RI.DI.CU.LE
Photo exclusive d'Emmanuel Macron le long de la baie de la Palud. Photo © Droits réservés visible ICI
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Mercredi 29 août 2018
Exclusif. En vacances au fort de Brégançon, le président de la République a enfreint un arrêté de la préfecture maritime de Méditerranée en circulant dans une réserve marine protégée.
Pour leurs vraies premières vacances présidentielles au fort de Brégançon, où une piscine démontable de 10 mètres sur 4 a été installée, les Macron ont aussi profité de la douceur des lieux pour faire des excursions en Jet-Ski et en vedette, faisant ainsi le régal de la presse people, à commencer par Voici puis Closer qui ont publié des « paparazzades » de leurs escapades.
Le savait-il ?
Comme Valeurs actuelles le révèle, le président, accompagné de son entourage, a enfreint un arrêté de la préfecture maritime de Méditerranée.
Comme Valeurs actuelles le révèle, le président, accompagné de son entourage, a enfreint un arrêté de la préfecture maritime de Méditerranée.
L’arrêté n° 189/2017 détaille « 6 zones interdites à la navigation et au mouillage », parmi lesquelles se trouve la baie de la Palud, une réserve marine protégée, située sur l’île de Port-Cros.
Dans le détail, le mouillage et la circulation de tout bateau à moteur, et bien sûr de Jet-Ski, sont interdits dans la bande littorale des 600 mètres de la baie.
La raison de cette fermeté préfectorale, « la nécessité de protéger l’environnement marin et de préserver la biodiversité dans les eaux du parc national de Port-Cros ».
La zone accueille notamment des mérous bruns, espèce faisant l’objet de mesures de protection renforcée.
La zone accueille notamment des mérous bruns, espèce faisant l’objet de mesures de protection renforcée.
« Cette zone interdite est permanente », rappelle l’arrêté.
Or c’est précisément devant la plage de la Palud, dans le périmètre de la réserve, à moins de 600 mètres du rivage, que notre photo exclusive a été prise, où l’on voit le président s’apprêtant à faire des pointes de vitesse à bord d’un Jet-Ski et son entourage à bord d’un bateau à moteur de 150 chevaux.
Une seule exception à l’arrêté — qui prévoit des sanctions pénales — est stipulée, « aux navires et embarcations chargés de la surveillance et du secours, ainsi qu’à ceux chargés des missions de police ».
Une seule exception à l’arrêté — qui prévoit des sanctions pénales — est stipulée, « aux navires et embarcations chargés de la surveillance et du secours, ainsi qu’à ceux chargés des missions de police ».
Une possible justification, liée à la protection policière dont le couple présidentiel fait l’objet, qui pourrait se révéler risquée, surtout après l’épisode Benalla.
Une illustration de la divergence de grilles de lecture sur l’écologie entre Emmanuel Macron et Nicolas Hulot, mise en avant par le ministre de l’Écologie au moment de sa démission ?
c'est beau d'être chef d'état et de ne pas montrer l"exemple mais de bafouer la loi: le dictateur dans toute son expression ! Pourri jusqu'à la moëlle
RépondreSupprimerQue c'est beau de se croire au dessus des lois . Quels exemples , Pour les petits enfants de madame trogneux
RépondreSupprimerIl faut bien qu'il soit protégé , non ?
RépondreSupprimerQue les donneurs de leçon le laissent prendre des vacances et qu'ils lui foutent lui la paix. Je ne pense qu'ils soient sous la menace d'un attentat. La jalousie, l'envie et la critique systématique sont les plaies purulentes de ce pays...
RépondreSupprimerBonjour il n'y a aucunement donneur de leçon, ni jalousie. Les règles pour ce qui concerne les réserves naturelles maritimes sont pareils pour tout le monde aucune dérogation quel qu'il soit la tête accordée même pour le chef d'État. D'autant plus que les Mureaux est une espèce en voie de disparition et actuellement sont dans une période de reproduction.
SupprimerCordialement