Chaque année, la Pride de Bruxelles constitue un hypocrite déni idéologique de la réalité.
« En Belgique, 53 % des personnes LGBTQIA+ évitent de se tenir la main en public pour ne pas avoir de problèmes. »
Ce constat, fondé sur une étude à la méthodologie incertaine, est cependant repris partout. « C’est inacceptable, c’est insupportable », s'insurge l'écologiste Marie-Colline Leroy, la secrétaire d’État chargée de l'Égalité des genres, mais quand on lui demande qui agresse les gays, elle ne sait pas et botte en touche vers les réseaux sociaux.
Qui attaque les gays, en Belgique?
Ce sont des jeunes issus de l'immigration, surtout, qui désormais harcèlent et agressent les homosexuels, mais cette réalité n'est reconnue par aucun média ou politique belge ! Le parcours de la Pride évite, d'ailleurs, soigneusement les « quartiers à problèmes ». Il suffirait de la détourner de quelques centaines de mètres pour la faire passer dans Molenbeek ou Anderlecht, communes très largement peuplées de musulmans, pour que la réalité s'impose.
Interrogés, les organisateurs de la Pride et les responsables politiques n'ont qu'une réponse, pour décrire les auteurs des attaques contre la communauté LGBTQI+, c'est - évidemment - l'extrême droite, quasi inexistante en Belgique francophone, mais néanmoins omniprésente dans les médias et responsable de tous les maux.
Mobilisation générale
La Belgique a beau être le troisième pays le plus « gay-friendly » sur 49 pays européens, qu'importe, la situation est grave ! Les personnes handicapées, les malades atteints de pathologies rares, les victimes d'attentats ou d'agressions aimeraient sans doute avoir, eux aussi, une journée où la Belgique officielle se met à leur service dans une servile dévotion.
Car, à l'occasion de la Pride, la Belgique institutionnelle tout entière se mobilise : reportages spéciaux dans les médias, drapeaux arborés sur les maisons communales, Premier ministre hissant lui-même le drapeau arc-en-ciel, train spécial de la compagnie nationale aux mêmes couleurs, passages pour piétons repeints - au mépris de la loi - sur les grandes artères de Bruxelles : tout le monde est sommé de communier dans la grande fête LGBT.
La non-binarité à l'honneur
La Pride est aussi une bonne occasion de rééduquer un peuple rétif, encore majoritairement attaché à l'existence de deux sexes, « un concept qui semble totalement dépassé », selon le journaliste de la chaîne RTL TVI, la plus regardée en Belgique francophone, qui consacre, dans la foulée de l'Eurovision, un sujet à Arcinoé, un(e) « non-binaire » qui « ne se sent ni homme ni femme mais quelque chose de plus neutre, du gris, parfois rien [...] il y a des genres qui sont soleil ou nuages, ça peut-être un panel incroyable ! » Incroyable est, en effet, pour une fois, le mot qui convient…
C'est encore une occasion de prôner discrètement les « thérapies » spécifiques dédiées aux enfants transgenres ou « en questionnement sur leur genre ». L'association Transkids organise, parmi d'autres activités, le « Fabuleux Week-end, réservé aux enfants et ados transgenres de 6 à 18 ans, sans leurs parents. Encadrés par des moniteurs transgenres ou non binaires, les enfants passeront 48 heures (ou plus !) inoubliables, leur proposant divers animations et ateliers pour les aider à vivre pleinement leur identité. » Dès 6 ans ! Heureusement, la théorie du genre est de plus en plus remise en question un peu partout dans le monde.
Les woke n'ont pas encore - définitivement - gagné.
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