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mardi 7 octobre 2014

Zemmour écrase les tristes… (vidéo)


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Le 7 octobre 2014


   
Zemmour invoque de Gaulle, Napoléon, compare le rapport à la mystique des époques successives. Américanisés, canal plusisés, ils ne peuvent pas comprendre.

Samedi soir, très grand moment de télé sur France 2.
 À n’en point douter, les historiens du futur s’en serviront dans leurs cours magistraux !
 « On n’est pas couché » accueillait, en effet, Éric Zemmour à l’occasion de la sortie de son opus « Le Suicide français ».
 De suicide, il en fut en effet question : celui d’une caste politico-médiatique aux abois, gonflée à l’hélium de son importance low cost.
On le savait, on allait se régaler.
 Parce que Ruquier n’a pas fait les choses à moitié : Zemmour a été la star d’une émission fleuve !
 Et face à l’essayiste réactionnaire, une armada bigarrée, réunissant quasiment tous les stéréotypes de boboland.
Des journalistes englués dans la moraline, des potiches gay, un animateur venu vendre sa daube en boîte, et un politicard verdâtre pour le fun…
Revue de troupe.
Le fantastique Haineric Coran, tout d’abord.
Respect, man. Un automate no steak dont il faut conserver précieusement chaque intervention.
 Un jour de déprime, repassez-le, et vous recevrez une décharge d’adrénaline pour vous remonter. Pour paraphraser Baldur von Schirach, quand je vois Haineric, je sors mon revolver.
 Mais avant de tirer, je lui ferai bouffer ses sources, histoire de.
Le gaillard a pris une déculottée sur l’affaire de la « Ligne Azur ».
Tête basse, il passa à un autre sujet.

Léa Salami, ensuite.
 La jolie bécasse a pris du galon.
Enfin, elle fait comme si.
 Brandissant son Paxton, genre étudiante en histoire diplômée du Monoprix Institute, elle attaque le polémiste sur Vichy : « Vous voulez réhabiliter Pétain, vous, le juif ? »
Léa n’a pas pu s’en empêcher, elle relègue Zemmour à ses origines, lui qui ne les revendique jamais, lui qui se sent « fanatiquement français », selon la belle sentence de Las Cases.
Argument Bonux machine, à hauteur de talon compensé.
 Et alors Zemmour se fait l’hallucinant avocat du maréchal : « Oui, il a sauvé des juifs ! »
 Défendre le viol des fillettes aurait été plus facile de nos jours.
« Vous votez Marine, avouez-le. »
 Zemmour n’appuiera pas sur le bouton nucléaire.

Requiem for a Dream.
 Descente aux enfers de la caste salamisée…
 Cohn-Bandit sur le fauteuil.
« Vous êtes le roi de l’époque », sort Zemmour.
Beaucoup ne comprennent pas.
 Et Denisot l’insipide qui se braque.
 Caméra plongeante sur l’actrice québécoise qui se dit « choquée » d’entendre un tel discours.
 À côté d’elle, un jeune réalisateur gay, blanc comme un linge.
 L’écrivain déconstruit la propagande homo depuis 40 ans.
 Pédagogue et imparable !

Zemmour invoque de Gaulle, Napoléon, compare le rapport à la mystique des époques successives. Américanisés, canal plusisés, ils ne peuvent pas comprendre. Haineric insulte, Léa est grossière, Ruquier joue les idiots, l’actrice caquette son indignation, Cohn-Bandit surjoue, le gay blanchit encore.

 Zemmour est zen, il sait qu’il est désormais la voix de la France éternelle.

 Ironie de l’Histoire.

 Fabuleux destin pour ce fils de juif d’Algérie.

 N’en déplaise à toute l’anti-France.
 

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