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lundi 6 juillet 2015

Un dimanche sous haute tension dans le quartier de Cantepau à Albi



Des stigmates toujours présents dans le quartier ce lundi 6 juillet.


Des stigmates toujours présents dans le quartier ce lundi 6 juillet.

Des échauffourées ont eu lieu dimanche 5 juillet à la piscine Atlantis et dans le quartier de Cantepau. les policiers ont dû intervenir en nombre pour protéger la population.

Dimanche 5 juillet à 18h, à la piscine Atlantis à Albi, la Police Secours et de la BAC interviennent pour 20/30 perturbateurs qui ont escaladé les grillages et sèment la zizanie dans les bassins qui sont évacués temporairement.
Les individus finissent par quitter les lieux.
Vers 18h30 dans le quartier Cantepau, nouvelle intervention des mêmes équipages BAC et PS pour une vanne incendie ouverte, mais à l’arrivée des services techniques de la mairie, une trentaine de voyous prennent à partie les policiers et leur jettent des projectiles.
Ils sont obligés de d’utiliser le flash-ball et les moyens lacrymogènes pour se dégager.
Par chance, aucun policier n’est blessé.
 Le véhicule de la BAC présente le pare-brise fendu et de nombreux impacts sur la carrosserie.
Plus tard dans la soirée et la nuit, toujours sur le quartier Cantepau, des containers à poubelle et un véhicule sont brûlés, un magasin est pillé, du mobilier urbain est cassé, un récup-verre est renversé, une partie du quartier est plongée dans le noir.

Les gendarmes sont appelés en renfort mais les voyous continuent à outrager et provoquer les forces de sécurité.

Témoignage des habitants

Lundi 6 juillet sur les coup de 8h30 la circulation était malaisée dans le quartier de Cantepau à Albi.
 Les véhicules devaient en effet avancer au pas entre les restes calcinés d'une voiture et des contenus encore fumants de poubelles renversées.
Que s'est-il passé ?
 Un groupe de femmes discutent devant la pharmacie du quartier et expliquent : « Tout a commencé hier vers 14 h, il y avait beaucoup de jeunes, il y a eu une bagarre et un habitant à sorti un fusil et tiré.
 Ce qu'on voit là, c'est la suite, cette nuit ils se sont vengés, la voiture qui a brulé c'est la sienne ».
 Des mots pour dire la colère suivent : « On en a marre de ces jeunes, parfois très jeunes, de dix ans, qui agissent en détruisant par exemple un jardin familial on ne sait pas pourquoi, gratuitement et si on dit quelque chose on a peur de ce qui peut arriver après ».

 Une personne lance : « Je voudrais quitter le quartier, mais je ne peux pas payer un appartement ailleurs ».


 Une autre : « La police n'ose pas venir dans certains endroits du quartier, pourquoi on n'appelle pas la gendarmerie ».

A coté, les voitures continuent à zig-zaguer entre les restes des événements de la veille et de la nuit.

Victoria Sanson et Thierry Tchukriel


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