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mercredi 8 juillet 2015

Face au danger terroriste, Manuel Valls « veille » et « agit »

                                                    

Le 08/07/2015
Aucun pays ne gagne une guerre s’il ne décide de nommer son ennemi, s’il ne décide de se battre, uni et déterminé. À ce titre, il y a vraiment de quoi s’inquiéter...

On a beau vouloir faire preuve d’optimisme, il y a de quoi s’inquiéter face à l’incurie de notre gouvernement, qui n’a toujours pas compris que nous étions en guerre sur notre territoire, et persiste à prendre des mesurettes qui doivent faire rigoler les fous d’Allah.
Deux événements récents suscitent l’inquiétude.
 D’abord le vol de 150 kg d’explosifs militaires à Miramas. Sur ce site abritant les réserves de l’armée de terre, près de 150 détonateurs, une dizaine de pains de plastic et une dizaine de grenades ont été volés dans la nuit de lundi à mardi par des individus qui n’ont eu, pour s’y introduire, qu’à couper le grillage.
Car le site, sur lequel veillent 200 militaires le jour, est à peine gardé la nuit… et ne dispose pas de vidéosurveillance : il suffit à une poignée d’homme résolus et entraînés d’y entrer, de se servir et de repartir.
Cela fait froid dans le dos : combien de sites ultra-sensibles sont confiés à la garde de quelques vigiles mal payés et corruptibles ?
 Silence du gouvernement.
 Hier matin à la radio, Manuel Valls a refusé tout commentaire ; à vrai dire, il ne semblait même pas au courant.


Le Figaro nous apprend par ailleurs que le Mein Kampf djihadiste, intitulé Gestion de la barbarie, est en vente libre.

 L’article est clair : « Cet ouvrage théorise, en 248 pages, les violences perpétrées par les djihadistes en les inscrivant dans une stratégie globale d’établissement du califat islamique. Un texte violent, prônant le chaos et la destruction… qui est aujourd’hui accessible sur Internet pour la somme modique de 24 €. Si le livre n’est plus disponible sur Amazon, il est toujours en vente sur le site de la FNAC. »

 Ce guide qui n’a que peu à voir avec les Castors Juniors propose un programme en trois étapes : propager la terreur pour créer le chaos, instaurer une loi forte de retour à l’ordre – la charia -, et enfin, instaurer le califat qui s’imposera de lui-même dans ce contexte.
Comme le disait Lyautey à propos de Mein Kampf : un ouvrage que chaque Français devrait lire pour ne pas dire, demain, « je ne savais pas ».
Face à ces menaces, le gouvernement réagit comme s’il avait affaire à Action directe.
Sa grande mesure, rappelée encore par Le Figaro, est la suppression du passeport et l’interdiction de sortie du territoire, mesure appliquée 108 fois depuis novembre 2014.
 Non seulement le ridicule du chiffre montre l’inutilité d’une telle mesure, mais encore, à qui fera-t-on croire qu’un individu dépourvu de passeport est privé de toute possibilité de voyager ?
 Il peut se promener où il le souhaite en Europe et, de là, passer discrètement des frontières pour la Turquie ou d’autres pays accueillants.

 En 1939, nous avions la ligne Maginot : malgré ses formidables défenses, on sait ce qu’il en est advenu.
 En 2015, nous avons la privation de passeport pour 108 individus…

Les mesures à prendre pour lutter contre la menace islamiste sur notre territoire sont dans toutes les têtes : fermeture de toutes les mosquées salafistes, expulsion de tous les étrangers qui prêchent le djihad ou le salafisme, poursuite pénales contre les « Français » qui font l’apologie du djihad, mesures discrètes empêchant ceux qui partent de revenir, nettoyage des prisons et déplacement permanent des détenus radicaux, retour à une politique pénale de rigueur, interdiction de la construction de mosquées nouvelles, suppression de l’aide médicale d’État et fermeture de nos frontières à l’immigration clandestine, etc.

Sans compter une politique extérieure réaliste vis-à-vis de la Syrie, de la Russie et d’autres pays actuellement vilipendés.
 Cela ne suffira pas ?
 Sans doute pas.
 Les idées qui précèdent ne se veulent pas exhaustives.
Mais nous devons avant toute chose comprendre que nous sommes en guerre, et qu’il n’est plus temps d’employer les forces de l’ordre à la répression routière ou à la protection de personnalités, mais bien de la mobiliser contre cet unique ennemi.

Aucun pays ne gagne une guerre s’il ne décide de nommer son ennemi, s’il ne décide de se battre, uni et déterminé.

 À ce titre, il y a vraiment de quoi s’inquiéter…

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