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dimanche 5 juillet 2020

Les incohérences de la décroissance selon les écolos



Merveilleux Covid-19 ! Merci mille fois ! Enfin, on a pu redécouvrir ce qu’était l’air pur, le chant des oiseaux et l’eau claire des rivières. 

Le taux de CO2 a rapidement chuté et la pollution a diminué drastiquement dans les pays les plus pollueurs.

On se serait presque cru, le temps du confinement, au bon vieux temps de nos arrière-grands-parents avec leurs charrettes et leurs bœufs comme seul moyen de locomotion.
Étrange période ! Eux, les anciens, si proches de la nature, rêvaient de modernisme, de confort, de voyages.
Mais voilà qu’aujourd’hui, en 2020, certains regretteraient presque ce mode de vie rustique, oubliant, au passage, sa rudesse.
Parmi ces bobos utopistes, j’en connais une qui doit être bien heureuse !
Notre Greta interplanétaire, égérie des écolos-bonne-conscience, verte à l’extérieur mais rouge à l’intérieur : comme les pastèques !
Rouge, non pas de colère, mais de crypto-marxisme antifa-anti-tout.
Alors, je la vois bien, le sourire de travers, se frotter les mains en découvrant que l’épouvantable fabricant d’avions pollueurs (), va supprimer des milliers d’emplois dans le monde (15.000 postes, dont 5.000 en France, d’après Le Monde), entraînant avec lui d’autres milliers de chômeurs chez ses sous-traitants.

Mais peu importe, le ciel va pouvoir s’éclaircir durablement avec la chute brutale du trafic aérien qui, implicitement, fait chuter le nombre de commandes d’avions et qui, par voie de conséquence, faire chuter le nombre d’emplois.
Peu importe que des centaines de familles soient sur le carreau, tant qu’elle peut faire transiter ses skippers aux USA par avion pour ramener son bateau à plusieurs millions d’euros, pour faire sa promotion, comme elle l’a fait il y a peu.
Remarquez, elle serait bien ennuyée, aujourd’hui, si elle avait fait son show en mars.
Aurait-elle demandé une dérogation à Trump pour repartir chez elle ?
Le problème, avec les écologistes bien-pensants, c’est qu’ils sont pour la plupart pour une décroissance massive, et fustigent aussi le monstrueux capitalisme dès qu’on leur parle de chômage. Ils sont heureux quand les grands de ce monde organisent des colloques internationaux sur le réchauffement climatique mais feignent de ne pas voir que les centaines d’invités viennent en avion (et bien souvent en avions privés).
Cette hypocrisie maladive les pousse aussi, par idéologie, à soutenir du bout des lèvres les manifestations pour la défense des employés d’Airbus tout en se réjouissant de la chute des commandes d’avions.
Et pourtant, s’ils étaient moins engoncés dans leur idéologie régressive, ils pourraient voir que la recherche avance à grands pas et qu’il y a, par exemple, des progrès considérables dans le développement des avions à hydrogène !
Hélas, le mot « avion » semble être, pour eux, une insulte à la nature, tout comme les mots « voiture » et « nucléaire ».

Mais qu’en est-il du mot « charbon », décliné en allemand, et à quand EELV engagé auprès des salariés d’Airbus pour la défense de leurs emplois ?
 
Xavier Jesu

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