I had a dream… J’ai fait un rêve …
… Un rêve dans lequel nous retrouvions, enfin, des Hommes d’État et non plus des hommes politiques, des techniciens éclairés et non plus des technocrates, de hauts fonctionnaires mus par la volonté d’être utiles au Pays puisqu’ils en étaient, à la fois, l’émanation mais, aussi, les salariés et, surtout, des Élus, de tous grades et de toutes qualités, gérant et administrant en bons pères de famille, avec, pour seul objectif, l’usage parcimonieux des deniers publics, ce simple critère étant redevenu la meilleure assurance d’une réélection…
Un rêve dans lequel les hommes politiques se faisaient réélire sur leur bilan, sans miser sur l’amnésie des électeurs pour ressortir du chapeau des promesses déjà faites, promesses qui les ont fait élire et promesses qu’ils n’ont pas tenues, donnant l’impression qu’ils ont finalement si peu d’idées qu’ils les gardent en réserve pour l’élection suivante.
… Un rêve dans lequel les Électeurs, eux, n’étaient plus considérés comme de vulgaires taureaux de corrida devant lesquels il suffisait de brandir la cape rouge du « vote des étrangers » pour manipuler et canaliser un scrutin vers un résultat plus épidermique que fondé sur les véritables enjeux de la consultation.
… Un rêve dans lequel les différents partis politiques avaient cessé de chercher » le petit caillou » dans la chaussure de l’adversaire, parfois en l’y ayant mis pour pouvoir lui reprocher de claudiquer, et qui, parce que chacun d’eux avait une petite part de responsabilité, avaient su réaliser l’Union Sacrée pour débarrasser la France des nombreux cailloux qui la faisaient boiter bas.
… Un rêve dans lequel une immense manifestation de travailleurs immigrés en situation régulière, avait eu lieu pour obtenir la fin d’une immigration non contrôlée dont ils étaient, au final, les premiers à faire les frais.
… Un rêve dans lequel avait pris fin le petit jeu des vases communicants auquel se prêtait la France depuis des années en associant, d’un côté, une immigration sociale et, de l’autre, une émigration économique, de volonté d’entreprendre et de facilité de le faire.
… Un rêve dans lequel on avait cessé de crier » les riches paieront « en faisant tout pour qu’ils quittent la France et dont le remède avait été la suppression réelle de l’I.S.F. afin que ces mêmes riches reviennent et paient leurs impôts ici, au lieu de le faire chez ceux de nos voisins qui ne l’avaient jamais appliqué ou qui, après l’avoir essayé, l’avaient supprimé.
… Un rêve dans lequel les Français n’étaient plus ces serfs taillables et corvéables à merci, tout juste bons à financer, de père en fils, les conséquences dispendieuses de telle ou telle lubie matinale d’un Monarque Élu se fiant plus à l’avis d’une Cour en perruque poudrée, agitant éventails et mouchoirs de soie, qu’à la réponse à la seule question qui vaille … » est-ce réellement utile à mes Sujets ? « .
… Un rêve dans lequel l’Europe n’était plus une couche aristocratique supplémentaire s’ajoutant à toutes celles que la France entretient déjà mais, au contraire, avait permis d’en supprimer certaines, à la grande satisfaction, en tous cas, du plus grand nombre.
… Un rêve dans lequel la prédiction de De Gaulle, « … après moi, ce ne sera pas le vide, mais le trop plein … », ne s’était pas réalisée ramenant, ainsi, lors des diverses consultations électorales, le nombre de partis et, donc, de candidats à un chiffre raisonnable, plus en rapport avec les options réellement envisageables.
… Un rêve dans lequel les très nombreux Élus, fonctionnaires, Hommes Politiques et acteurs de la vie publique qui, eux, sont véritablement dignes d’éloges n’avaient plus à souffrir d’une mauvaise image qui ne leur est pas imputable.
… Un rêve dans lequel les Français avaient acquis des notions suffisantes d’économie et de politique pour réaliser qu’il ne s’agissait toujours que des deux faces de la même médaille et que, dans ce contexte également, la » mariée peut être trop belle » et fort chère à entretenir. Devant un parterre d’électeurs avertis, donc moins crédules, nos sirènes de la politique entonnaient un chant plus réaliste et plus responsable. Grâce à ces prises de conscience parallèles et bénéfiques, le recours à des consultations populaires, à l’image des votations de nos amis Suisses, avait pu devenir envisageable.
… Un rêve dans lequel les personnes gaies et enjouées que l’on rencontrait n’étaient plus uniquement des touristes, heureux de passer quelques jours dans un pays qui les fait rêver, mais par dessus tout, et simplement parce que c’était devenu une chance d’y vivre à l’année, les Français eux-mêmes.
… Un rêve dans lequel la France était redevenue ce qu’elle avait été par le passé, une grande nation, une nation dynamique, réactive, prompte à servir d’exemple.
Et enfin, comme tout ceci ne restera qu’un rêve, celui de recevoir une « Green Card » américaine.
17 octobre 2013
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