Le 16/10/2015
Ni François Hollande, ni Ségolène Royal, ni Manuel Valls, ni Laurent Fabius (futur président de la COP21 de Paris en décembre) ne sont intellectuellement équipés pour comprendre quoi que ce soit à ce que le GIEC raconte.
Ces braves gens sont, peut-être, experts dans cette branche très médiatisée de leur science qu’est la « réchauffementclimatologie » – ou « globalwarmingology », pour faire plus snob -, mais ils semblent n’être pas très fortiches en écriture.
Une équipe de scientifiques européens vient de publier les résultats d’une étude destinée à répondre à une question simple : « Les rapports du GIEC sont-ils compréhensibles ? »
La réponse est claire : « Non ! C’est du charabia ! »
Et il ne s’agit pas, là, de l’opinion de quelques réfractaires à la police mondiale de la pensée climatologique unique.
Ils ont soumis les rapports – ou plutôt leurs résumés d’une vingtaine de pages destinés aux décideurs politiques de la planète – au crible d’un algorithme chargé de déterminer, en fonction de la longueur des phrases et de la complexité des mots, le degré d’intelligibilité du texte.
Le logiciel est formel : ces papiers sont proprement impigeables, et plus les années passent, plus leur opacité s’accroît.
L’un des experts français du GIEC – Valérie Masson-Delmotte – reconnaît que ces publications sont d’un accès « très difficile pour les non-spécialistes ».
Dans son groupe de travail, pour contourner l’obstacle, elle a inventé le « résumé de résumé », ou « vingt lignes pour les nuls ».
On attend la BD pour les semaines à venir.
En clair, ni François Hollande, ni Ségolène Royal, ni Manuel Valls, ni Laurent Fabius (futur président de la COP21 de Paris en décembre) ne sont intellectuellement équipés pour comprendre quoi que ce soit à ce que le GIEC raconte.
Et pourtant, abrités derrière leurs certitudes en béton armé, ils prennent, d’un même mouvement, la mine entendue de ceux qui comprennent tout et des décisions sur le sujet qui engagent la France pour des décennies.
Ségolène Royal s’est même crue autorisée à ironiser : « Les climato-sceptiques font les malins pour qu’on parle d’eux. »
Affligeant !
Il n’y en a qu’une qui a tout compris, c’est Nathalie Kosciusko-Morizet : forcément, elle est polytechnicienne !
Ça lui permet un jugement tout en finesse contre ceux qui s’avisent de douter du GIEC : « Ce sont des connards ! » assène-t-elle.
Celui qui est particulièrement visé, c’est le Monsieur Météo de France 2, Philippe Verdier : du reste, depuis la publication de son livre de doutes, il a été prié de rester chez lui.
Le match entre les réchauffistes et les sceptiques est engagé depuis longtemps.
Les premiers ont l’onction sacramentelle de l’ONU, vous savez, ce machin qui a installé Faisal Trad, un type d’Arabie saoudite, à la tête d’un groupe d’étude du Conseil des droits de l’homme, un peu comme si on nommait DSK professeur de morale dans un pensionnat de jeunes filles.
Parmi les seconds, une kyrielle d’universitaires de haut vol, de prix Nobel, de scientifiques, tous – ils sont plus de 30.000 – signataires de la « Oregon Petition » créée pour mettre en cause la pensée unique universelle sur le climat.
Bataille ! comme on dit aux cartes.
Cette affaire soulève deux questions.
Un : « Jusqu’à quand coupera-t-on le son à ceux qui dérangent ?
» Deux et corollaire : « Qui manipule qui ? »
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