L’extrême droite allemande organise lundi pour le deuxième jour consécutif une manifestation à Chemnitz suite au décès d’un homme par arme blanche lors d’une bagarre présumée avec des étrangers.
Angela Merkel a dénoncé lundi des « chasses collectives » contre les étrangers menés par des sympathisants d’extrême droite en Allemagne en réaction au décès d’un homme lors d’une bagarre à Chemnitz (Saxe).
Ces événements « n’ont pas leur place dans notre État de droit », a affirmé le porte-parole de la chancelière allemand, Steffen Seibert, en les « condamnant avec la plus grande fermeté ».
Ces événements « n’ont pas leur place dans notre État de droit », a affirmé le porte-parole de la chancelière allemand, Steffen Seibert, en les « condamnant avec la plus grande fermeté ».
Les circonstances de la bagarre, survenue dans la nuit de samedi à dimanche en marge d’une fête locale, restent pourtant encore très floues.
La police a seulement indiqué que la victime était allemande et que la bagarre avait impliqué des gens « de diverses nationalités », sans pouvoir à ce stade établir clairement si un étranger est ou non à l’origine des coups mortels.
La police a seulement indiqué que la victime était allemande et que la bagarre avait impliqué des gens « de diverses nationalités », sans pouvoir à ce stade établir clairement si un étranger est ou non à l’origine des coups mortels.
Les manifestants s’en seraient pris à des étrangers dans la rue
Dimanche, près d’un millier de personnes ont défilé sans autorisation dans la ville de Chemnitz à l’appel de divers mouvements d’extrême droite à la suite du décès du père de famille Allemand de 35 ans.
La police a fait état de violences des protestataires, dont certains ont jeté des bouteilles sur les forces de l’ordre.
La police a fait état de violences des protestataires, dont certains ont jeté des bouteilles sur les forces de l’ordre.
Surtout, selon plusieurs témoignages et enregistrements vidéo circulant sur les réseaux sociaux, des manifestants s’en sont pris physiquement le long du parcours à des étrangers en les pourchassant.
Selon les médias locaux, les protestataires ont défilé en criant des slogans tels que « Les étrangers dehors », « Ceci est notre ville » ou encore « Nous sommes le peuple ».
La police a aussi indiqué avoir reçu deux plaintes pour coups et blessures.
La Mairie locale et le gouvernement indignésSelon les médias locaux, les protestataires ont défilé en criant des slogans tels que « Les étrangers dehors », « Ceci est notre ville » ou encore « Nous sommes le peuple ».
La police a aussi indiqué avoir reçu deux plaintes pour coups et blessures.
La maire de la ville de Chemnitz, Barbara Ludwig a exprimé son « indignation.
Il est grave que des gens puissent ainsi se rassembler […] courir dans la ville en menaçant des gens », a-t-elle dit à la chaîne de télévision locale MDR.
« Ceux qui se sont ainsi réunis sans autorisation voulaient provoquer le chaos et semer la peur dans la population », a-t-elle critiqué.
« Il est important pour le gouvernement, pour tous les élus démocrates et, je pense, pour une large majorité de la population de dire clairement que de tels attroupements illégaux et chasses collectives visant des gens d’apparence ou d’origine différente, ou encore les tentatives de semer la haine dans les rues, n’ont pas leur place dans notre pays », a ajouté le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert.
Deuxième manifestation prévue aujourd’huiL’extrême droite locale organise ce lundi pour le deuxième jour consécutif une manifestation à Chemnitz en début de soirée.
Le mouvement anti-immigrés et anti-islam Pegida ainsi que le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) appellent à un rassemblement près du lieu où l’altercation s’est déroulée.
Pegida a appelé le gouvernement à « renforcer la sécurité » des citoyens et « à changer » de politique.
Le mouvement affirme que la victime de 35 ans a été mortellement poignardée « en voulant protéger sa femme ».
Cette affaire survient dans un contexte politique tendu en Allemagne autour de la question des étrangers.
La chancelière Angela Merkel est régulièrement accusée par ses détracteurs d’avoir contribué à la hausse de la criminalité dans le pays en ouvrant les portes du pays en 2015 et 2016 à plus d’un million de demandeurs d’asile.
Les critiques proviennent notamment de l’extrême droite, très bien implantée dans l’ex-RDA.
À Chemnitz même, l’AfD a attiré autant d’électeurs que le parti de centre-droit d’Angela Merkel lors des plus récents scrutins.
La chancelière Angela Merkel est régulièrement accusée par ses détracteurs d’avoir contribué à la hausse de la criminalité dans le pays en ouvrant les portes du pays en 2015 et 2016 à plus d’un million de demandeurs d’asile.
Les critiques proviennent notamment de l’extrême droite, très bien implantée dans l’ex-RDA.
À Chemnitz même, l’AfD a attiré autant d’électeurs que le parti de centre-droit d’Angela Merkel lors des plus récents scrutins.
Rappels :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.