Des diplômés en écologie et autres sciences à la mode, bien payés, ont décidé, dans leurs bureaux bien chauffés, que l'Europe devait à nouveau vivre avec des loups et des ours, comme autrefois.
Par conséquent, ils ont réinstallé ces animaux sauvages dans la Suisse minuscule et surpeuplée.
Nos bobos-écolos avançaient des arguments imparables :
- l'homme étant responsable de leur disparition en Suisse, c’est à lui de les réintroduire ;
- la biodiversité est une excellente valeur à rechercher ;
- la régulation de la faune se fera ainsi naturellement (en Suisse, cette régulation se fait spontanément, efficacement et gratuitement par les chasseurs, eux-mêmes, taxés et contrôlés sévèrement).
Cette charmante biodiversité mérite bien un petit effort des contribuables.
Beaucoup de citadins nourris d’écologie et de bienpensance trouvent qu’il est naturel, charmant et beau d'avoir à nouveau des loups et des ours en Suisse.
La réintroduction paraîtra sans doute moins sympathique le jour où un accident se produira avec des humains, car il est bien connu que les loups en meute peuvent tuer, et pour les ours et les ourses (ayant des oursons) c’est encore pire.
Pourtant, même ce danger n'est pas suffisant : aux Etats-Unis, plusieurs personnes ont déjà été dévorées par des ours mais l'animal reste protégé.
D'ailleurs, cette folie « bobo-écolo » est originaire des Etats-Unis !
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Faute d'être entendue, la colère des éleveurs passe par une vidéo choc rassemblant des images de bêtes mutilées par des attaques de loups.
Bruno Lecomte, éleveur et réalisateur, a publié une vidéo choc pour dénoncer les attaques de loups à répétition contre des troupeaux de moutons.
Le réalisateur, qui a intitulé sa vidéo L113, détourne volontairement les codes de l'association qui milite contre la souffrance animale L214 pour obtenir un plus grand retentissement médiatique. "Selon le 8e alinéa de l'article L113.1 du code rural, le gouvernement s'engage à assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque", justifie Bruno Lecomte auprès de nos confrères de La Provence.
Il n'est pas seul dans son combat. Un collectif d'éleveurs l'assure de son soutien sur sa page Facebook. "CPNT - le Mouvement de la ruralité soutient l'action de l'association L113 pour stopper le massacre des animaux d'élevage par les grands prédateurs et partagera son film pour sensibiliser les citoyens au calvaire des éleveurs confrontés à ce fléau" est-il écrit sur un récent post. Une association pourrait être constituée.
Le plan Loup dans le collimateur
Ce collectif d'éleveurs dénonce le futur Plan loup et accuse le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, de participer à cette souffrance : "La campagne est en feu à cause du loup", confie l'éleveur à La Provence.
La vidéo, interdite une première fois par la plateforme Youtube, montre des images de bêtes dévorées mortes ou agonisantes et des scènes d'attaques de prédateurs tournées par des éleveurs.
Une voix off rappelle que 11 000 bêtes en France ont été victimes du loup cette année.
L'association L214 ne partage pas le fond du discours des éleveurs - les moutons sont destinés de toute façon à l'abattoir - mais les laisse utiliser leur codes pour médiatiser leur cause.
Cette vidéo contient des images qui peuvent choquer :
Article et vidéo Midi Libre
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