Le 08/10/2015
Est-ce ma faute si entre la publication de mon article et le comptage de l’Institut, 52 personnes ont ramené le livre à leur libraire ?
Dans un article précédent, j’indiquais que Jean-Christophe Cambadélis avait vendu 378 exemplaires de son livre À gauche les valeurs décident de tout.
Dans le souci de communiquer au lecteur de Boulevard Voltaire une information de très haute précision, je me dois aujourd’hui d’apporter un rectificatif.
En réalité, après comptage de « l’Institut des statistiques GIK », dont on nous dit qu’il est la référence pour les professionnels de l’édition, le chiffre exact serait de 326 exemplaires.
Certains ne manqueront pas de moquer mes données erronées, mais est-ce ma faute si entre la publication de mon article et le comptage de l’Institut, 52 personnes ont ramené le livre à leur libraire ?
Qui pouvait prévoir qu’au-delà d’une mévente, certains client iraient jusqu’à réclamer un avoir, un échange ou un remboursement ?
À la surprise générale, Jean-Christophe Cambadélis inaugure une nouvelle formule : la vente à rebours.
326 aujourd’hui, 284 demain, 52 à Noël, etc. Jusqu’au zéro absolu convoité également par Cécile Duflot (665 exemplaires) et Daniel Fasquelle (116 exemplaires), grand favori de cette course à l’envers.
Détail inattendu : aucun des rares acheteurs de la prose « cambadélisée » n’a encore porté plainte.
L’ouvrage est ramené en silence…
La mine consternée, le client présente l’objet de sa désolation…
Le libraire compatit.
Lui offre un coup à boire pour oublier tout ça, puis le dirige vers un rayon où trônent quelques livres de Zemmour…
Au 3e verre de vin rouge, le malheureux se laisse tenter.
Dans un geste désespéré, il achète Le Suicide français, bien conscient de sombrer dans le fascisme, le racisme et l’homophobie réunis…
C’est son suicide à lui…
Son adieu à la gauche de Cambadélis, à l’ennui, au vide intellectuel…
Le grand plongeon dans la délinquance…
326 exemplaires.
Avec de tels chiffres, se lancer dans l’édition avec une simple photocopieuse devient accessible à tous.
Qui n’a pas rêvé de publier la vision politique de Bernard Cazeneuve ou les mémoires de Fleur Pellerin ?
Quelques rames de format A4, une photocopieuse en bon état de marche et l’aventure commence…
Distribution à vélo aux libraires du département…
L’affaire pétarade…
Les éditeurs du Quartier Latin envoient leurs félicitations, leurs encouragements, trop contents de ne plus à avoir à publier ces pensums…
Aux pionniers qui souhaiteraient démarrer cette activité d’éditeur politique en rase campagne, il est nécessaire de préciser qu’un bandeau rouge sur la couverture doit impérativement porter la mention « ni remboursé, ni échangé ».
Chaque client doit s’engager par contrat à garder le livre envers et contre tout, à ne pas l’offrir ou le proposer dans un vide-greniers.
Dernière trouvaille de l’écrivain maudit de la rue de Solférino : lancer un appel des 100.
Enivré par ses chiffres de vente, l’homme place la barre très haut et fixe par avance le nombre de signataires (voir l’excellent article de Christian de Moliner ici-même).
Décidément, à gauche les valeurs décident de tout…
Sauf du réalisme.
Dans le souci de communiquer au lecteur de Boulevard Voltaire une information de très haute précision, je me dois aujourd’hui d’apporter un rectificatif.
En réalité, après comptage de « l’Institut des statistiques GIK », dont on nous dit qu’il est la référence pour les professionnels de l’édition, le chiffre exact serait de 326 exemplaires.
Certains ne manqueront pas de moquer mes données erronées, mais est-ce ma faute si entre la publication de mon article et le comptage de l’Institut, 52 personnes ont ramené le livre à leur libraire ?
Qui pouvait prévoir qu’au-delà d’une mévente, certains client iraient jusqu’à réclamer un avoir, un échange ou un remboursement ?
À la surprise générale, Jean-Christophe Cambadélis inaugure une nouvelle formule : la vente à rebours.
326 aujourd’hui, 284 demain, 52 à Noël, etc. Jusqu’au zéro absolu convoité également par Cécile Duflot (665 exemplaires) et Daniel Fasquelle (116 exemplaires), grand favori de cette course à l’envers.
Détail inattendu : aucun des rares acheteurs de la prose « cambadélisée » n’a encore porté plainte.
L’ouvrage est ramené en silence…
La mine consternée, le client présente l’objet de sa désolation…
Le libraire compatit.
Lui offre un coup à boire pour oublier tout ça, puis le dirige vers un rayon où trônent quelques livres de Zemmour…
Au 3e verre de vin rouge, le malheureux se laisse tenter.
Dans un geste désespéré, il achète Le Suicide français, bien conscient de sombrer dans le fascisme, le racisme et l’homophobie réunis…
C’est son suicide à lui…
Son adieu à la gauche de Cambadélis, à l’ennui, au vide intellectuel…
Le grand plongeon dans la délinquance…
326 exemplaires.
Avec de tels chiffres, se lancer dans l’édition avec une simple photocopieuse devient accessible à tous.
Qui n’a pas rêvé de publier la vision politique de Bernard Cazeneuve ou les mémoires de Fleur Pellerin ?
Quelques rames de format A4, une photocopieuse en bon état de marche et l’aventure commence…
Distribution à vélo aux libraires du département…
L’affaire pétarade…
Les éditeurs du Quartier Latin envoient leurs félicitations, leurs encouragements, trop contents de ne plus à avoir à publier ces pensums…
Aux pionniers qui souhaiteraient démarrer cette activité d’éditeur politique en rase campagne, il est nécessaire de préciser qu’un bandeau rouge sur la couverture doit impérativement porter la mention « ni remboursé, ni échangé ».
Chaque client doit s’engager par contrat à garder le livre envers et contre tout, à ne pas l’offrir ou le proposer dans un vide-greniers.
Dernière trouvaille de l’écrivain maudit de la rue de Solférino : lancer un appel des 100.
Enivré par ses chiffres de vente, l’homme place la barre très haut et fixe par avance le nombre de signataires (voir l’excellent article de Christian de Moliner ici-même).
Décidément, à gauche les valeurs décident de tout…
Sauf du réalisme.
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