Un étudiant de 24 ans a été trouvé mort chez lui, à Nantes, dix jours après avoir été vacciné à l’AstraZeneca.
Une enquête judiciaire est ouverte. Les autorités sanitaires étudient le cas. « A ce stade, rien ne permet de faire le lien entre le décès et la vaccination », indique un porte-parole de l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM).
Dans l’appartement que le jeune homme occupait seul, les services de police ont trouvé un document attestant que l’étudiant en sixième année de médecine et interne au CHU avait été vacciné à l’AstraZeneca le 8 mars. Le parquet de Nantes a ouvert une enquête en recherche des causes de la mort et ordonné une autopsie. Le rapport évoque « une hémorragie interne causée par une thrombose », selon une source proche du dossier. D’autres analyses sont en cours.
« Mon frère était en parfaite santé »Le grand frère avait parlé à Anthony par téléphone la veille. « Il souffrait du ventre mais ne se plaignait pas, ce n’était pas son genre. Il avait quand même décidé d’aller consulter son médecin le jeudi après-midi. Il n’en a pas eu le temps. Il a été retrouvé tôt dans la nuit de mercredi à jeudi. »
La famille « se pose des questions autour du vaccin. C’est inévitable, insiste l’aîné. Parce que mon frère, au-delà d’être quelqu’un de brillant, prenait soin de lui. Il faisait attention à ce qu’il mangeait, il faisait du sport. Surtout, il n’avait aucun antécédent médical, aucune maladie, rien. Il était en parfaite santé. Alors ce vaccin, c’est la seule branche à laquelle on peut se raccrocher pour comprendre ce qui s’est passé. »
« Investigation approfondie »Du côté des autorités sanitaires, « le cas est en cours d’investigation clinique, nous confirme un porte-parole de l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM). A ce stade, rien ne permet de faire le lien entre le décès et la vaccination. Ce cas de décès fait l’objet d’une investigation clinique approfondie par les centres régionaux de pharmacovigilance ». Selon le dernier rapport de l’ANSM, publié le 19 mars, il y a eu en France 13 cas d’évènements thromboemboliques (pour plus de 1 041 000 injections du vaccin). Tous les patients étaient en cours de rétablissement.
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