par 23 Jan 2025 |
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Mes chères impertinentes, chers impertinents,
La théorie du cheval mort est une petite histoire qui semble venir d’un conte des Indiens d’Amérique semble-t-il du Dakota, ne m’en demandez pas plus je n’ai pas de grosses connaissances en Indiens d’Amérique.
Bref, la légende dit assez justement d’ailleurs, que quand le cheval que tu montes est mort, il vaut mieux en descendre… Logique.
Cette histoire permet en réalité d’évoquer ceux qui ne veulent pas reconnaître que le cheval est mort… ce que l’on appelle le déni.
Et ce déni s’applique aux organisations, aux entreprises, aux gens, aux familles, et bien évidemment aux nations qui refusent de reconnaître des problèmes évidents et vont utiliser une débauche de moyens, de temps, d’argent, pour tenter de résoudre un problème qui est en réalité insoluble puisque le cheval est mort.
Mais personne ne veut reconnaître que le cheval est mort.
Comme il n’avance plus, nous allons commencer par changer le cavalier, c’est forcement la faute du cavalier. Ainsi nous en sommes à notre 4ème cavalier pas encore de l’Apocalypse mais de Matignon. Après Barnier, c’est Bayrou. Personne ne veut voir que le cheval est mort. Bayrou veut donc nourrir mieux le cheval. S’il n’avance plus c’est qu’il est mal nourri. Il faut donc augmenter les impôts pour pouvoir nourrir le cheval Etat français. Ce cheval là ne mange pas de paille… il nous met sur la paille.
Comme cela ne marche pas, parce que le cheval est mort, nous allons faire des négociations entre partenaires sociaux… ils vont discuter en commission pour savoir comment ressusciter le cheval ce qui, de vous à moi, a très peu de chance de se produire. La gauche, elle, demande plus de moyens pour tous les chevaux morts. Plus de moyens pour l’éducation nationale, pour la police (non pas pour la police, la police c’est fasciste), pour la justice, pour la politique de la ville, pour tous, toujours plus d’argent pour réanimer le cheval Etat français mort sous le poids de l’effort et des dettes portées depuis plus de 51 ans.
Personne dans ce pays ne veut reconnaître que le cheval est mort.
Notre cheval mort porte de le nom d’Etat providence français.
Ce n’est ni bien ni mal mes amis. Je suis ni pour ni contre. Mais il est mort.
Quand le cheval est mort il en faut un nouveau. Il faut donc accepter de revoir l’ensemble de notre système. Non.
Soyons plus précis.
Il ne faut pas revoir.
Il faut créer un nouveau système.
Plus moderne, plus efficient, plus juste et qui doit avoir comme objectif d’assurer les besoins fondamentaux de tous. Il faut donc définir ce qu’est la juste solidarité et ce qu’est l’assistanat. Comment faire la différence entre les deux et éviter les écueils du second.
Il faut prendre soin de notre jeunesse, de notre vieillesse et des malades au milieu.
Il faut avoir de la bienveillance, de la compassion, mais aussi le courage de dire que tous ceux qui vont bien doivent porter ceux qui vont moins bien, ceux qui sont trop jeunes ou trop âgés. Cela veut dire que nous devons tous travailler, car c’est le travail de tous qui assure la juste solidarité dont chacun a besoin.
Le cheval est mort.
Cela ne sert à rien d’offrir une nouvelle selle à Larcher pour monter le cheval mort… comprenez un nouveau fauteuil !
Il faut un nouveau cheval, un nouveau système, une nouvelle vision.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
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