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— Maryline Maubois (@MaryMbois) January 23, 2025
Dans son violent réquisitoire, le président argentin n’a pas ménagé le Forum économique mondial lui-même, vecteur selon lui de ce mouvement qui a affaibli l’Occident.
Une diatribe sans fin contre le «wokisme».
Présent pour la deuxième fois au Forum économique mondial de Davos, Javier Milei a prononcé ce jeudi un discours extrêmement virulent contre «l’hégémonie woke», comparée à «un cancer» ou encore à «un virus mental». «Il faut extirper cette idéologie ignoble de nos institutions, sinon la race humaine ne pourra se retourner vers le progrès. Il faut changer d’idéologie si nous voulons entrer dans un nouvel âge d’or», a lancé le président argentin ultralibéral.
Et celui-ci de s’attaquer ensuite aux «fondements du wokisme», s’en prenant au «féminisme radical», considéré comme «une demande de privilèges» de la part des femmes, ou à la lutte contre le changement climatique, transformée selon lui en «environnementalisme radical». Mais aussi à «l’idéologie du genre», qui cacherait, selon Javier Milei «de la pédophilie extrême», ou encore à l’immigration, que le chef d’État argentin a comparée à «une colonisation à l’envers, un suicide collectif».
Au Forum de Davos, Milei attaque... le Forum de Davos
Dans son violent réquisitoire, Javier Milei n’a pas ménagé le Forum de Davos lui-même, vecteur selon lui de ce mouvement qui a affaibli l’Occident. Interrogé par Le Figaro à la sortie de la grande salle de conférences, Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial il y a 55 ans, entouré de ses gardes du corps, a répondu : «C’est cela le Forum de Davos, la diversité des opinions.» Un banquier brésilien de son côté, levait les yeux au ciel : «Rien de nouveau, Javier Milei poursuit son discours de campagne.»
Sur la scène de ce grand raout économique, le président argentin a tout de même eu un mot pour l’économie, mais toujours en évoquant les ravages supposés du «wokisme». Pour lui, il s’agit d’«un plan servant à justifier l’interventionnisme et la dépense publique». «Notre première mission, pour retourner dans un nouvel âge d’or, est de réduire la taille de l’État, mais aussi de réduire les organisations supranationales», a-t-il jugé, appelant à «mettre fin à ce système».
Ce fervent allié de Donald Trump a également profité de sa prise de parole pour défendre Elon Musk après son geste polémique lors d’un discours devant les partisans du président américain lundi, comparé à un salut nazi ou fasciste. Pour Javier Milei, «les wokes accusent injustement» l’homme le plus riche du monde «d’un geste innocent, qui ne reflétait que sa joie et sa gratitude».
Je ne sais pas si vous suivez la réunion du WEF à Davos , mais le président argentin, Javier Milei, balance et n’y va pas par 4 chemins !
Davos - Le président argentin Javier Milei a déclaré : « Ces forums promeuvent l'agenda LGBT, en essayant d'imposer l'idée que les femmes sont des hommes et les hommes sont des femmes, simplement en fonction de la perception qu'ils ont d'eux-mêmes. »
« Et ils ne disent rien lorsqu'un homme se déguise en femme et tue son adversaire sur un ring de boxe ou lorsqu'un détenu prétend être une femme et finit par agresser sexuellement des femmes en prison. » « En fait, il y a quelques semaines à peine, les gros titres de la presse internationale parlaient du cas de deux Américains homosexuels qui défendaient les valeurs de la diversité sexuelle et qui ont été condamnés à 100 ans de prison pour avoir abusé et filmé leurs enfants adoptés pendant plus de deux ans. »
« Je veux être clair. Quand je parle d'abus, ce n'est pas un euphémisme, car dans ses formes les plus extrêmes, l'idéologie du genre est une véritable maltraitance envers les enfants.
Ce sont des pédophiles. Je veux donc savoir qui pourrait soutenir ce genre de comportement. » « Des enfants en bonne santé sont irrémédiablement blessés par des traitements hormonaux et des mutilations.
Comme si un enfant de 5 ans pouvait consentir à de telles choses. » « Et si leur famille n’est pas d’accord, il y aura toujours des agents de l’État prêts à intervenir en faveur de ce qu’ils appellent l’intérêt supérieur de l’enfant. Et croyez-moi, les expériences scandaleuses au nom de cette idéologie criminelle seront condamnées et assimilées à celles commises dans les esprits les plus sombres de notre histoire. »
« La révélation de cette multitude de pratiques abjectes est l’éternel récit victimaire, toujours prêt à lancer des accusations d’homophobie, de transphobie et d’autres termes fabriqués dont le seul but est de faire taire ceux d’entre nous qui osent exposer le scandale, dont les autorités nationales et internationales sont complices. »
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