Le 16/10/2015
Militantisme, apparition de tenues traditionnelles, refus de la mixité…
Militantisme, apparition de tenues traditionnelles, refus de la mixité…
Sur 13 pages sont recensées les dérives observées dans nombre de petits clubs et associations sportives infiltrés par des « éducateurs » d’un genre particulier.
Fichés par les services de renseignement comme fondamentalistes religieux, ces derniers ciblent un public particulièrement jeune auquel ils prétendent enseigner dans le même cadre le sport et la religion.
C’est ainsi qu’on voit se transformer des vestiaires en salles de prière, des arbitres contraints de retarder des rencontres sportives pour cette même raison, ou encore « des joueurs de football d’une équipe de Perpignan qui prient sur la pelouse devant des arbitres médusés ».
Ces dérives sont le fait de clubs amateurs dont « certains sont même encadrés par des musulmans radicaux considérés comme dangereux, au contact de jeunes influençables », nous dit-on.
Des faits qui contreviennent à « l’obligation de neutralité des pratiques sportives : pas de discrimination, pas de signes religieux dans les salles ou sur les terrains ».
Interviewé ce même jour par Yves Calvi, le secrétaire d’État aux Sports Thierry Braillard reconnaît : « Nous sommes inquiets, mais nous ne sommes pas les bras ballants et nous essayons d’apporter une réponse à ce phénomène. »
Au journaliste qui lui demande s’il faut « imposer une charte de la laïcité dans les clubs de sport comme nous l’avons fait dans les classes des écoles de la République » au lendemain du 11 janvier, il répond que la meilleure des solutions est sans doute de « professionnaliser les clubs (via les emplois aidés) car certains aujourd’hui, par manque de bénévoles, se font prendre de l’intérieur » (sic).
C’est un fait acquis : les fondamentalistes musulmans font de l’entrisme dans les associations et récupèrent les petites structures pour en pervertir les objectifs à leur profit.
Surtout, souligne le ministre, il faut que chacun joue son rôle : élus, fédérations, arbitres sportifs, tous doivent s’impliquer et dénoncer ces faits.
Or, « certains ferment les yeux sur un certain nombre de phénomènes pour X raisons, on n’a pas à rentrer dans les détails… »
À quoi Yves Calvi réplique : « C’est pour avoir la paix sociale et vous le savez très bien. »
Sans commentaire du ministre, qui poursuit : « Quand on voit que dans un même quartier il y a deux clubs et qu’un fossé se creuse entre les deux, qu’il y a le club des Blancs et le club des… des bigarrés (sic), ça pose un véritable problème. […] La solution ne doit pas venir seulement de l’État mais du local. »
Sauf que…
Sauf que le problème, c’est que le « local », comme il dit, a la trouille au ventre.
À commencer par les arbitres et les entraîneurs dont on reconnaît qu’ils « subissent des pressions énormes », mais « si l’arbitre ne peut pas donner son coup d’envoi à 9 h du matin parce qu’il y a une prière, il déclare forfait. Il fait un rapport qui le signale, et là, les autorités du football doivent aussi jouer leur rôle en termes de sanctions. »
Vœu pieux.
Car Thierry Braillard finit par l’avouer : « Les élus locaux ont peur… ils ne sont pas assez vigilants sur les pratiques nouvelles : boxe thaï, et surtout les MMA… »
MMA pour Mixed Martial Arts, soit un sport tellement violent qu’il est interdit par le ministère des Sports, mais très infiltré par les fondamentalistes religieux…
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