Le 29/10/2015
L’intégration par la force, façon puzzle. Du brutal.
La France normale.
Manuel Valls est donc venu fêter mardi dernier un anniversaire, celui de la soumission de l’autorité face à une poignée de voyous plus prompts à brûler des voitures qu’à trouver un job ou fredonner les paroles de « la Marseillaise ».
Et il l’a fait dans une émission soutenue par RFI, Libération et France 24, organisée par le Bondy Blog, un média né après les émeutes de Clichy-sous-Bois.
Que du Charlie !
Du média gavé au politiquement correct ou volontairement lobotomisé.
À vous de choisir.
Au programme, donc, douceur et sévérité : faire venir des familles plus aisées dans les banlieues difficiles (il va falloir de l’imagination, vu le programme des réjouissances) et sanctionner les maires qui ne respectent pas les minima de logements sociaux.
L’intégration par la force, façon puzzle.
Du brutal.
Avec, en ligne de mire, l’obsession du Premier ministre : la montée du Front national.
« Il est hors de question de laisser [le parti de Marine Le Pen] gagner une région. » « Donc, tout devra être fait pour l’empêcher », a-t-il poursuivi.
Tout ?
Et surtout n’importe quoi.
À commencer par décrédibiliser les forces de police censées représenter l’État et protéger le citoyen.
Dans le collimateur, donc, les flics, pas les voyous.
La lutte contre les contrôles au faciès, la généralisation des caméras piétons portées par les policiers et surtout… plus de tutoiement des jeunes des quartiers par les policiers, que le Premier ministre a jugé « scandaleux ».
Les forces de police régulièrement caillassées dans nos banlieues apprécieront l’usage de la politesse. Réciprocité oblige.
Le candidat Hollande avait promis le vote des étrangers, mais son Premier ministre juge l’exercice dangereux : « Si vous voulez un référendum, je vous donne le résultat, c’est-à-dire : massivement contre et en plus nous allons exacerber les tensions autour de cette question. »
Pas de question soulevée, pas de tension, pas de montée du Front.
La politique, façon autruche avertie.
Mais déjà M. Valls mouille sa chemise et trouve la parade : « Je préfère me concentrer sur l’essentiel et notamment sur les naturalisations. »
Voilà qui est dit : pas de vote des étrangers, les Français sont contre.
Faisons donc des étrangers des naturalisés français !
Rajoutons à la perfidie l’envie, car les Français d’origine étrangère votent majoritairement socialiste.
Voici donc le cadeau de Manuel Valls aux banlieues : bon anniversaire !
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