© AFP Andrew Gombert
L’UE ne voulait pas punir la Russie, mais Washington l’a obligée à le faire, a admis le Vice-Président , Joe Biden.
La Maison blanche était au courant des risques économiques pris par leurs alliés européens s’ils adoptaient ces mesures, a-t-il reconnu.
"L’ordre international que nous avons construit méticuleusement après la seconde guerre mondiale est en train de s’éroder, mais l’engagement des Etats-Unis. dans le monde est plus important que jamais", a insisté Biden, jeudi lors d’une conférence sur les piliers de la politique étrangère de la Maison Blanche devant les étudiants de l’Université Harvard.
Une des réalisations clés, de son point de vue, est le fait que Washington ait obtenu de faire pression sur les États membres de l’Union européenne pour qu’ils sanctionnent la Russie.
"Il est vrai qu’ils ne voulaient pas le faire. Mais nous Etats-Unis. nous avons assumé le leadership et le Président a insisté là dessus. Y compris s’il devait mettre l’Europe dans une position inconfortable pour qu’elle agisse et la fasse "payer [la Russie] », malgré le risque de dommages économiques que cela supposait pour l’UE, a avoué le Vice-Président en répondant à des questions des étudiants.
Une des réalisations clés, de son point de vue, est le fait que Washington ait obtenu de faire pression sur les États membres de l’Union européenne pour qu’ils sanctionnent la Russie.
"Il est vrai qu’ils ne voulaient pas le faire. Mais nous Etats-Unis. nous avons assumé le leadership et le Président a insisté là dessus. Y compris s’il devait mettre l’Europe dans une position inconfortable pour qu’elle agisse et la fasse "payer [la Russie] », malgré le risque de dommages économiques que cela supposait pour l’UE, a avoué le Vice-Président en répondant à des questions des étudiants.
En ce qui concerne les autres défis de Washington sur l’agenda international, Biden a admis que les émeutes dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, soutenues par l’administration Obama, et la montée des extrémistes violents auront un effet durable et nécessitera "une génération ou plus" pour s’apaiser.
Toutefois, il a calmé le public : les jihadistes comme l’Etat islamique sont un sérieux défi, mais ne représentent pas "une menace pour l’existence de notre mode de vie ou notre sécurité".
"Nous ne nous sommes pas écroulés après le 11 septembre. Nous n’avons pas molli après le Marathon de Boston" a-t-il argumenté.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.