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mercredi 14 octobre 2015

Immigration : l’INSEE prétend « dégonfler les fantasmes »

                       
                           

Le 14/10/2015
 
La ficelle de l’INSEE est tellement grosse qu’il se pourrait bien que « la machine à dégonfler les fantasmes » fonctionne à rebours.

Car ce qui nous est démontré là prouve une chose : ce qui se produit sur notre sol n’est rien d’autre, en effet, qu’un remplacement des populations !
   
Pendant des années, on a tenté de nous culpabiliser sur l’insécurité, nous assurant qu’elle n’était qu’un « sentiment ».
Bref, une perception erronée de nos sens égarés.
Madame Michu se retrouvant en miettes sur le trottoir après que des racailles en scooter lui eurent arraché son sac à main avait eu la berlue.
  Donc, nos politiques et les médias avec eux daignaient tout juste évaluer « le sentiment d’insécurité » des populations, lequel, nous expliqua-t-on doctement, avait conduit le vieux Le Pen au second tour de la présidentielle en 2002.
Il fallait donc combattre dare-dare le sentiment d’insécurité pour éviter l’arrivée du fascisme et de ses Panzerdivision.
  Hélas pour nous tous, la réalité, surtout en ce domaine, s’impose avec brutalité.
 Si les crimes de sang ont diminué, la délinquance a explosé.
 Avec trente ans de retard, l’insécurité est devenue une donnée chiffrable et chiffrée.
 Et voilà qu’on nous remet ça avec l’immigration !
 
Un démographe de ma connaissance, professeur à la Sorbonne aujourd’hui en retraite, disait toujours que les statistiques ont ceci d’intéressant qu’on peut leur faire dire n’importe quoi.
 Affirmation chaque jour vérifiée…

Aujourd’hui, donc, c’est l’INSEE qui publie « trois chiffres sur l’immigration », et pas n’importe lesquels : « Des chiffres pour dégonfler les fantasmes. »

Voilà un préambule en forme de vérité d’évidence qui évite de se prendre le chou.
 Pas besoin de regarder dans le détail, on a compris : le poids de l’immigration, comme hier l’insécurité, n’est qu’un « sentiment ».
Et c’est vrai que les chiffres parlent. Mieux : ils ne se plaignent même pas quand on les tortille.

2015-10-13 19.13.58

Certes, nous dit-on, le nombre des arrivants augmente (5,9 millions d’immigrés en 2014, et encore, on ne parle pas ici de l’immigration illégale), mais comme la population globale augmente aussi, ça se sent moins.
 CQFD. Le nombre des départs est aussi en augmentation, donc « le solde migratoire est en nette baisse », passant de +112.000 en 2006 à +33.000 en 2013. L’intérêt est donc de savoir qui part et qui reste.
 Réponse : « Les Français ont été de plus en plus nombreux à quitter la France (197.000 en 2013, après 138.000 en 2006), tandis que les retours variaient peu (autour de 77.000). »
Donc, à bien y regarder, on constate que « pour cette seule catégorie (les Français), le solde migratoire est donc négatif et a même doublé, passant de -60.000 en 2006 à -120.000 en 2013. »

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De même, l’INSEE se réjouit de voir que si « 235.000 personnes ont immigré en France en 2013 », elles sont beaucoup plus nombreuses à être reparties chez elles : 95.000 contre seulement 29.000 en 2006.
 Faut-il s’en réjouir ?
 Là encore, pas vraiment, notamment car cela prouve que la France est loin d’être aussi attractive qu’elle le fut par le passé.
 De plus, les populations qui repartent sont d’abord des immigrants intra-européens qui se déplacent pour leur travail, ensuite des étudiants qui rentrent une fois leur cursus terminé, voire « des retraités retournant dans leur pays d’origine ».

 La ficelle de l’INSEE est tellement grosse qu’il se pourrait bien que « la machine à dégonfler les fantasmes » fonctionne à rebours.
 Car ce qui nous est démontré là prouve une chose : ce qui se produit sur notre sol n’est rien d’autre, en effet, qu’un remplacement des populations !

 Les classes les plus aisées, mais surtout les plus instruites et désireuses de pouvoir entreprendre, sont chaque année plus nombreuses à quitter la France quand les plus pauvres venus du bout du monde cherchent à y entrer.

Moins qu’ailleurs, vu l’état de notre déconfiture, ce qui n’est, convenons-en, qu’une piètre consolation.

Graphiques : Le Monde

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