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mardi 13 octobre 2015

L’idéologie du métissage : épuration langagière et appels à la délation

                                                    

Le 13/10/2015
 
Avec les appels à la délation pour tout ce qui ne marche pas droit, on est entré dans un régime oppressif, pour ne pas dire totalitaire.
   
Dans les rues de Paris, en ce moment, une campagne à l’initiative du Défenseur des droits (Jacques Toubon, alias Mr. Allgood) appelle à « alerter contre le racisme » : un appel à la délation ?
La semaine dernière, au moment de l’affaire Morano, Valls annonçait de nouvelles mesures répressives contre l’insécurité routière.
L’une d’elle, peu commentée, révélatrice, encourage les chefs d’entreprise à dénoncer les excès de vitesse de leurs employés.
En janvier, le gouvernement invitait déjà à informer la police de ceux qui n’étaient pas Charlie.
Une campagne de rééducation des déviants était aussitôt lancée dans les écoles.
Les dérives djihadistes au sein de la famille doivent être rapportées, à l’instar des abus sexuels.
 En matière fiscale ou sociale, la délation est la règle, de la part de salariés mécontents.
 Les Numéros Verts se sont multipliés, chaque fraction de la population en quête de reconnaissance victimaire peut s’abandonner librement aux délices de la dénonciation.
Épuration langagière et chasse aux sorcières d’un côté – le mot race tu expurgeras du vocabulaire, et le terme de blanc ne prononceras sous peine de mise au bûcher – et appels à la délation de l’autre.
 Et la lâcheté insigne pour couvrir le tout : de ceux qui s’abandonnent au confort de la dénonciation anonyme, d’un Sarkozy et de sa clique lâchant Morano parce qu’elle dit des gros mots, ou des instances du Larousse qui cèdent devant les kapos de la pensée en supprimant le mot race du dictionnaire !
Dans « race blanche », ce n’est pas seulement la « race-souche » (j’utilise, pour ma part, le terme « ethnico-culturel », plus précis et moins connoté) de la nation française qui est dans le collimateur, mais la référence à toute transmission biologique, aux identités incarnées, cet « ennemi » pour Attali et ceux qui rêvent à la disparition des nations.
L’idéologie du métissage, aux prétentions antiracistes, est au plus profond racialiste.
 Nier ou vouloir gommer les races dénote une obsession de la question raciale.
L’apologie monstrueuse de l’indifférenciation humaine est une forme d’épuration raciale, et la pire qui soit : l’effacement des différences raciales et culturelles pour réduire l’humanité à une seule couleur café au lait, et une seule culture, mercantile et consumériste, sous la bannière de l’American way of life.

 On déplore la disparition de la biodiversité végétale, mais quid de la biodiversité humaine ?
L’idéologie du métissage veut effacer les caractères trop marqués de la race.
Elle se complaît dans l’entre-deux et un idéal de beauté moyen, ou mélangé, entre le beige, le bistre et le brun.
 Les Blancs et les Jaunes se font cuire au soleil pour avoir la peau foncée.
Les Noires se font blanchir le derme et décrêper les cheveux.
 Les unes veulent plus de seins, de fesses, de lèvres, et les autres moins, ou se font débrider les yeux.
 Ce qui est trop noir, trop blanc, trop jaune lui inspire du dégoût ou de la crainte, en réaction aux tenants de la pureté des races de jadis.

Épuration langagière et épuration raciale vont ensemble : une police du langage au nom d’un idéal (anti)racial.

 Avec les appels à la délation pour tout ce qui ne marche pas droit, on est entré dans un régime oppressif, pour ne pas dire totalitaire.

Ce sont les nazis et le Dr Goebbels qui, au nom d’un idéal racial, ont changé jusqu’au langage des Allemands, au point que la langue de Goethe ou de Heine ne s’en est jamais remise.

Bienvenue dans la France d’après.

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