Le 17/07/2015
MATHILDE ROUX
ALEXIS BETHUNE
Le propriétaire du terrain sur lequel s'étaient installés des gens du voyage, à Rousson, écope de 12 mois de prison dont 6 avec sursis.
Le 13 juillet, les gendarmes sont appelés à Rousson. 188 caravanes viennent de s'installer sur un terrain privé.
Le propriétaire, un agriculteur de 59 ans, a été jugé mercredi 15 juillet, en comparution immédiate, après avoir tiré à plusieurs reprises avec une carabine, qui s'est révélée ne pas être déclarée.
Lui et sa femme alertent les gendarmes qui parviennent à faire bouger les caravanes.
Mais l'histoire dégénère lorsque les véhicules s'installent sur un autre terrain, appartenant aussi au prévenu.
Excédé, il tire plusieurs coups de feu en l'air, auxquels répond l'un des membres de la communauté gitane par d'autres tirs.
"Le vin me rend agressif", admet-il.
"On peut expliquer ces actes mais pas les justifier", estime le substitut du procureur, David Durand. Même s'il reconnaît le désarroi de l'agriculteur, il rappelle que "ce sont des actes très graves.
Des coups de feu ont été tirés en direction d'un camp.
Quelqu'un aurait pu être tué."
Il requiert deux ans de prison.
"Il faut revenir sur le contexte, pointe l'avocat du prévenu. Il ne voulait mettre personne en péril mais a été anéanti en voyant son champ."
Le tribunal condamne le prévenu à 12 mois de prison, dont 6 mois de sursis et mise à l'épreuve pendant 24 mois, assortis d'une obligation de soins.
source
Le propriétaire, un agriculteur de 59 ans, a été jugé mercredi 15 juillet, en comparution immédiate, après avoir tiré à plusieurs reprises avec une carabine, qui s'est révélée ne pas être déclarée.
Mais l'histoire dégénère lorsque les véhicules s'installent sur un autre terrain, appartenant aussi au prévenu.
Excédé, il tire plusieurs coups de feu en l'air, auxquels répond l'un des membres de la communauté gitane par d'autres tirs.
"Je voulais les faire partir de chez moi""Pourquoi ne pas avoir rappelé les gendarmes ?", demande la présidente, Émilie Debasc. "Je voulais leur faire peur, les faire partir de chez moi", justifie l'agriculteur, qui a constaté la destruction de son champ de trèfles, dont le préjudice est estimé à 4 000 €.
Deux litres de vins dans la matinée
Contrôlé positif au test d'alcoolémie, le prévenu avoue avoir un problème avec l'alcool et avoir consommé deux litres de vin rouge dans la matinée qui a précédé les faits."Le vin me rend agressif", admet-il.
"On peut expliquer ces actes mais pas les justifier", estime le substitut du procureur, David Durand. Même s'il reconnaît le désarroi de l'agriculteur, il rappelle que "ce sont des actes très graves.
Des coups de feu ont été tirés en direction d'un camp.
Quelqu'un aurait pu être tué."
Il requiert deux ans de prison.
"Il faut revenir sur le contexte, pointe l'avocat du prévenu. Il ne voulait mettre personne en péril mais a été anéanti en voyant son champ."
Le tribunal condamne le prévenu à 12 mois de prison, dont 6 mois de sursis et mise à l'épreuve pendant 24 mois, assortis d'une obligation de soins.
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Puis-je connaître le nom du juge pour le mettre sur ma liste noire ?
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