François Hollande est un président précieux. Il doit aller au terme de son mandat. En effet, il est le meilleur accélérateur de la faillite de la France et de la décomposition de la société.
Son maintien à la tête de l’Etat est, de ce point de vue, plus utile qu’une hypothétique cohabitation centriste et tiédasse : elle ne ferait que ralentir le déjà trop lent supplice du déclin.
La chute du pays doit hélas aller à son terme, puisque les innombrables alertes économiques et sociétales ne troublent visiblement pas le pouvoir socialiste, héritier de quarante ans d’erreurs collectives.
Seules les réalités, qui se précipitent et débordent de partout, auront raison de l’aveuglement de ces dirigeants séculiers qui croient encore aux miracles.
Le champ de ruines est proche.
C’est sur lui qu’il faudra reconstruire, avec d’autres.
En attendant, les Français vont être condamnés à assister, durant deux ans et plus, à l’agonie d’un système bavard mais incapable de se réformer.
On peut compter sur Manuel Valls, Michel Sapin et quelques autres rhéteurs gouvernementaux pour continuer à faire des phrases.
Ils ne cessent de jurer que la gauche a changé et qu’elle se modernise.
Mais il est déjà acquis que le socialisme moribond ne touchera jamais à sa clientèle, c’est-à-dire les fonctionnaires et la "diversité".
Or ils participent pour beaucoup à la dépense publique que la France surendettée devrait réduire.
Le double discours est devenu la règle.
Devant les Anglais, lundi, le premier ministre jure qu’il est "pro-business".
Mais il n’entend pas appliquer le libéralisme qui a fait décoller la croissance britannique, vers qui se rallient de nombreux exilés français.
Valls se dit également pragmatique.
Mais il ne touchera pas au volumineux code du travail, ni aux 35 heures, ni aux charges qui entravent les entreprises.
C’est au cœur de son parti que le nouveau couple Montebourg-Filippetti dénonce encore "l’obsession de la réduction des déficits", en recueillant le soutien entendu des "frondeurs".
Une position d'ailleurs qualifiée d’ "ânerie historique" par Valéry Giscard d’Estaing, ce mercredi matin sur Radio Classique, en pointant l’ignorance de ces responsables qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise et qui ne comprennent rien à l’économie.
La vérité, c’est que la France à bout de souffle se refuse aux réformes que ses voisins ont engagées, sous prétexte de rejeter la nécessaire austérité.
Du coup, elle risque de se faire prochainement humilier par la commission européenne, qui pourrait retoquer ses comptes.
Ce chemin de croix va durer ainsi, jusqu’en 2017.
Reste à espérer que la résurrection sera au bout du calvaire.
Elle ne dépendra que des seuls Français et de leurs choix.
Le double discours est devenu la règle.
Devant les Anglais, lundi, le premier ministre jure qu’il est "pro-business".
Mais il n’entend pas appliquer le libéralisme qui a fait décoller la croissance britannique, vers qui se rallient de nombreux exilés français.
Valls se dit également pragmatique.
Mais il ne touchera pas au volumineux code du travail, ni aux 35 heures, ni aux charges qui entravent les entreprises.
C’est au cœur de son parti que le nouveau couple Montebourg-Filippetti dénonce encore "l’obsession de la réduction des déficits", en recueillant le soutien entendu des "frondeurs".
Une position d'ailleurs qualifiée d’ "ânerie historique" par Valéry Giscard d’Estaing, ce mercredi matin sur Radio Classique, en pointant l’ignorance de ces responsables qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise et qui ne comprennent rien à l’économie.
La vérité, c’est que la France à bout de souffle se refuse aux réformes que ses voisins ont engagées, sous prétexte de rejeter la nécessaire austérité.
Du coup, elle risque de se faire prochainement humilier par la commission européenne, qui pourrait retoquer ses comptes.
Ce chemin de croix va durer ainsi, jusqu’en 2017.
Reste à espérer que la résurrection sera au bout du calvaire.
Elle ne dépendra que des seuls Français et de leurs choix.
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