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vendredi 9 octobre 2015

Villiers: "faute" de Sarkozy contre Morano qui pense comme une "immense majorité" de Français


Publié le | AFP


Philippe De Villiers le 4 novembre 2012 aux Sables-d'Olonne

Philippe De Villiers le 4 novembre 2012 aux Sables-d'OlonneAFP/Archives - Damien Meyer

L'ancien ministre et souverainiste Philippe de Villiers a estimé que Nicolas Sarkozy avait commis une "faute" en évinçant Nadine Morano qui, selon lui, a voulu dire qu'elle ne voulait pas que la France "devienne la fille aînée de l'islam", ce que pense "une immense majorité" de Français.

Nicolas Sarkozy a-t-il commis une faute politique, comme le dit Nadine Morano ?
 "Oui, je le pense", a répondu M. de Villiers sur Sud Radio et Public Sénat.
"Tous ces Fouquier-Tinville en playmobil sont grotesques", a-t-il dit, en référence à l'accusateur public du Tribunal révolutionnaire de 1793 à 1795.
"Voilà un parti gaulliste. En tout cas un parti dont la généalogie remonte jusqu'au général de Gaulle. Et qui condamne un de ses membres parce qu'un de ses membres a cité une phrase du général de Gaulle...", a-t-il dit.
"C'est une faute mais pas simplement à cause de ça. Il faut comprendre ce qu'a dit Nadine Morano (...) Elle a voulu dire +la France est une civilisation gréco-latine, judéo-chrétienne et je refuse la préférence musulmane et je ne veux pas que la France devienne la fille aînée de l'islam+", a analysé M. de Villiers.

"Il suffit d'écouter le peuple réel. Le peuple réel, lui, pense qu'on est des Gaulois et que s'il y a aujourd'hui une France multicolore, et que si la Martinique a été française avant la Corse, ce qui est évident, la question n'est pas là. La question, c'est quelle civilisation, quelle culture, on ne veut pas d'une société multiculturelle. Et les Français qui pensent qu'on ne veut pas d'une société multiculturelle, c'est-à-dire multi-conflictuelle, sont une immense majorité. Ils sont silencieux, ils sont dans les bistrots, ils sont terrés chez eux mais ils pensent ça", a-t-il développé.

"La France est aujourd'hui menacée. Elle peut mourir. Elle est effondrée à l'intérieur et elle est submergée à l'extérieur".
 Et "les hommes politiques successifs portent une responsabilité criminelle. Ils ont abattu les murs porteurs: le caractère sacré de la vie, la filiation comme repère, la nation comme héritage, la frontière comme ancrage et le rêve français comme fenêtre sur le monde. Tout cela est tombé", a également déclaré M. de Villiers.

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