Publié le 24 août 2018 - par Caroline Artus
A Ceuta, la vision est saisissante : plus d’une centaine de Subsahariens escaladant la clôture de barbelés, haute de six mètres, à la frontière maroco-espagnole.
Des migrants, des réfugiés, nous répète-t-on à l’envi.
Quel contraste avec les milliers de Français qui ont fui l’occupation allemande durant la seconde guerre mondiale !Exode, été 1940.
« Les routes sont encombrées de familles errantes qui fuient au hasard et sans savoir où », écrivait André Gide.
« Gros camions commerciaux, camions militaires, attelages paysans, voitures de tourisme de tous modèles, de tous âges, et motocyclistes et bicyclistes, et une collection de poussettes les plus invraisemblables ; charrettes à bras traînées par l’homme et supportant le mobilier, les enfants, la grand-mère, les jambes ballantes ; petites voitures d’enfants contenant jusqu’à trois enfants et les paquets les plus biscornus […] et toute la richesse de la famille, mais surtout des piétons chargés, écrasés sous les valises, les ballots, les sacs […] qui ne pensent qu’à avancer, qu’à fuir, la tête basse et, chose impressionnante, complètement silencieux », racontait Marguerite Bloch, la femme de l’écrivain, qui a fui Paris.
Des files ininterrompues de pauvres gens hagards qui emportaient ce qu’ils pouvaient de souvenirs et de quoi recommencer à vivre.
« On croirait que la France est un pays de matelas », décrivait Léon Werth dans 33 jours.
Matelas qui servaient à caler les monceaux de petits mobiliers – deux ou trois chaises, des outils pour travailler et des bricoles de rien du tout mais chères au cœur -, entassés dans les charrettes, des brouettes ou sur le toit des voitures.
Des femmes, des grands-mères et grands-pères, des hommes, beaucoup d’enfants, de bébés, tous sous-alimentés, « les yeux vides, presque éteints, aux côtés d’infirmes pétrifiés de terreur », décrivait Jean Lambertie, un ancien du STO.
Migrants, les réfugiés de nos jours.
95 % des migrants sont des hommes célibataires (7 sur 7.be… 2016).
La preuve, encore une fois, par Ceuta.
Des mecs, uniquement des mecs en furie.
Regardez-les, mais regardez-les donc, ouvrez vos yeux, faites fonctionner vos neurones !
Eux, des réfugiés qui ont connu la guerre, qui ont tout perdu, qui ont été enlevés, torturés, séquestrés, violés ?
De pauvres malheureux traumatisés souffrant de privations, écrasés de malheurs, ces 115 ou 200 types, selon les sources, bourrés de testostérone, ni épuisés ni affamés mais taillés comme des athlètes, hurlant, vociférant, torse nu ou même en slip, courant comme des cinglés, comme jamais aucun réfugié de 1940, parvenu en zone libre, n’en aurait eu la force ni, encore moins, l’arrogance ? Des réfugiés encore, des types qui expriment toute leur reconnaissance en balançant chaux vive et acide sur les policiers ?
Mais comment les voit-il, l’Express, ces fameux réfugiés ?
Comme « des jeunes fous de joie d’être parvenus à escalader la double clôture », des jeunes qui souffrent de « blessures aux jambes et aux mains »… qu’ils se sont faites eux-mêmes en violant la frontière !
Des fous furieux, la plupart quasi à poil, décrits par les journaleux comme des jeunes aux « vêtements lacérés et ensanglantés »…
Vision saisissante, effrayante, un cauchemar éveillé !
Ces prétendus réfugiés n’ont rien de réfugiés : à les voir débouler et courir avec une forme olympique, ils ne repartiront jamais, comme ces Français de 1940, retrouver leur village, leur maison, leur ferme, leur petit commerce, pour travailler et reconstruire leur pays après la guerre, quand il est vraiment en guerre.
Ils sont là pour rester.
En outre, contrairement aux Français de 1940 qui fuyaient en famille, eux ont donc laissé la leur sous les bombes.
« Parce qu’ils ont voulu sauver leur peau », les excusent pourtant les médias.
Mais quels égoïstes, quels sans-cœur… des lâches, des déserteurs, des fuyards, des gars antipathiques au possible, débordant d’agressivité, et on devrait vivre avec eux ?
Ces hordes sans aucune tenue ni retenue sont des envahisseurs et des profiteurs, sans aucune éducation ni instruction.
Plus de 115 aujourd’hui à être passés en force à Ceuta, 600 en juillet, en fait 4 000 depuis 2017, auxquels s’ajoutent pas moins de 25 000 arrivées par voie maritime, à Ceuta et à Melilla.
Des mecs au comportement de sauvages, en slibard, sans même un portefeuille où ils auraient glissé une photo de leurs êtres chers ?
Les peuples sont-ils à ce point privés de tout bon sens, sans plus aucun instinct de survie, pour croire encore, devant ces images éloquentes, avoir affaire à de doux malheureux à bout de forces ?
Regardez, et écoutez-les donc, toutes ces chances pour l’Europe !
Que des jeunes mâles pas du tout civilisés, méchamment hystériques, qui crient « Merci Mama Africa ! », qui remercient Allah en se courbant sur le sol.
Et qui, brandissant un drapeau européen dont on se demande d’où ils le sortent, nous lancent en pleine face : « On est des militaires » !
Des conquérants combattants d’Allah, des soldats du Califat pour nous soumettre à la charia ?
Regardez, mais regardez la réalité en face !
Le Camp des Saints se réalise, là, sous nos yeux, de plus en plus violent, tandis que certains continuent de se vautrer dans le déni de la bien-pensance !
1940, 2018, les collabos sont à pied d’œuvre.
Hier, munichois, ils se couchaient devant les « Boches », manquant de nous faire devenir allemands, aujourd’hui, multiculturalistes, ils organisent l’envahissement extra-européen, pour l’essentiel musulman.
Dernière nouvelle : la préfecture espagnole de Ceuta les a tous renvoyés au Maroc.
Sur la base d’une « réactivation » bilatérale conclue il y a 26 ans entre les deux pays.
C’est bien.
Mais pour 115 vrais-faux réfugiés réexpédiés, combien à être restés et à arriver, encore et encore ?
Caroline Artus
ripostelaique
Je découvre à l'instant... Très bien écrit. Je doute souvent de mon espèce; elle me semble endormie. Elle est parfois solidaire (lorsqu'elle a peur), et se reproduit (comme pour... feinter sa peur). Mais est-ce bien ainsi que l'on peut sauver une espèce, la notre ?... Je ne sais pas. Merci à vous pour cet espace de "liberté et méditation". Alain/Paris 43 ans.
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