Zad. En attendant qu'Emmanuel Macron se prononce sur l'avenir du chantier de Notre-Dame-des-Landes, les forces de l'ordre multiplient les réunions pour préparer l'évacuation.
Depuis que l’Élysée a évoqué l’évacuation prochaine de la Zad de Notre-Dame-des-Landes, pas moins de deux réunions pour planifier l’expulsion sont organisées quotidiennement par la gendarmerie.
Si Matignon espère encore trouver une sortie de crise par le dialogue, les connaisseurs du dossier jugent cette piste « totalement irréalisable » : les zadistes, armés, affichent clairement la volonté de « tuer des gendarmes » et peuvent tenir un siège d’au moins deux mois.
Si Matignon espère encore trouver une sortie de crise par le dialogue, les connaisseurs du dossier jugent cette piste « totalement irréalisable » : les zadistes, armés, affichent clairement la volonté de « tuer des gendarmes » et peuvent tenir un siège d’au moins deux mois.
Les occupants de la Zad ont installé des checkpoints et des barrages pour ralentir l'avancée des forces de l'ordre. © DR
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Pour préparer l’opinion publique et lui faire comprendre le potentiel de violences de ces militants d’ultragauche, le SIG (Service d’information du gouvernement) a coordonné plusieurs réunions, dont la dernière s’est tenue le 18 décembre.
Dans le plus grand secret, des dizaines de ces militants auraient été placés sur écoute et des Black Blocs (pour certains originaires d’Allemagne ou de Belgique), sous le coup de mesures d’interdiction de séjour sur le territoire.
Dans le plus grand secret, des dizaines de ces militants auraient été placés sur écoute et des Black Blocs (pour certains originaires d’Allemagne ou de Belgique), sous le coup de mesures d’interdiction de séjour sur le territoire.
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La date d’évacuation n’est pas encore arrêtée, mais certaines sources à l’Élysée comme à Beauvau évoquent la fin du mois de janvier.
La Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) étudie la question, en tenant compte de diverses problématiques : trêve hivernale, protection de la faune et de la flore, accords signés avec Vinci — en charge de la construction de l’aéroport…
Mais surtout de la disponibilité des 32 escadrons de gendarmes mobiles nécessaires pour l’évacuation de ces quelque 1 650 hectares.
source
La Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) étudie la question, en tenant compte de diverses problématiques : trêve hivernale, protection de la faune et de la flore, accords signés avec Vinci — en charge de la construction de l’aéroport…
Mais surtout de la disponibilité des 32 escadrons de gendarmes mobiles nécessaires pour l’évacuation de ces quelque 1 650 hectares.
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