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mercredi 20 décembre 2017

« L’incroyable succès de Trump et sa réforme fiscale ! » L’édito de Charles SANNAT

 
 
« L’incroyable succès de Trump et sa réforme fiscale ! » L’édito de Charles SANNAT
 
 
 
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
 
Il est assez difficile d’échapper au « Trump bashing », ce qui pourrait se traduire en français par une “Trump-critique-systématique”.
 
Trump est méchant, Trump est un ogre, et d’ailleurs on ne sait plus qui mange le plus d’enfants à son petit déjeuner entre Trump et Poutine, sans oublier le tyran de Corée du Nord, Kim il machin 2, ou encore Bachar, tenez Bachar, lui aussi il mange des enfants.
Et puis les Iraniens, ils sont méchants aussi les Iraniens, des vrais bouffeurs de gosses tout crus en plus qu’ils les avalent….
Heureusement, dans ce monde, il y a des gentils : NOUS.
Parce qu’on sait bien aussi que les Chinois, ils transforment tout ce qui bouge en nems, y compris les chiens et les chats…
Heureusement, dans le monde, il y a donc le Français, qui incarne la lumière dans un monde de ténèbres, et parmi les Français, il y a les journalistes et les bobos qui savent mieux penser que tous les autres et savent nous éclairer, et parmi cette élite, il y a nos européistes, qui eux savent que l’Europe c’est encore mieux pour nous (ne demandez pas aux Ukrainiens qui pourraient avoir une appréciation légèrement différente).
Puis parmi cette élite européiste, il y a le maître, que dis-je, notre Jupiter à la pensée tellement complexe, notre monarque saint-Macron-béni-soit-son-saint-nom qui règne pour la plus grande gloire de l’univers.
Et Macron nous sauva donc du péril de tous ces bouffeurs de mioches…
Quelle belle histoire n’est-ce pas ?
C’est à peine forcé, mais c’est à peu de chose près la propagande à laquelle nous sommes soumis massivement.
Alors parlons un peu de Trump autrement que comme il le faudrait.
Prenons les précautions oratoires d’usage du genre “je n’aime pas Trump”, “Trump n’est pas le président des Français”, blablablabla, mais Trump est en passe tout de même de réussir une énorme réforme fiscale, il fait monter les Bourses, l’économie est plutôt en bonne forme vue la situation catastrophique, et finalement, vous savez quoi ?
Il n’a atomisé ni la Syrie, ni la Russie ni même la Corée d’en haut, enfin du Nord !
Bon, il a déclaré Jérusalem capitale d’Israël, mais il a toujours dit qu’il le ferait de la même manière qu’il a toujours dit qu’il serait le meilleur allié et ami d’Israël.
On peut être contre, mais au moins c’est clairement dit…
Au train où vont les choses, Trump fera même un second mandat, et j’en connais plus d’un qui risque de bouffer leur chapeau (Borsalino en redressement judiciaire).

La réforme de la fiscalité américaine en 5 chiffres


Et cette dépêche aux airs de victoire n’est pas de moi, mais de notre très sérieuses Agence France Propagande, ou AFP pour les intimes, c’est dire si moaaa, je reste politiquement correct !!
Je cite :
« Le Congrès américain doit adopter mardi une vaste réforme de la fiscalité, concrétisant ainsi la promesse électorale de Donald Trump d’une grande baisse d’impôts.
Le Congrès américain devrait adopter mardi une grande réforme de la fiscalité, à temps pour tenir la promesse du président, Donald Trump, d’une grande baisse d’impôts avant Noël, qui s’appliquera dès 2018.
Voici cinq éléments clés pour comprendre la réforme, présentée comme la plus ambitieuse depuis 1986. »
Rien que ça !!!
1/ L’impôt sur les sociétés à 21 % au lieu de 35 % !
 
2/ 1 456 milliards de dollars de coûts net de baisse d’impôts pour les finances US entre 2018-2027.
 
3/ 37 % Le taux maximal de l’impôt sur le revenu et 10 % pour la première tranche !
 
4/ 2 059 dollars de pouvoir d’achat supplémentaire pour une famille moyenne !
 
5/ La baisse d’impôt pour les particuliers prendra fin en 2026 en l’absence d’un mécanisme pour les rendre permanentes !
 
Et les conséquences de cette réforme ?
 
Les conséquences sont assez simples à cerner : une meilleure compétitivité fiscale pour les entreprises US, mais aussi une meilleure attractivité pour les riches qui auront moins envie d’aller se faire plumer ailleurs.
Le corollaire, c’est moins de rentrées fiscales, donc plus de déficits, ou encore… moins de dépenses et sans doute à terme un peu des deux !
Avec en ligne de mire un « choc de croissance » souhaité et des milliards de dollars de profits actuellement cachés dans des paradis fiscaux et qui pourront être rapatriés car si ce volet n’est pas abordé, il explique à lui seul l’immense envolée de Wall Street de ces derniers mois.
 
Le big business, massivement, commence à voter Trump, et vous pourriez (ce qui n’est pas encore certain) assister à un basculement de l’opinion vers une attitude moins outrancière à l’égard de Trump.
 
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

Source Romandie ici

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