarté cette option, faute de données probantes. Mais pour Didier Raoult, soigner les malades, même contre les recommandations officielles, semblait être sa priorité. Apparemment, c’est un acte digne de sanctions disciplinaires en 2024. Qui aurait cru qu’essayer de traiter des patients serait considéré comme un crime ?

Les raisons de la condamnation : soigner ou désobéir ?

Ce qui fait bondir les partisans du professeur Raoult, c’est la mention de ses propos. Il est accusé d’avoir « tenu des propos dépassant le cadre de la liberté d’expression », en particulier en critiquant la vaccination généralisée et les mesures de confinement. Ah oui, parce qu’on le sait bien, la liberté d’expression a ses limites : elle s’applique à tout le monde… sauf à ceux qui ne sont pas d’accord avec le discours dominant. Ce qui est encore plus étonnant, c’est que Didier Raoult, constamment insulté et calomnié dans les médias, n’a jamais vu l’Ordre des médecins lever le petit doigt pour le défendre. Il semblerait que la liberté d’expression fonctionne à sens unique.

On en vient donc à se demander : où sont les vraies limites de la liberté d’expression ? Si un scientifique de renommée internationale peut être sanctionné pour avoir exprimé des idées contraires à la ligne officielle, que reste-t-il de ce droit fondamental ? Peut-être devrions-nous redéfinir la liberté d’expression : « libre, à condition que cela plaise aux autorités et ne bouscule pas trop les certitudes ». Sarcasme mis à part, cette affaire soulève de sérieuses questions sur la place du débat scientifique et la tolérance des voix dissidentes dans notre société.

Une réaction outrée des partisans de Raoult

La décision de l’Ordre des médecins a provoqué une onde de choc parmi les partisans de Didier Raoult. Florian Philippot, leader du mouvement Les Patriotes, a réagi vivement, dénonçant une « injustice » motivée par la pression médiatique et politique. Philippot a exprimé son soutien total à Raoult, affirmant qu’on lui reproche tout simplement d’avoir voulu soigner des patients pendant la pandémie, dans un contexte de panique mondiale. Il a appelé à la dissolution du Conseil de l’Ordre, dénonçant une institution qui, selon lui, pénalise les médecins qui « ont fait leur boulot ».


 

Selon le Professeur Chabrière, lors de son audience, Didier Raoult n’a pas mâché ses mots. Il a déclaré qu’il trouvait « amusant » de voir des personnes qu’il qualifie de « médiocres » se permettre de le juger. Raoult a également ajouté qu’il ne soignait plus de patients, ne payait plus de cotisations, et qu’il s’en fichait complètement de la décision de l’Ordre des médecins. Son objectif désormais ? Se consacrer pleinement à la science, loin des contraintes administratives et des polémiques médicales.


 

Réactions et perspectives

Contacté pour réagir et pour savoir si Didier Raoult allait se pourvoir en cassation, Fabrice Di Vizio, son avocat, a répondu mercredi soir qu’il n’avait pas encore pu prendre connaissance de cette décision.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.