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vendredi 17 juillet 2015

Attentat déjoué de fort Béar: on nous prend pour des c…!



Tout fringant et fier, celui qui dans sa déclaration du 14 Juillet disait qu’il ne ferait aucun commentaire sur les résultats de la lutte anti-terroriste, à peine 24 heures plus tard se présente devant les télévisions pour annoncer qu’un odieux attentat vient d’être déjoué.


Fier comme Artaban et aussi amnésique qu’un patient atteint d’Alzheimer en phase terminale, Hollandouille 1er roi des français était si extrêmement pressé de pouvoir enfin commenter un résultat positif de l’action gouvernementale, qu’il a laissé en plan et sur-place le ministre chargé de l’insécurité nationale, le bon Cazevide, qui du coup a du se rattraper aux branches pour éviter d’être la victime du dernier diner de cons présidentiel.




Du coup tous les ténors du PS se sont empressés de déclarer qu’après tout il était normal de dire au peuple (les cons, vous, moi et les autres) la vérité (celle qui arrange) et de ne rien cacher des exploits de notre service de renseignement, histoire de faire semblant de maitriser quelque chose alors qu’en fait on est dans l’improvisation la plus totale.
Une vieille habitude en socialomanie!

Ismaël, Djebril et Antoine sont sur un bateau



Où l’on apprend que nos trois pieds nickelés, un quatrième âgé de 16 ans ayant été rendu à la vie civile, ne se connaissaient que par le biais d’internet, et ne s’étaient donc jamais rencontrés: le platonisme jihadiste en somme…
Mais encore qu’ils planifiaient depuis des mois un attentat qu’ils prévoyaient commettre le 7 janvier 2015, sans doute un délai inspiré des fameuses calendes grecques actualité oblige.

Mais aussi qu’ils n’avaient pas d’armes, le plus âgé d’entre eux et aussi le mieux formé à leur usage ayant vaguement servi quelques mois comme matelot de 1ère classe, et encore ayant été porté pâle si souvent que l’armée avait décidé finalement de le foutre à la porte.
Et je peux vous assurer que dans ces temps où l’armée a du mal à embaucher malgré les campagnes publicitaires à répétition, que s’en séparer devait être vraiment la seule alternative.


Dire la nullité crasse du gars!
Mais non seulement et si ça ne suffisait pas, la bande de bras-cassés islamique prévoyait de s’attaquer ni plus ni moins qu’à la base où l’ex-matelot avait servi comme vigie, à savoir le centre national de commandos du 1er régiment de choc, neutraliser les sentinelles et capturer le commandement du camp pour lui couper la tête.


Sans vouloir préjuger du résultat j’ai quand même beaucoup de mal à imaginer pareille équipe réussir son épopée.
Dans la liste « ils y en a qui ont essayé mais ils ont eu des problèmes » pour reprendre la phrase d’un duo de comiques (mais des vrais ceux-là), sans formation militaire aucune, avec on ne sait quel type d’armes et encore faut-il savoir s’en servir correctement pour éviter le syndrome « Sid Ahmed Ghlam » (se tirer une balle dans la jambe par mégarde), neutraliser des sentinelles armées et vraisemblablement formées correctement (on est au 1er régiment de choc quand même!), et en plus supposer qu’il n’y aura pas d’alarme, et que le colonel commandant du fort lui aussi se laissera faire…


Ça fait beaucoup de handicaps quand même pour un trio d’abrutis non?


Alors pourquoi faire tant de battage sur un non-évènement dont on ne sait même pas si la justice aura suffisamment d’éléments probants pour obtenir une condamnation?


Et bien c’est souvent en posant la question qu’on obtient la réponse: si une affaire aussi piteuse a mérité que le roi de la gaffe, Mimolette « l’audacieux », se fende d’un communiqué triomphant, c’est que l’absence de résultats se fait cruellement sentir alors que de partout et en dépit des moyens les feux d’alerte n’arrêtent pas de se consumer.
Que personne jusqu’à lors ne sait dire où sont passés les explosifs et les grenades dérobées dans un entrepôt de l’armée à Miramas, ni qui les a dérobé.
Que les services de renseignement sont saturés en dépit des annonces faites au bon populo (vous savez, les cons, vous, eux, moi, les autres) parce que intégration oblige, l’ennemi est déjà à l’intérieur et à la fois visible puisqu’il s’agit de musulmans maghrébins ou africains, mais aussi invisible parce que toute dénonciation basée sur des critères d’appartenance religieux ou raciaux serait considérée comme attentatoire au « vivre-ensemble » et aux valeurs de la république.


Alors en attendant on s’occupe des lampistes, on fait le gros dos, on ferme les yeux en se cachant derrière son petit doigt et en espérant que « ça passe ».


En attendant oui; la prochaine explosion ou la prochaine décapitation.


Lochaberaxe

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