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mardi 28 mai 2024

Pour votre sécurité, vous ne roulerez plus

 

 

Entre les grenades qui explosent, les règlements de comptes par arme à feu, les viols, le deal de drogue, les coups de couteaux… grâce à de bonnes œillères sur mesure, l’État ne voit qu’un seul domaine où il faut faire régner la sécurité, c’est la route. 

Malgré un nombre de morts très bas, si bas qu’il faut mélanger toutes les catégories, autos, motos, piétons, cyclistes, pour atteindre un nombre de morts significatif, la terreur va régner de plus en plus sur nos routes. Et notre sécurité sert d’alibi à une spoliation avec option de surveillance de masse, ceci alors qu’il ne faut pas imaginer un seul instant qu’il pourrait y avoir zéro mort dans les déplacements, compte tenu de l’intensité du trafic. Mais la sécurité à bon dos, et à la fin, pour ne pas mourir sur la route, on ne conduira plus. Ne seront plus autorisés en automobiles personnelles que les membres d’une oligarchie triée par l’argent et encore, sous très haute surveillance.

Et donc, les voitures à radars automatiques embarqués vont redoubler d’efforts, passant à un flicage, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, de 200 000 kilomètres en trois ans par voitures, à 200 000 kilomètres par mois, grâce à des conducteurs privés qui se relaieront aux volants de ces machines à cash. L’investissement est lourd mais le jeu en vaut la chandelle, avec des bénéfices substantiels pour l’État, espérés bien au-dessus du milliard, et des émoluments conséquents pour les actionnaires des boîtes privées chargées du job. A la tête desquelles on retrouve sans réelle surprise, des hommes politiques, à commencer par le commissaire européen Thierry Breton, un temps patron d’Atos, qui avait obtenu le marché de la gestion des PV. Justement, ces marchés parlons en, attribués de manière opaque, au point que des procès sont en cours, avec des appels d’offres peu visibles et des bilans comptables que personne, ou pas grand monde, ne connaît. On sait juste que c’est très rentable. Invoquer la sécurité est donc un bon plan pour racketter les automobilistes. La méthode est connue, on invoque l’extrême droite pour rester au pouvoir et la contamination des grands parents pour inciter à la vaccination. Les épouvantails font toujours recette. Chaque année, 220 000 personnes perdent leur permis, point par point, pour de tous petits dépassements qui constituent l’essentiel, 95 %, des flashes des radars et donc, sans jamais avoir été dangereux. Ils perdent aussi, souvent, leur travail, ce dont le législateur se fiche. On se demande bien d’ailleurs, en quoi il serait dangereux de rouler à 60 pour 50, dans une sortie d’agglomération avec des voitures désormais bardées de systèmes de sécurité et qui sont la composante essentielle de la baisse du nombre de morts sur les routes.

En réalité, les courbes statistiques montrent qu’il n’y a aucune corrélation entre la baisse du nombre de morts et l’arrivée des radars automatiques.

Ils sont donc une composante inutile du système de sécurité global des routes, juste d’odieux mange-frics. Par contre, la France, première en 2008 pour la qualité de son réseau routier, se classe désormais à la 18ème place. Le président Hollande, le premier, a tapé dans les caisses de l’entretien des routes et son successeur lui a emboîté le pas. Mieux vaut maintenant, avoir des voitures avec de bonnes suspensions, les nids de poules sont légion, mais l’État n’en a cure, il ne les rebouche pas, il achète des voitures radars, c’est hautement plus rentable.

Mais on va aller plus loin, avec l’installation sur les voitures neuves, de systèmes d’alerte et de localisation en tous genres, trente au total, promus par la sacro-sainte Europe, qui bien sûr, ne nous flique pas, mais « veille sur notre sécurité ». La voiture va devenir plus chère, à acheter, à entretenir. Le marché du neuf, déjà sinistré, ne va pas s’en remettre et il s’agit évidemment d’une mort largement planifiée, avec l’argument massif du carbone qui est une triste farce, servant comme toujours, d’épouvantail. Avec l’objectif hypothétique de zéro mort sur les routes en 2050. Que les profs se fassent décapiter, ou que de braves gens meurent dans des agressions à répétition, n’a pas spécialement d’importance. Ne sont graves, que les morts sur les routes. De quoi achever le secteur déjà mal en point de l’automobile et perdre jusqu’à la compétence d’en fabriquer. Pour les quelques uns qui, grâce à leurs capacités financières, pourront continuer à rouler, on s’oriente vers un système, déjà au point, de prise de contrôle des véhicules à distance, par une intelligence artificielle, de manière à les caler autoritairement sur la vitesse limite.

Pour mémoire, au RPF, nous défendons la voiture individuelle comme outil de travail, de loisirs et de liberté pour les familles. Le retrait du permis à point. Un contrôle technique ramené aux stricts éléments de sécurité mécaniques. La conservation des savoirs-faire et la relocalisation du secteur industriel de l’automobile, le ferroutage des camions qui ne font que traverser la France, l’entretien et la remise à niveau des routes et ouvrages d’arts, le nettoyage systématique des abords de routes devenus des dépotoirs et la sortie de la fable du carbone d’origine humaine comme fautif du dérèglement climatique planétaire. On ne peut incriminer les véhicules particuliers quand des milliards de tonnes de marchandises traversent les océans et que se développe le tourisme spatial.

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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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