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jeudi 30 octobre 2014

Rachid Nekkaz, « Le Zorro du Niqab ».


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Le 30 octobre 2014


   
Rachid Nekkaz est en passe de devenir la coqueluche des femmes françaises (ou non) ayant été arrêtées pour port de niqab, de burqa, enfin, pour déambulation dans les espaces publics en tenues couvrant le visage.

Si (presque) aucun Français ne connaît Rachid Nekkaz, Rachid Nekkaz est en passe de devenir la coqueluche des femmes françaises (ou non) ayant été arrêtées pour port de niqab, de burqa, enfin, pour déambulation dans les espaces publics en tenues couvrant le visage.
Qui est monsieur Nekkaz, surnommé le « Zorro du niqab ? »
C’est un homme d’affaires millionnaire et militant politique né à Villeneuve-Saint-Georges, qui, jusqu’au 23 octobre 2013, avait la double nationalité franco-algérienne.
 Candidat malheureux à la présidentielle de 2007 – malgré le soutien de l’humoriste Marc Jolivet, il n’obtiendra pas les 500 parrainages requis – mais, fort de 58 candidats, il se présentera aux législatives de la même année sous l’insigne sigle « Parti Rachid Nekkaz » ; il récoltera 156 voix dans la 7 ème circonscription de Seine St Denis.
En mars 2012, il sera mis en examen et écroué pour cause de corruption active, car soupçonné d’avoir acheté des parrainages dans sa course à la présidentielle de cette même année.
Et en juillet de l’an 1 du président Hollande, il s’annonce «Candidat de la jeunesse et du changement » pour les présidentielles…en Algérie.
Mais il y a eu un hic qui n’a pas pu être résolu : il lui fallait être déchu de la nationalité française.

Mais monsieur Nekkaz a plus d’une corde à son arc.
En 2010, il fonde l’association « Touche pas à ma Constitution », laquelle s’engage à régler – partout en Europe – les amendes des femmes verbalisées pour motif de port de niqab.
Activité en pleine expansion.
Pour preuve, depuis 2010, l’association a réglé 865 amendes en France, et 129 en Belgique, pays où la loi le permet.
Soit un total de 196.000 euros, frais d’avocats inclus.
 Et l’homme d’affaires n’est pas regardant qui paiera, ce 21 août, l’amende… d’une princesse qatarie.
 La raison d’être de l’Association dépasserait-elle les questions d’argent, à savoir 150 euros la verbalisation ?
Rachid Nekkaz, donc, en « homme de convictions et de principes » défend la liberté des femmes et leur dignité. »
 En septembre 2013, il s’est d’ailleurs rendu au Soudan pour empêcher « une femme libre d’être flagellée et lapidée sur la place publique. »
 Va-t-il aller au Pakistan sauver Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème ?

Nekkaz se met ainsi en travers de la loi qui lance un appel à la désobéissance civile en Europe.
 Qui, à l’instar de la sénatrice Esther Benbassa, voit dans l’application de l’interdiction de se couvrir le visage, la réminiscence de l’époque nazie et la persécution des juifs.
Rien de moins.

« Touche pas à ma Constitution », crée en 2010 par le Franco-algérien Rachid Nekkaz ne sonnerait-il pas comme un funeste présage quand, depuis le 23 octobre 2013, la nationalité de l’homme d’affaire est devenue…Algérienne ?

Une association française présidée par un Algérien se défiant des lois françaises et européennes, et incitant à ne pas les respecter, est-ce bien normal ?

Et si cette association recevait des subventions de l’Etat, ne serait-ce-pas tout à fait anormal ?

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