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lundi 26 octobre 2015

Où sont passés les SDF Français ?

        
                                           

Le 26/10/2015
A peine a-t-on eu vent de cafouillages à Nanterre, où des SDF ont été priés de ne pas revenir, pour y loger des migrants. Une exception ?
     
Dans une ville que je ne citerai pas, il existe un centre d’accueil de nuit pour SDF, depuis 10 ans.
Il est situé au fin fond d’une impasse lugubre, sans fenêtres, à l’exception d’une seule donnant sur le mur d’en face, obstruée par un panneau en bois de récupération.
 Mais quelle importance puisque l’accueil est de 20 heures à 8 heures le lendemain ?
Il est composé d’une salle commune lugubre, remplie de 25 fauteuils de camping bas de gamme, alignés au carré, disposés en ovale, espacés entre eux d’une dizaine de centimètres.
La propreté irréprochable tranche avec le délabrement : un taudis propre en somme, car, soyons clair, le tout est bon pour la casse ou la démolition, meubles et locaux.
Les personnes SDF sont donc censés se restaurer et se reposer, voire dormir dans ces chaises de camping, dans un tel environnement.
 Mais, ce n’est pas grave, il ne s’agit que de la pauvreté marginale, celle que les économistes libéraux jugent incompressible et acceptable dans un système capitaliste, depuis James K. Galbraith, Adam Smith et consorts.
Je passe sur l’interrogation qu’on ne manque pas d’avoir à la vue de ces lieux : mais qui a pu penser un dispositif pareil ?

 Passons sur les locaux qui sont un investissement conséquent, mais le mobilier, quelques milliers d’euros suffiraient pour acheter des fauteuils confortables dans des grandes surfaces…
 Ni la mairie, ni le conseil départemental, ni l’État n’ont pu verser 5000 euros en 10 ans, pour l’achat de 25 fauteuils ?
Cela en dit long sur la considération que l’on a pour nos pauvres, mais c’est vrai, ceux qui atterrissent ici sont les pauvres des pauvres, « chronicisés », malades physiques ou mentaux, « cassés » de la vie, irrécupérables, donc acceptables.
Ce tableau décrit, il existe un autre aspect, assez brûlant en ce moment, relatif à l’accueil des SDF : celui de la cohabitation avec les migrants/demandeurs d’asile/réfugiés.

Ceux qui se sont interrogés sur l’accueil des migrants au détriment des SDF, ont été hués, moqués, et étiquetés comme membre de la « fachosphère », qui se découvrait une subite passion pour les SDF.

Soit, mais qui peut dire qu’ils ont tort ?
 les informations manquent cruellement, ou non médiatisées, les chiffres existent, puisque les centres d’accueil doivent faire remonter l’information à l’Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion sociale, mais tus, bien trop sensibles.

Ils pourraient provoquer le ressentiment des Français à l’égard des migrants.

A peine a-t-on eu vent de cafouillages à Nanterre, où des SDF ont été priés de ne pas revenir, pour y loger des migrants.

Une exception ?

En tout cas, dans le petit centre d’accueil de cette grande ville française, les faits sont là, auparavant 75 % des accueillis étaient des SDF français, aujourd’hui, ils ne sont que 25 % !

Quand on demande « mais où sont-ils passés ?», un grand blanc, puis cette réponse : « ils sont morts » ou bien : « je ne sais pas ».
 La réponse serait-elle trop politiquement incorrecte pour être formulée : ils ne viennent plus de peur des migrants, chassés ? ou virés ?

Autocensure ou censure, l’information est bien gardée, et pour l’instant, nous ne l’aurons pas.

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