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samedi 17 octobre 2015

Vas-y, Hollande, t’es pas tout seul !

                                                     

Le 17/10/2015
À quelques semaines des élections régionales, les signes se multiplient, qui laissent prévoir plus qu’un recul, une véritable catastrophe pour les listes présentées par le Parti socialiste.
   
À quelques semaines des élections régionales, les signes se multiplient, qui laissent prévoir plus qu’un recul, pire qu’une défaite, pire qu’une déroute, pire que ses dernières déculottées, déjà impressionnantes, une véritable catastrophe pour les listes présentées par le Parti socialiste.
 Et chacun de dauber – il faut bien avouer qu’à Boulevard Voltaire nous ne nous en sommes jamais privés – sur l’impopularité sans précédent connu de la majorité et du Président élus en 2012…
Ne nous laissons pas emporter par la passion, ne prenons pas nos désirs pour des réalités, voyons les choses d’un peu plus près.
Certes, la cote de M. Hollande n’est pas très élevée – c’est une litote – dans certaines catégories, bien particulières, de la population.
Pour le dire sans détours, le président de la République, sa personne, son caractère, sa politique, son bilan sont l’objet, dans ces milieux, d’un rejet, d’un mépris, d’une réprobation, d’une condamnation sans appel.

Il en est ainsi des classes les plus aisées, écrasées d’impôts, des professions libérales, menacées d’une dérégulation brutale, des enseignants, déboussolés, déclassés, mal payés, mal considérés, des policiers, des gendarmes, des militaires plus sollicités et moins soutenus qu’ils l’ont jamais été, des derniers paysans, des éleveurs, des producteurs de lait ou de fruits qui travaillent à perte, des fonctionnaires qui voient remettre en cause leur statut et geler leurs rémunérations par un gouvernement de gauche, des médecins qui se soulèvent contre la bureaucratisation de leur métier, des petits commerçants ruinés par les grandes surfaces, des retraités dont les maigres pensions sont rognées par toutes sortes de retenues, des entrepreneurs, des ingénieurs et des ouvriers qui voient s’effondrer par pans entiers les derniers bastions de notre industrie, des étudiants qui s’entassent dans des facultés délabrées pour y acquérir des diplômes dévalorisés, des demandeurs d’emploi qui désespèrent d’en retrouver jamais un, des smicards, des érémistes, des mal-logés, des mal-nourris, des mal-vêtus, des sans-dents qui ne comprennent pas pourquoi on a institué à leur détriment la préférence étrangère, des patriotes désespérés qui assistent au déclin de l’économie, de la puissance, du prestige, de la cohésion, de l’image de la France et, pour faire court, de la quasi-totalité des jeunes, des adultes, des vieux, des hommes et des femmes de ce pays.

 Tout est donc dit ?
 Pas si vite.
 François Hollande peut encore s’appuyer sur les forces vives que constituent les membres de son gouvernement, les députés, les sénateurs, les conseillers régionaux, les conseillers départementaux, les conseillers spéciaux, les élus locaux, les directeurs de cabinet, les attachés parlementaires, les directeurs de services, les hauts fonctionnaires, les salariés de la fonction publique territoriale, les publicitaires, les conseillers en communication, les présentateurs, animateurs et chroniqueurs des médias du service public, les membres du Conseil économique, social et environnemental qui doivent leur salaire, leur statut et leur train de vie à leur étiquette ou à leur engagement politique, ainsi que sur les voix de leurs parents, alliés, enfants, agnats et cognats.

Vous voyez que cela fait du monde….

Une majorité ?

 Nous verrons cela le 6 décembre prochain.

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