Des propriétaires qui se sont endettés pour acheter verront leur bien dévalué du jour au lendemain. Pas sûr qu’ils apprécient la plaisanterie.
Vous aviez détesté la mixité sociale ?
Vous allez abhorrer la mixité de palier, nouveau concept du maire de Paris Anne Hidalgo, fermement résolue à implanter dans la capitale 30 % de logements sociaux d’ici à l’horizon 2030.
Jusqu’à présent, la ville n’avait le droit de préempter que des immeubles entiers du parc privé pour les réhabiliter en HLM. Désormais, elle aura la possibilité de le faire sur des appartements à l’unité dès lors qu’ils auront été mis en vente.
Déjà 8.021 d’entre eux auraient été repérés, répartis dans 257 bâtiments des 2e, 10e, 11e, 12e, 15e, 17e, 18e, 20e arrondissements.
Les bobos germanopratins électeurs PS peuvent pousser un soupir de soulagement.
Encore une judicieuse trouvaille qui ne va pas manquer de causer un certain nombre de problèmes.
Tout d’abord, la présence d’un logement social dans un immeuble fera inévitablement chuter la valeur de celui-ci et donc des autres appartements qui le constituent.
Des propriétaires qui se sont endettés pour acheter verront leur bien dévalué du jour au lendemain. Pas sûr qu’ils apprécient la plaisanterie.
Si, en prime, le logement social ainsi créé est attribué à des fauteurs de troubles (et ne nous leurrons pas, ils sont de plus en plus nombreux dans les HLM à Paris, et inexpulsables) qui dégradent les parties communes ou occasionnent des nuisances, les autres résidents vivront l’enfer sur terre.
S’ils décident de partir et de revendre, on peut imaginer avec une bonne dose de cynisme que « Madame le Maire » s’empressera de venir préempter.
D’autre part, cette mesure ne contribuera pas à ériger de nouveaux immeubles sociaux mais détruira du logement privé, aggravant d’autant plus la pénurie et la flambée des prix de l’immobilier parisien.
« Ils sont complètement dingues, c’est mettre Paris sous cloche et foutre en l’air les classes moyennes ! », s’emporte le maire du 16e arrondissement Claude Goasguen.
Un avis partagé par le président de Century 21, Laurent Vimont, qui juge l’idée « catastrophique » et parle d’une « hérésie économique », puisque Anne Hidalgo paiera ces logements « à prix d’or, entre 8.000 et 12.000 euros le mètre carré ».
Ce projet purement idéologique, stalinien et démago, destiné à imposer de la diversité à des classes moyennes et populaires qui n’en veulent pas, qui n’en peuvent plus, qu’on n’écoute pas et qu’on méprise, n’est qu’une preuve supplémentaire de la fracture ouverte qui sépare la gauche du peuple.
Pour parfaire la caricature de « Mère la morale », Anne Hidalgo s’insurge contre les élus qui vivent dans des logements sociaux.
Comme si la pratique était nouvelle ; comme si elle ne sévissait qu’à droite.
À ce jour, 39.000 appartements dits « non conventionnés » du parc public, souvent situés dans les beaux quartiers, sont habités par des locataires pour la plupart pistonnés, non assujettis aux enquêtes sociales et aux conditions de ressources.
Dernier exemple en date, le frère de Bernadette Chirac, bénéficiant d’une HLM depuis trente ans au cœur du Marais.
Dans l’absolu, c’est choquant.
Dans le monde réel, des occupants de logements sociaux vous rétorqueront qu’ils préféreraient de loin avoir monsieur Chodron de Courcel comme voisin de palier que certains énergumènes relevant de la psychiatrie ou « connus des services de police ».
Vous allez abhorrer la mixité de palier, nouveau concept du maire de Paris Anne Hidalgo, fermement résolue à implanter dans la capitale 30 % de logements sociaux d’ici à l’horizon 2030.
Jusqu’à présent, la ville n’avait le droit de préempter que des immeubles entiers du parc privé pour les réhabiliter en HLM. Désormais, elle aura la possibilité de le faire sur des appartements à l’unité dès lors qu’ils auront été mis en vente.
Déjà 8.021 d’entre eux auraient été repérés, répartis dans 257 bâtiments des 2e, 10e, 11e, 12e, 15e, 17e, 18e, 20e arrondissements.
Les bobos germanopratins électeurs PS peuvent pousser un soupir de soulagement.
Encore une judicieuse trouvaille qui ne va pas manquer de causer un certain nombre de problèmes.
Tout d’abord, la présence d’un logement social dans un immeuble fera inévitablement chuter la valeur de celui-ci et donc des autres appartements qui le constituent.
Des propriétaires qui se sont endettés pour acheter verront leur bien dévalué du jour au lendemain. Pas sûr qu’ils apprécient la plaisanterie.
Si, en prime, le logement social ainsi créé est attribué à des fauteurs de troubles (et ne nous leurrons pas, ils sont de plus en plus nombreux dans les HLM à Paris, et inexpulsables) qui dégradent les parties communes ou occasionnent des nuisances, les autres résidents vivront l’enfer sur terre.
S’ils décident de partir et de revendre, on peut imaginer avec une bonne dose de cynisme que « Madame le Maire » s’empressera de venir préempter.
D’autre part, cette mesure ne contribuera pas à ériger de nouveaux immeubles sociaux mais détruira du logement privé, aggravant d’autant plus la pénurie et la flambée des prix de l’immobilier parisien.
« Ils sont complètement dingues, c’est mettre Paris sous cloche et foutre en l’air les classes moyennes ! », s’emporte le maire du 16e arrondissement Claude Goasguen.
Un avis partagé par le président de Century 21, Laurent Vimont, qui juge l’idée « catastrophique » et parle d’une « hérésie économique », puisque Anne Hidalgo paiera ces logements « à prix d’or, entre 8.000 et 12.000 euros le mètre carré ».
Ce projet purement idéologique, stalinien et démago, destiné à imposer de la diversité à des classes moyennes et populaires qui n’en veulent pas, qui n’en peuvent plus, qu’on n’écoute pas et qu’on méprise, n’est qu’une preuve supplémentaire de la fracture ouverte qui sépare la gauche du peuple.
Pour parfaire la caricature de « Mère la morale », Anne Hidalgo s’insurge contre les élus qui vivent dans des logements sociaux.
Comme si la pratique était nouvelle ; comme si elle ne sévissait qu’à droite.
À ce jour, 39.000 appartements dits « non conventionnés » du parc public, souvent situés dans les beaux quartiers, sont habités par des locataires pour la plupart pistonnés, non assujettis aux enquêtes sociales et aux conditions de ressources.
Dernier exemple en date, le frère de Bernadette Chirac, bénéficiant d’une HLM depuis trente ans au cœur du Marais.
Dans l’absolu, c’est choquant.
Dans le monde réel, des occupants de logements sociaux vous rétorqueront qu’ils préféreraient de loin avoir monsieur Chodron de Courcel comme voisin de palier que certains énergumènes relevant de la psychiatrie ou « connus des services de police ».
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