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jeudi 30 juillet 2015

France : la colère des agriculteurs français devrait se diriger contre le Quai d’Orsay

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(…) Car l’embargo russe sur des produits alimentaires, notamment européens, explique en partie la crise que traversent des éleveurs.

 Il a été décrété le 7 août 2014 en réponse aux sanctions économiques contre Moscou après l’annexion de la Crimée et son implication dans la guerre dans le reste de l’Ukraine.
L’embargo a été reconduit pour un an, en juin.Même si la Russie n’était pas un client important des producteurs français, l’embargo les a touchés indirectement par effet domino.
 En restreignant leurs débouchés, il a conduit d’autres pays européens « à écouler une partie de leur production qui s’est retrouvée sur le marché européen ou national, et a perturbé le marché », selon Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture.
Les importations russes de produits laitiers ont baissé de 78 %.
C’est ainsi que le report des exportations des gros producteurs laitiers que sont l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande a fait baisser de 30 % les cours du beurre et de la poudre de lait en France.
 Et Gérard Calbrix (Association de la transformation laitière), se montre pessimiste : « Les autorités russes utilisent l’embargo pour développer leur secteur laitier, nous sommes persuadés que le marché ne rouvrira jamais. »
Même scénario pour le boeuf : privés du marché russe, les producteurs allemands et polonais se reportent en partie sur la France.
L’embargo serait à l’origine d’une baisse de 20 centimes du prix du kilo de porc payé aux éleveurs français.
 « Le débouché russe était d’autant plus intéressant qu’il permettait de vendre des abats et autres pièces grasses qui n’intéressent pas forcément les autres marchés », ajoute Paul Aufray, de la Fédération nationale porcine (…)

Source : http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/embargo-russe-incidence-sur-crises-porc-lait-27-07-2015-220882
L’opinion de civilwarineurope
Notre degré de soumission aux intérêts américains a atteint un tel degré que François Hollande a volontairement choisi de sacrifier les agriculteurs français pour plaire à son maître à danser Barack Obama.
Après les ouvriers des Mistral, les éleveurs français peuvent constater les effets désastreux du pilotage de la politique étrangère française depuis la Maison Blanche.

Et voir notre ministre de l’agriculture en faire le constat, comme le ferait un commentateur de football qui ne serait pas responsable de ce qui se passe, est d’une indécence totale et abjecte.

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