23/10/2015 – SOCIÉTÉ (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
Avec le concours de la Direction générale de la santé (DGS) et de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (l’Inpes), le Comité médical pour les exilés (Comede) vient de publier la 4e édition de son guide, destiné aux médecins et acteurs du secteur médical et social.
Selon François Bourdillon, le directeur général de l’Inpes, cette « bible du droit de la santé des étrangers » (sic) est destinée à faire valoir le droit à l’accès aux soins des étrangers et clandestins – pardon : demandeurs d’asile… —
Ce droit serait apparemment menacé par les caisses d’assurance-maladie et les médecins libéraux, selon M. Bourdillon, qui craint même, à terme, une remise en cause l’aide médicale d’état (AME).
Ce guide, diffusé à 40 000 exemplaires, rappelle l’existence du « Dispositif des soins urgents et vitaux » (DSUV) qui permet à tout étranger de bénéficier de soins totalement gratuits, même à ceux qui n’ont pas encore droit à l’AME, l’Aide médicale d’État.
Le Pr Fassin, président du Comede, recommande même d’intégrer les étrangers dans le droit commun.
Ainsi, des personnes qui n’ont jamais cotisé se verraient systématiquement allouer les mêmes prestations que les nationaux qui, quant à eux, cotisent depuis de nombreuses années…
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