Pétition, courriers, cahier de doléance... La mobilisation a payé, dans le Val-d'Oise.
Selon les informations de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, le département a annulé son projet de centre de mineurs non accompagnés (MNA) prévu au Brit Hôtel, dans la petite commune de Baillet-en-France.
Ce projet, annoncé sans concertation à la veille de Noël, avait sidéré la population et les élus, comme nous avons pu le constater en nous rendant sur place, ce mardi 21 janvier. BV reviendra sur l'étonnement et l'opposition de la plupart des administrés dans une vidéo à venir prochainement. Des administrés qui font corps avec leurs élus.
Christiane Aknouche, maire de Baillet-en-France, nous a reçus, ce mardi 21 janvier. Dans son bureau, un épais dossier rassemble les inquiétudes de ses administrés qui se sont exprimés en nombre par courrier. Dans le hall d'accueil de la mairie, un cahier d'opposition a, par ailleurs, été mis à disposition des citoyens de la commune. Une Lettre aux habitants est aussi affichée (voir illustration).
📹 Les communes concernées ont fait bloc. Le maire de Chaumontel, commune voisine, expliquait à @jean_bexon de Boulevard Voltaire son opposition à l'arrivée de migrants :
— Boulevard Voltaire (@BVoltaire) January 24, 2025
"Ils n'ont rien à faire sur notre sol". pic.twitter.com/LT0pjxg2yj
Mais les habitants de Baillet-en-France ne sont pas les seuls à s'être dressés contre le projet. Plusieurs communes avoisinantes ont fait pression sur le conseil départemental. Ainsi, Sylvain Saragosa, le maire de Chaumontel, ville de la même communauté de commune que Baillet-en-France, s'est exprimé à plusieurs reprises dans les médias pour faire annuler le projet. « Baillet-en-France, c’est 2.000 habitants ; 100 migrants, c’est 5 % de la population : la création de ce centre change clairement la physiologie de la collectivité », a dénoncé l'élu, au micro de BV.
C'est une victoire et un soulagement pour ces communes qui prouvent que la mobilisation d'une population et de ses élus contre la « répartition des migrants » voulue par l'Union européenne et la France de Macron... paie.
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