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samedi 25 juillet 2015

ACTION : Exigez la démission de Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale !

     Le 25/07/2015

 Claude Bartolone silence affaires 93 - Contribuables Associes


Tête de liste socialiste aux élections régionales d'Île-de-France, Claude Bartolone entend se maintenir au « perchoir » alors qu'il va cesser d'y siéger durant la campagne. Et continuer à toucher les 16 500 euros mensuels attachés à la fonction.
     
Depuis son élection au « perchoir » du Palais Bourbon en juin 2012, Claude Bartolone est devenu l’un des « poids lourds » du Parti socialiste.
Au printemps dernier, il est sans surprise devenu la tête de liste PS en Île-de-France pour les élections régionales de décembre prochain.
Pourtant, sa gestion passée du département de Seine-Saint-Denis jette le doute sur ses capacités à présider la région la plus peuplée et la plus riche de France, qui dispose d’un budget de près de 5 milliards d’euros.
Durant ses quatre petites années (2008-2012) à la présidence du conseil général du 93, il a accumulé des fautes graves de gestion, selon un récent rapport de la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France.

4 chefs d'accucation contre Claude Bartolone - Contribuables Associés

Lui sont notamment reprochés :

  1. Un budget faussé en 2010, où il avait fait apparaître dans le volet recettes une dotation de l’État supérieure à ce qu’elle était réellement ;
  2. Un nombre excessif de collaborateurs dans son cabinet, fixé au maximum à 11 par la loi ; Claude Bartolone en employait 14 ;
  3. Un temps de travail des agents départementaux compris entre 27 et 28 heures hebdomadaires ;
  4. L’embauche d’un ancien conseiller général, Didier Segal-Saurel, à un poste de catégorie A pour lequel il ne possédait pas les qualifications requises, et n’exerçait pas la mission prévue par son contrat ; censé écrire un livre sur l’histoire industrielle de la Seine-Saint-Denis, il n’a jamais livré, à ce jour, la moindre page.
Outre sa gestion passée dans le 93, ce qui pose problème, c’est la désinvolture avec laquelle le président de l’Assemblée nationale, censé être neutre dans le processus législatif, est entré en campagne pour le Parti socialiste en Île-de-France.
Bien loin d’envisager de démissionner du perchoir comme le lui demandait l’opposition, Bartolone a annoncé qu’il conserverait la présidence de la Chambre basse du Parlement tout au long de la campagne, et se contenterait de laisser ses vice-présidents siéger à sa place lors des travaux de l’Assemblée.

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vis ma vie - Claude Bartolone - Contribuables Associes

Qui dit conservation du poste dit conservation des privilèges qui y sont attachés.
Le président de l’Assemblée nationale touche 16 500 euros par mois, et bénéficie d’un logement de fonction, le luxueux Hôtel de Lassay qui jouxte le Palais Bourbon, malgré la jouissance d’une indemnité de résidence chaque mois.
Ainsi, pendant toute la campagne pour les élections régionales, Claude Bartolone va mener grand train aux frais du contribuable alors qu’il délaissera la fonction pour laquelle il est si grassement rémunéré.
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Patrimoine - Claude Bartolone - Contribuables Associes

Député sans discontinuer depuis la « vague rose » de 1981 (hormis son passage au ministère de la Ville entre 1998 et 2002), Bartolone a pu, comme beaucoup d’hommes politiques, acquérir un patrimoine conséquent, si conséquent qu’il a fait partie des députés les plus hostiles à la publication de celui-ci par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
 Le président de l’Assemblée nationale a partiellement eu gain de cause, puisque, sur le site de la HATVP, on se rend compte qu’il faut prendre rendez-vous puis se rendre en personne à la préfecture du département de chaque député pour le consulter.
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Le moment est donc venu de poser la question : Claude Bartolone peut-il rester président de l’Assemblée nationale ?
 Sa gestion passée de la Seine-Saint-Denis, son refus de publier son patrimoine, acquis pour l’essentiel grâce à des indemnités provenant des impôts, et sa candidature comme tête de liste du Parti socialiste aux élections régionales indiquent le contraire.

Nous vous invitons donc à écrire à Claude Bartolone (en cliquant sur le bouton «Envoyer le courriel-type» ci-dessous) pour lui demander de quitter la présidence de l’Assemblée nationale.


  Envoyer le courriel


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Pour rappel (ndlr)

Smic mensuel brut : 1457 € au 1er juillet 2015


Le Smic horaire brut est de 9.61 €, ce qui représente pour un temps de travail de 35 heures par semaine, un montant brut mensuel de 1457.52 € au premier juillet 2015.
Une valeur nette charges comprises d’environ 1139 € par mois.

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