Villevaudé, lundi. Le chef de la police municipale de Villevaudé souffre de fractures de l’avant-bras gauche et du nez. LP/B. M
Soi-disant attaqué chez lui dimanche par des inconnus, le chef de la police municipale a changé sa version des faits, ce mardi. Ses blessures relèvent d’une «scène de la vie privée ».
Dans l’affaire de l’agression du chef de la police municipale de Villevaudé, les choses évoluent de manière surprenante.
Alors que ce dernier affirmait dimanche avoir été violemment agressé à son domicile en fin de matinée par des hommes qui y auraient pénétré, il est revenu sur sa version des faits ce mardi.
« Les blessures du policier municipal résultent d’une scène de la vie privée et non pas d’une agression par trois individus qui se seraient introduits dans son jardin », explique Séverine Delacour, vice-procureur au parquet de Meaux.
Opéré lundi d’une fracture de l’avant-bras gauche, l’homme de 42 ans souffre également d’une fracture du nez.
Selon Séverine Delacour, « il ne s’agit pas d’une agression gratuite, il n’a pas été attaqué pour son statut de policier ».
Alors que le chef de la police municipale disait avoir été agressé « dimanche vers 11 h 15 », il explique désormais que les faits se sont produits « plutôt dans la nuit de samedi à dimanche », détaille Séverine Delacour.
Selon les éléments de l’enquête, il est encore trop tôt pour parler d’une agression volontaire ou involontaire, « l’origine des blessures est encore à éclaircir ».
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