Ducon
Il lui a gâché son Noël, il va lui pourrir son Nouvel An.
Celui qui était habitué à monter sur scène pour faire rire, a aujourd’hui envie de pleurer : « J’ai honte d’être un être humain quand je vois ça. »
De qui et de quoi s’agit-il ?
Il s’agit de Guy Bedos qui s’est joint aux quelques centaines de manifestants, à Calais, pour dénoncer la construction du « mur de la honte.
Une clôture « anti-migrants » destinée à repousser les clandestins tentés de gagner l’Angleterre, où, nous explique le directeur de Migrants’s rights Network « on peut trouver du travail très facilement « parce que « la création d’emplois y est particulièrement dynamique. »
Victime de sa santé économique florissante attirant tout au long de l’année des milliers de migrants, la Grande Bretagne, grâce à un accord conclu avec la France, le 20 septembre 2014, a débloqué 15 millions d’euros pour doubler la clôture existante.
Bernard Cazeneuve et son homologue britannique Thérésa May se sont donc entendus pour que les migrants – environ 2000 aux alentours du port de Calais – et en particulier les candidats à l’immigration Outre-Manche – restent sur le sol français. En butte à une immigration intarissable, le Royaume Uni a, en quelque sorte, ouvert les hostilités.
Ainsi Bernard Cazeneuve a-t-il permis à l’Angleterre d’ériger ses frontières en France, en conséquence de quoi cette dernière n’aurait d’autres choix que de construire des centres d’hébergement pour clandestins.
« Une avancée importante qui permettra de contribuer à dénouer la crise que connaît la question migratoire à Calais depuis quelques années », dixit le ministre de l’Intérieur, pour expliquer cet accord franco-britannique.
Si cette « avancée » va indéniablement désengorger la Grande Bretagne des flux migratoires croissants, on ne voit pas bien en quoi elle dénouera la crise migratoire à Calais…
Pire : réprimer durement les tentatives de passages ne risque-t-il pas de développer – à Calais – l’agressivité déjà avérée des clandestins ?
Résumons : B.Cazeneuve trouve donc tout à fait légitime pour les Anglais de se prémunir d’une invasion migratoire, mais estime du devoir de la France de la prendre en charge.
Alors, finalement, où est le problème, pour Guy Bedos ?
En effet, ce sera grâce au « mur de la honte » que la France – dans son immense mansuétude – prendra soin « des hommes, des femmes, des enfants qui ont fui leur pays en guerre, ou ils sont menacés de mort là où ils sont, ou de crever de faim », tel que les décrit le sans- frontiériste Bedos.
Sauf que ces « êtres humains « dont se gargarise l’homme de gôche sont des clandestins qui violent la loi, qui plus est, aidés et encouragés par d’innombrables officines subventionnées par notre Etat. N’est-ce pas honteux ?
N’est-ce-pas honteux que l’Angleterre érige ses frontières ailleurs que chez elle avec l’assentiment de notre pays, la France ?
N’est-ce-pas honteux de la part de Médiapart de suggérer, en septembre, d’utiliser les 15 millions débloqués par les Anglais pour les consacrer à la construction, en France, de plusieurs centres d’accueil ?
Ne serait-ce pas tout cela qui « déshonore la République française », M.Bedos ?
Une clôture « anti-migrants » destinée à repousser les clandestins tentés de gagner l’Angleterre, où, nous explique le directeur de Migrants’s rights Network « on peut trouver du travail très facilement « parce que « la création d’emplois y est particulièrement dynamique. »
Victime de sa santé économique florissante attirant tout au long de l’année des milliers de migrants, la Grande Bretagne, grâce à un accord conclu avec la France, le 20 septembre 2014, a débloqué 15 millions d’euros pour doubler la clôture existante.
Bernard Cazeneuve et son homologue britannique Thérésa May se sont donc entendus pour que les migrants – environ 2000 aux alentours du port de Calais – et en particulier les candidats à l’immigration Outre-Manche – restent sur le sol français. En butte à une immigration intarissable, le Royaume Uni a, en quelque sorte, ouvert les hostilités.
Ainsi Bernard Cazeneuve a-t-il permis à l’Angleterre d’ériger ses frontières en France, en conséquence de quoi cette dernière n’aurait d’autres choix que de construire des centres d’hébergement pour clandestins.
« Une avancée importante qui permettra de contribuer à dénouer la crise que connaît la question migratoire à Calais depuis quelques années », dixit le ministre de l’Intérieur, pour expliquer cet accord franco-britannique.
Si cette « avancée » va indéniablement désengorger la Grande Bretagne des flux migratoires croissants, on ne voit pas bien en quoi elle dénouera la crise migratoire à Calais…
Pire : réprimer durement les tentatives de passages ne risque-t-il pas de développer – à Calais – l’agressivité déjà avérée des clandestins ?
Résumons : B.Cazeneuve trouve donc tout à fait légitime pour les Anglais de se prémunir d’une invasion migratoire, mais estime du devoir de la France de la prendre en charge.
Alors, finalement, où est le problème, pour Guy Bedos ?
En effet, ce sera grâce au « mur de la honte » que la France – dans son immense mansuétude – prendra soin « des hommes, des femmes, des enfants qui ont fui leur pays en guerre, ou ils sont menacés de mort là où ils sont, ou de crever de faim », tel que les décrit le sans- frontiériste Bedos.
Sauf que ces « êtres humains « dont se gargarise l’homme de gôche sont des clandestins qui violent la loi, qui plus est, aidés et encouragés par d’innombrables officines subventionnées par notre Etat. N’est-ce pas honteux ?
N’est-ce-pas honteux que l’Angleterre érige ses frontières ailleurs que chez elle avec l’assentiment de notre pays, la France ?
N’est-ce-pas honteux de la part de Médiapart de suggérer, en septembre, d’utiliser les 15 millions débloqués par les Anglais pour les consacrer à la construction, en France, de plusieurs centres d’accueil ?
Ne serait-ce pas tout cela qui « déshonore la République française », M.Bedos ?
J'ai beaucoup aimé la légende de la photo ^^
RépondreSupprimerça résume tout.
Il est peu etre choqué qu'on les retiennent