Nous avons six millions de chômeurs, est-il vraiment nécessaire d’en rajouter ?
L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Émié, a affirmé mardi que ses services consulaires avaient délivré 300.000 visas de circulation aux Algériens en 2014, soit une augmentation de 30 % sur 2013, et que c’était pour lui un très grand motif de satisfaction. Bernard Émié est un serviteur zélé et certainement apprécié par sa hiérarchie et son gouvernement !
Nous sommes heureux de l’apprendre, 300.000 chances de plus pour la France.
Nous avions peur que nos organismes sociaux déposent leur bilan !
Eh bien non, notre démographie continuera à être la première d’Europe et ainsi tous ces nouveaux travailleurs, et demain leur progéniture, assureront nos futures retraites et ainsi nos soucis disparaîtront.
Mais est-ce que toute l’Algérie est partisane de cette immigration voulue et souhaitée aussi bien de ce côté de la Méditerranée que de l’autre ?
À lire certains commentaires parus dans le quotidien El Watan, on peut en douter :
« Tous ces gens qui critiquent la France sont toujours les premiers à demander des visas. Vous n’aimez pas la France, pourquoi donc voulez-vous des visas pour y aller ? » (On se le demande…)
« Pourquoi ne demandez-vous pas des visas pour le Maroc, l’Arabie saoudite, la Syrie, l’Irak, le Qatar, l’Égypte, la Jordanie, la Palestine, le Yémen, et j’en passe et des meilleures ! » (Eh oui, pourquoi pas pour ces pays ?)
« 300.000 vendeurs de cigarettes de contrebande en plus. »
« La France accorde plus de visas et l’Algérie plus de chèques en blanc. Cherchez l’erreur ! » (On la cherche !)
« Notre première action politique serait de libérer l’Algérie de la France et leur faire bouffer ses visas ! » (On en mangerait jusqu’à plus faim !)
Nous avons six millions de chômeurs, est-il vraiment nécessaire d’en rajouter ?
D’après certains de nos énarques-technocrates, 63 % de cette population immigrée serait diplômée ; c’est ce que l’on entend sur tous les médias.
Est-il judicieux de vider le Maghreb, et l’Afrique, de tous ces diplômés ?
Comment le Maghreb réussira-t-il à relancer son industrialisation, ses entreprises, qui ne représentent que 5 % de son PIB (le pétrole et le gaz pesant pour 95 %), si on le prive de tous ces cerveaux ?
Ce n’est pas en les attirant chez nous qu’on aidera ces pays mais plutôt en y investissant massivement pour que les élites non seulement ne quittent pas leur pays mais, bien au contraire, y retournent pour s’y employer activement.
L’Union européenne devrait s’y intéresser d’urgence en s’y associant car il s’agit là d’un problème crucial et d’un énorme marché potentiel !
Nous sommes heureux de l’apprendre, 300.000 chances de plus pour la France.
Nous avions peur que nos organismes sociaux déposent leur bilan !
Eh bien non, notre démographie continuera à être la première d’Europe et ainsi tous ces nouveaux travailleurs, et demain leur progéniture, assureront nos futures retraites et ainsi nos soucis disparaîtront.
Mais est-ce que toute l’Algérie est partisane de cette immigration voulue et souhaitée aussi bien de ce côté de la Méditerranée que de l’autre ?
À lire certains commentaires parus dans le quotidien El Watan, on peut en douter :
« Tous ces gens qui critiquent la France sont toujours les premiers à demander des visas. Vous n’aimez pas la France, pourquoi donc voulez-vous des visas pour y aller ? » (On se le demande…)
« Pourquoi ne demandez-vous pas des visas pour le Maroc, l’Arabie saoudite, la Syrie, l’Irak, le Qatar, l’Égypte, la Jordanie, la Palestine, le Yémen, et j’en passe et des meilleures ! » (Eh oui, pourquoi pas pour ces pays ?)
« 300.000 vendeurs de cigarettes de contrebande en plus. »
« La France accorde plus de visas et l’Algérie plus de chèques en blanc. Cherchez l’erreur ! » (On la cherche !)
« Notre première action politique serait de libérer l’Algérie de la France et leur faire bouffer ses visas ! » (On en mangerait jusqu’à plus faim !)
Nous avons six millions de chômeurs, est-il vraiment nécessaire d’en rajouter ?
D’après certains de nos énarques-technocrates, 63 % de cette population immigrée serait diplômée ; c’est ce que l’on entend sur tous les médias.
Est-il judicieux de vider le Maghreb, et l’Afrique, de tous ces diplômés ?
Comment le Maghreb réussira-t-il à relancer son industrialisation, ses entreprises, qui ne représentent que 5 % de son PIB (le pétrole et le gaz pesant pour 95 %), si on le prive de tous ces cerveaux ?
Ce n’est pas en les attirant chez nous qu’on aidera ces pays mais plutôt en y investissant massivement pour que les élites non seulement ne quittent pas leur pays mais, bien au contraire, y retournent pour s’y employer activement.
L’Union européenne devrait s’y intéresser d’urgence en s’y associant car il s’agit là d’un problème crucial et d’un énorme marché potentiel !
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