630.000 signatures au bas d’une pétition ont sans doute conduit les juges de la Cour royale de Leeds à libérer leur prisonnier vedette, Tommy Robinson.
La Justice française n’aurait même pas jeté un regard sur la liste impressionnante de ces signataires, parmi lesquels on a relevé le fils de Donald Trump, Geert Wilders, Bruno Gollnisch et bien d’autres célébrités.
Tommy Robinson avait été condamné à treize mois de prison pour avoir mis en ligne, et en direct, noms et photos des personnes impliquées dans une affaire criminelle touchant à la pédophilie.
Dans la minute qui suivit sa condamnation, il fut embarqué dans une prison bondée d’islamistes.
Il avait simplement voulu dénoncer ces prédateurs sexuels d’origine indo-pakistanaise qu’une loi britannique protégeait d’une quelconque publicité.
Un procès à rapprocher de l’effrayante affaire qui a touché la ville de Telford, dans la région de Birmingham, où venait d’être révélé qu’un millier de viols avaient été pratiqués sur des mineurs par des gangs pakistanais et ce, pendant quarante ans, sans que la Justice ne bouge.
Tommy Robinson, dont le vrai patronyme est Stephen Christopher Yaxley-Lennon, est un activiste connu pour ses combats contre l’islamisation de la Grande-Bretagne.
Son parti, l’English Defence League, pourrait être un peu l’équivalent des Jeunesses identitaires. C’est la méthode employée contre lui, la violence de son arrestation alors qu’il dénonçait les auteurs présumés de viols sur mineurs qui ont bouleversé le Royaume-Uni.
Valeurs actuelles rapporte, d’ailleurs, les propos tenus le 25 mai par Tommy Robinson alors qu’il était encerclé par les policiers : « C’est ridicule ! Je n’ai pas dit un mot, je n’ai rien fait. ».
Une vidéo visionnée plus de trois millions de fois sur son Facebook, qu’il conclut par une attaque sur la liberté d’expression : « Voilà où on en est ! »
Et, effectivement, il n’y a pas que chez nous, en France, que cette liberté fondamentale de l’homme est menacée, car le juge, en condamnant Tommy Robinson, a aussitôt interdit aux médias de mentionner même l’existence de cette affaire, prétextant que la publicité donnée à l’arrestation de Robinson pouvait compromettre le procès des pédophiles…
Une décision, hélas, légale qui a enflammé les réseaux sociaux et déclenché plusieurs manifestations, dont l’une s’est déroulée devant le 10 Downing Street sans que Theresa May n’émette la moindre opinion sur l’emprisonnement de celui qui est considéré comme le premier prisonnier politique du siècle naissant.
Avec cette remise en liberté sous caution, le Lord Chief Justice Lord Burnett assisté de deux autres juges a donc décidé de répondre favorablement à l’appel de Tommy Robinson.
L’ordonnance pour outrage a été levée et un nouveau procès aura lieu.
Sur le compte Facebook du plus célèbre prisonnier de Grande-Bretagne, voici ce que l’on a pu lire une heure après la décision de Lord Burnett : « Ainsi donc, maintenant, nous savons d’une manière irréfutable selon les propres mots du Lord Chief Justice, que Tommy Robinson n’a pas été jugé correctement, qu’il a été condamné improprement, déclaré coupable improprement et maltraité en prison. Tout, dans le traitement de ce procès, a été illégal. Il a été, de fait, un vrai prisonnier politique. »
Ce revirement judiciaire laisse espérer que, face à l’islamisation, la Grande-Bretagne saura réagir en défendant ceux qui, courageusement, la dénoncent.
Pourrait-on espérer le même traitement pour ceux que la Justice française condamne allègrement pour avoir osé mettre les points sur les « i » de l’ islamisation ?
Floris de Bonneville
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