L’incapacité (ou la connivence) de l’État, avec tous ses moyens militaires pour en finir avec les derniers groupes terroristes, reste entière, aussi bien en Kabylie que dans tout le reste du pays.
Nous en savons davantage, aujourd’hui, sur l’enlèvement et l’exécution d’Hervé Gourdel, kidnappé le dimanche 21 septembre dans le massif du Djurdjura, en Kabylie, et décapité le mercredi suivant.
Parti en randonnée, en compagnie de 5 amis algériens, Hervé Gourdel a passé sa dernière nuit dans un chalet situé à la station climatique de Tikjda.
Il s’est rendu ensuite, toujours avec ses amis, au village d’Ath Ouacif, dans la wilaya de Tizi Ouzou, à bord d’un véhicule Kia, loué dans une agence de location où ils se sont approvisionnés auprès des commerçants du village.
Les compagnons de Gourdel conseillaient de ne pas s’aventurer plus loin mais Hervé, ainsi que son guide, un Algérien venu de Boufarik mais résidant en France, ont insisté pour poursuivre.
Après plusieurs heures de marche, ils sont tombés sur un groupe terroriste composé d’une vingtaine d’éléments.
Après vérification des papiers d’identité, ils ont été pris en otage durant plusieurs heures.
Hervé Gourdel a été transporté seul, à bord d’un véhicule, vers une destination inconnue.
Il est resté constamment muet et l’un des terroristes a lancé : « C’est la charia qui va décider de son sort. »
Les autres randonneurs ont été libérés après plus de douze heures.
Le ministre algérien de la Justice, Tayeb Louh, vient d’annoncer que des ravisseurs avaient été identifiés et que des mandats d’arrêt avaient été requis.
Une commission rogatoire a été lancée afin d’identifier les autres membres du groupe.
Il est évident que ce n’est pas « par hasard » que ce groupe terroriste a intercepté Hervé Gourdel et ses amis.
Ils ont pu être signalés par plusieurs sources, depuis leur arrivée dans la région : commerçants, villageois, relations, etc.
On peut se poser la question : pourquoi Hervé Gourdel n’a-t-il pas été plus informé du risque réel que comportait son expédition dans cette région de tous les dangers ?
En avril dernier, des militaires algériens circulant en bus ont été pris dans des tirs croisés de terroristes.
Plus de dix morts ont été relevés et une vingtaine de blessés.
Trois jours avant l’arrivée de Gourdel, trois jeunes gens algériens ont été kidnappés dans cette même région par des terroristes.
Prévenu, Hervé Gourdel se serait-il malgré tout rendu dans cette région ?
La Kabylie est un site montagneux, très difficile d’accès, où sont implantés des groupes appartenant à Al-Qaïda depuis longtemps.
Aucune opération d’envergure n’a jamais été entreprise pour éradiquer ces groupes terroristes.
La politique menée de réconciliation nationale a transformé une victoire militaire en défaite politique.
L’incapacité (ou la connivence) de l’État, avec tous ses moyens militaires pour en finir avec les derniers groupes terroristes, reste entière, aussi bien en Kabylie que dans tout le reste du pays.
L’Algérie a vécu une guérilla sanglante et terriblement meurtrière au cours des années 90. Actuellement, des dizaines de « djihadistes » quittent l’Irak, la Syrie et la Lybie et reviennent au pays, où ils sont bien plus en sécurité.
Et ils reviendront de plus en plus nombreux quand ils déserteront ces pays-là, une fois un semblant de stabilité revenu.
Alors, je crains fort que l’Algérie ne soit confrontée, au cours des prochaines années, à des événements bien plus douloureux que ceux déjà vécus, et cela à cause de ce terrorisme qu’elle sous-estime aujourd’hui en le laissant végéter.
Parti en randonnée, en compagnie de 5 amis algériens, Hervé Gourdel a passé sa dernière nuit dans un chalet situé à la station climatique de Tikjda.
Il s’est rendu ensuite, toujours avec ses amis, au village d’Ath Ouacif, dans la wilaya de Tizi Ouzou, à bord d’un véhicule Kia, loué dans une agence de location où ils se sont approvisionnés auprès des commerçants du village.
Les compagnons de Gourdel conseillaient de ne pas s’aventurer plus loin mais Hervé, ainsi que son guide, un Algérien venu de Boufarik mais résidant en France, ont insisté pour poursuivre.
Après plusieurs heures de marche, ils sont tombés sur un groupe terroriste composé d’une vingtaine d’éléments.
Après vérification des papiers d’identité, ils ont été pris en otage durant plusieurs heures.
Hervé Gourdel a été transporté seul, à bord d’un véhicule, vers une destination inconnue.
Il est resté constamment muet et l’un des terroristes a lancé : « C’est la charia qui va décider de son sort. »
Les autres randonneurs ont été libérés après plus de douze heures.
Le ministre algérien de la Justice, Tayeb Louh, vient d’annoncer que des ravisseurs avaient été identifiés et que des mandats d’arrêt avaient été requis.
Une commission rogatoire a été lancée afin d’identifier les autres membres du groupe.
Il est évident que ce n’est pas « par hasard » que ce groupe terroriste a intercepté Hervé Gourdel et ses amis.
Ils ont pu être signalés par plusieurs sources, depuis leur arrivée dans la région : commerçants, villageois, relations, etc.
On peut se poser la question : pourquoi Hervé Gourdel n’a-t-il pas été plus informé du risque réel que comportait son expédition dans cette région de tous les dangers ?
En avril dernier, des militaires algériens circulant en bus ont été pris dans des tirs croisés de terroristes.
Plus de dix morts ont été relevés et une vingtaine de blessés.
Trois jours avant l’arrivée de Gourdel, trois jeunes gens algériens ont été kidnappés dans cette même région par des terroristes.
Prévenu, Hervé Gourdel se serait-il malgré tout rendu dans cette région ?
La Kabylie est un site montagneux, très difficile d’accès, où sont implantés des groupes appartenant à Al-Qaïda depuis longtemps.
Aucune opération d’envergure n’a jamais été entreprise pour éradiquer ces groupes terroristes.
La politique menée de réconciliation nationale a transformé une victoire militaire en défaite politique.
L’incapacité (ou la connivence) de l’État, avec tous ses moyens militaires pour en finir avec les derniers groupes terroristes, reste entière, aussi bien en Kabylie que dans tout le reste du pays.
L’Algérie a vécu une guérilla sanglante et terriblement meurtrière au cours des années 90. Actuellement, des dizaines de « djihadistes » quittent l’Irak, la Syrie et la Lybie et reviennent au pays, où ils sont bien plus en sécurité.
Et ils reviendront de plus en plus nombreux quand ils déserteront ces pays-là, une fois un semblant de stabilité revenu.
Alors, je crains fort que l’Algérie ne soit confrontée, au cours des prochaines années, à des événements bien plus douloureux que ceux déjà vécus, et cela à cause de ce terrorisme qu’elle sous-estime aujourd’hui en le laissant végéter.
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