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jeudi 2 mai 2024

Spéciale dédicace au spécialiste de l’élargissement anal à renflement brun ci-dessous qui devrait au passage saluer ce qu’est un véritable écrivain.


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Le 02/05/2024

 @parrhesiaste_fr

. Enfin, ce serait bien s’il pouvait d’abord s’efforcer d’être un véritable ministre de l’économie - au lieu d’un propagandiste pour personnes âgées sous Prozac et « macronistes » hystériques encore plus dilatés que ses fantasmes 

 « Tu vois ce paquet de clopes ? Sur les dix euros qu’il vaut, il en a pris huit. 

Tu vois cette bouteille de whisky ? Sur ses quinze euros, il en a pris huit. Et je ne parle que du produit fini. Parce qu’il taxe aussi le vendeur, le distributeur, le transporteur, le fabriquant, le fournisseur. 

Tu vois ta voiture, devant le troquet ? Sur cent euros de plein, il en prend soixante. Il y a quelques années, il t’a racketté pour que tu passes au diesel, tu te souviens ? Maintenant il fait le contraire avec le super. Et puis ce sera l’électricité. Et d’ici quelques années l’hydrogène.

Et tu paieras autant de fois. Et il te dépouillera à l’infini, toi, le constructeur, ses prestataires, les dépanneurs, sur chacune des pièces, sur chacun de tes frais. 

Deux-mille-six-cents euros par an et par voiture en circulation. Et ce livre ? Il a taxé son acheteur, son vendeur, son auteur, son éditeur, son maquettiste, son graphiste, son relecteur, son imprimeur, son livreur, son distributeur, jusqu’à son encre et son papier… Chaque étape du processus. 

Et ta maison ? Et tes frais « d’acquisition », et tes droits de « succession » ?

Et ton salaire ? Il en prend la moitié. Plus la TVA, sur chaque transaction, plus les impôts sur le revenu. Plus quelques centaines de taxes et d’impôts. Près de 50 % du PIB. Un euro produit sur deux. 

Plus de mille milliards par an, soit la bagatelle de quarante-mille euros par travailleur. Il n’en a jamais eu autant. Et ça ne lui suffit toujours pas. S’il était un particulier, il serait en prison, tant ses dettes et malversations sont monstrueuses. Mais il n’est pas un particulier. Et cet argent, qu’il dépense sans fin, c’est le tien. Tu l’entends parler chaque jour de « débloquer des moyens », de « plans de relance », et de « dépenses » toujours plus ahurissantes ? 

Tu te félicites ? C’est toi qui payes. Il a inventé pour se justifier une fable, qui est celle de l’impôt librement consenti. Fais-moi plaisir, prends ton téléphone. Appelle l’administration fiscale. « Allô, c’est Robert. Je ne consens plus. »  

 À quel moment ça peut passer ? Si tu ne payes pas, tu auras des pénalités, une saisie, éventuellement tu iras en prison. Ton consentement, il est forcé. Ça s’appelle du vol, pour ne pas dire un viol. Qu’il soit « officiel » n’y change rien. Tu ne le vois pas, parce qu’il a refait ta conscience. Il t’a habitué à considérer ta captivité comme normale, ses rançons comme justes, ta conscience comme étant le calque de ses intérêts. Il est très exactement ton proxénète. Et ton abattage est lâchement consenti. »

 — Éloge de la force, Laurent Obertone

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