Le 31/10/2015
Malgré l’instruction ouverte pour « faux », « escroquerie » et « blanchiment », Thomas Fabius continue à courir la planète...
Thomas Fabius est l’un des jumeaux du ministre des Affaires étrangères.
Et selon toute vraisemblance un escroc, du moins aux yeux du fisc qui l’a – très modérément eu égard à la position de papa – dans le collimateur.
Sa fiche Wikipédia dit de lui qu’il est un « homme d’affaires français ».
Si l’on entend par affaires toutes les casseroles qu’il traîne à ses basques, le rejeton des Fabius en est un, et de belle facture.
On a en effet appris par Le Point ce jeudi que Thomas Fabius est sous le coup d’un mandat d’arrêt aux États-Unis après une plainte déposée par l’État du Nevada pour « chèques sans provision » et « vol ».
Les faits remontent à 2012.
Tout heureux, et portant sans aucun doute en étendard la nomination de son père qui va intervenir quelques heures plus tard, Thomas Fabius part en virée à Las Vegas.
Et laisse en une nuit pour 3,4 millions de dollars de dettes dans les casinos de la ville.
Des chèques en bois.
Une vieille habitude chez cet individu sans revenus officiels – il n’y a aucune trace de déclaration fiscale à son nom depuis 2011 – mais qui mise des sommes astronomiques dans les casinos de la planète.
Interdit de jeu en France, il flambe à Monte-Carlo, à Chypre, à Marrakech…
C’est prétendument avec ses gains et un prêt bancaire (sic !) qu’il a pu s’offrir un appartement de 7,3 millions d’euros au cœur de la capitale.
« Soit une fois et demie le patrimoine déclaré par son père à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », souligne le magazine.
Il faut dire qu’il est chanceux, ce garçon.
Il dit ainsi avoir empoché, rien qu’en cette année 2012, plus de 13 millions de gains dans divers casinos, cela pour seulement 5 millions de pertes.
« Engranger un tel “bénéfice” nécessite, d’après les experts, une mise de 20 à 25 millions d’euros », écrit Le Point, qui du coup se demande « comment le jeune entrepreneur, dont la société dégageait à peine 12.000 euros de bénéfice cette année-là, peut […] brasser de telles sommes d’argent ? »
Une société aussi peu claire que le reste, d’ailleurs, basée au Fouquet’s… où cette caricature de La Vérité si je mens se pavane avec ses gros cigares.
Il est loin, le temps où Françoise Castro-Fabius, sa mère, épouse du jeune Premier ministre de François Mitterrand, jouait les pauvresses devant les photographes en posant dans sa 2CV avec les paquets de couches de ses gosses…
Thomas Fabius ment, engage des banques sur des faux en écriture…
Pour la Société générale qui porte plainte (après une escroquerie au casino de Marrakech), d’autres préfèrent laisser filer.
Comme les très select cercles de jeux britanniques (Crown Aspinalls et Les Ambassadeurs) qui se sont portés garants pour les ardoises laissées par Thomas Fabius dans les casinos de Chypre, et dont les enquêteurs de Tracfin se demandent s’ils ne serviraient pas de couverture à des transferts de fonds douteux.
Ou encore comme le casino de Monte-Carlo où il a laissé une ardoise de 1,9 million en février 2010, jamais réclamée…
On apprend même que pour éviter de froisser ce bon client, le casino lui aurait « remboursé » une perte de jeu de 650.000 euros en raison d’un « incident » survenu durant la partie.
Malgré l’instruction ouverte pour « faux », « escroquerie » et « blanchiment », Thomas Fabius continue à courir la planète mais il semblerait que l’étau se resserre – enfin ? – sur la famille, le service anti-blanchiment de Bercy ayant découvert sur son compte des « dons » aussi importants que suspects provenant de sa chère tante.
Une tante à héritage, assurément.
Comme disait en 2013 Najat Vallaud-Belkacem, alors porte-parole du gouvernement, à propos des frasques de Thomas Fabius : « Il faut laisser la justice faire son travail. »
On aimerait bien qu’elle le fasse, justement.
Quant à son papa qui fut, entre autres, ministre de l’Économie et des Finances, il devrait avoir la décence de démissionner.
Si l’on entend par affaires toutes les casseroles qu’il traîne à ses basques, le rejeton des Fabius en est un, et de belle facture.
On a en effet appris par Le Point ce jeudi que Thomas Fabius est sous le coup d’un mandat d’arrêt aux États-Unis après une plainte déposée par l’État du Nevada pour « chèques sans provision » et « vol ».
Les faits remontent à 2012.
Tout heureux, et portant sans aucun doute en étendard la nomination de son père qui va intervenir quelques heures plus tard, Thomas Fabius part en virée à Las Vegas.
Et laisse en une nuit pour 3,4 millions de dollars de dettes dans les casinos de la ville.
Des chèques en bois.
Une vieille habitude chez cet individu sans revenus officiels – il n’y a aucune trace de déclaration fiscale à son nom depuis 2011 – mais qui mise des sommes astronomiques dans les casinos de la planète.
Interdit de jeu en France, il flambe à Monte-Carlo, à Chypre, à Marrakech…
C’est prétendument avec ses gains et un prêt bancaire (sic !) qu’il a pu s’offrir un appartement de 7,3 millions d’euros au cœur de la capitale.
« Soit une fois et demie le patrimoine déclaré par son père à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », souligne le magazine.
Il faut dire qu’il est chanceux, ce garçon.
Il dit ainsi avoir empoché, rien qu’en cette année 2012, plus de 13 millions de gains dans divers casinos, cela pour seulement 5 millions de pertes.
« Engranger un tel “bénéfice” nécessite, d’après les experts, une mise de 20 à 25 millions d’euros », écrit Le Point, qui du coup se demande « comment le jeune entrepreneur, dont la société dégageait à peine 12.000 euros de bénéfice cette année-là, peut […] brasser de telles sommes d’argent ? »
Une société aussi peu claire que le reste, d’ailleurs, basée au Fouquet’s… où cette caricature de La Vérité si je mens se pavane avec ses gros cigares.
Il est loin, le temps où Françoise Castro-Fabius, sa mère, épouse du jeune Premier ministre de François Mitterrand, jouait les pauvresses devant les photographes en posant dans sa 2CV avec les paquets de couches de ses gosses…
Thomas Fabius ment, engage des banques sur des faux en écriture…
Pour la Société générale qui porte plainte (après une escroquerie au casino de Marrakech), d’autres préfèrent laisser filer.
Comme les très select cercles de jeux britanniques (Crown Aspinalls et Les Ambassadeurs) qui se sont portés garants pour les ardoises laissées par Thomas Fabius dans les casinos de Chypre, et dont les enquêteurs de Tracfin se demandent s’ils ne serviraient pas de couverture à des transferts de fonds douteux.
Ou encore comme le casino de Monte-Carlo où il a laissé une ardoise de 1,9 million en février 2010, jamais réclamée…
On apprend même que pour éviter de froisser ce bon client, le casino lui aurait « remboursé » une perte de jeu de 650.000 euros en raison d’un « incident » survenu durant la partie.
Malgré l’instruction ouverte pour « faux », « escroquerie » et « blanchiment », Thomas Fabius continue à courir la planète mais il semblerait que l’étau se resserre – enfin ? – sur la famille, le service anti-blanchiment de Bercy ayant découvert sur son compte des « dons » aussi importants que suspects provenant de sa chère tante.
Une tante à héritage, assurément.
Comme disait en 2013 Najat Vallaud-Belkacem, alors porte-parole du gouvernement, à propos des frasques de Thomas Fabius : « Il faut laisser la justice faire son travail. »
On aimerait bien qu’elle le fasse, justement.
Quant à son papa qui fut, entre autres, ministre de l’Économie et des Finances, il devrait avoir la décence de démissionner.
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